jeudi 26 mars 2020

Les porteurs d'eau = Atiq Rahimi

11 mars 2001 : les Talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan. Le même jour basculent la vie d'un porteur d'eau à Kaboul et la vie d'un exilé afghan entre Paris et Amsterdam (Amazon)

Mon avis : 

Atiq Rahimi est un auteur que j'affectionne. Ses mots sont touchants, ses phrases sont poétiques et le contenu tellement triste mais si réalistes. Jamais il ne vous mentira et c'est ce que j'apprécie chez cet auteur. 
Ce roman est digne de lui. Il relate avec tant de silence la souffrance que renferme chaque personnage. "Les porteurs d'eau" est sans doute celui que j'ai moins aimé et pourtant...  

Ma note : 3/5

Les billes du Pachinko = Elisa Shua Dusapin

Claire, qui vit en Europe, passe l’été à Tokyo chez ses grands-parents. L’objectif de plus en plus lointain de ce séjour est d’emmener ces derniers en Corée renouer avec leur pays qu’ils ont fui pendant la guerre civile il y a plus de cinquante ans.
Claire partage son temps entre le quartier coréen de Tokyo, l’appartement des grands-parents et le monde de la petite Mieko, dont elle doit s’occuper pendant les vacances d’été japonaises.

L’écriture précise et dépouillée d’Elisa Dusapin parvient à plonger le lecteur dans une atmosphère intime de douceur et de violence feutrée. Elle excelle à décrire l’ambivalence propre aux relations familiales : les cruels malentendus comme l’amour entre les personnages sont d’une puissante justesse.

Née en 1992 d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Pour son premier roman paru aux Editions Zoé, Hiver à Sokcho elle reçoit le Prix Walser, le Prix Alpha, le prix Régine Desforges, et est lauréate de l’un des prix Révélation de la SGDL.

Mon avis :
Si vous trouvez que le rythme est lent, c'est adapté à la situation et au climat du pays... tout est lent en été. J'ai trouvé ce roman juste d'un point de vue historique et aussi dans la mentalité des personnages. 
Le rythme est surprenant mais l'histoire se laisse découvrir. 

Ma note : 4/5

mercredi 25 mars 2020

Le mal noir = Nina Berberova

Le mal noir
Nina BERBEROVA


Née à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Son oeuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985 et la publication de L’Accompagnatrice. Nina Berberova a également écrit des ouvrages biographiques dont le plus connu est à coup sûr C’est moi qui souligne, son autobiographie. Toute son oeuvre a été publiée par Actes Sud.

4e de couverture :


Un homme cherche à réunir la somme nécessaire pour poursuivre son exil de Paris vers New York. Au mont de piété il dépose une paire de boucles en diamant, mais l’une d’elle est invendable, elle a le mal noir. Avec ce roman paru pour la première fois en 1989 en français, Nina Berberova pousse l’ellipse comme jamais et la métaphore à un point d’excellence ultime où le moindre détail illumine l’obscure absurdité du destin.

Mon avis : 
En effet, voilà un roman concis et surtout plein de Force grâce aux ellipses employées par l'auteur. On est comme "aspiré" par l'histoire...

Ma note : 3.5/5





dimanche 22 mars 2020

Aimer tue = Marcela Lacub

Le premier roman de Marcela Iacub se présente comme un « faux » : le livre posthume qu'aurait laissé après sa mort le psychiatre Jean-Luc Jamet. Un faux livre mais un vrai roman, où le comique le dispute au tragique, où ? à la manière de Marie-France Hirigoyen dans Le Harcèlement moral ? le fameux Jean-Luc Jamet raconte huit cas clinique qui sont autant d?histoires d?amour qui finissent mal, très mal. Aimer tue, aimer certains individus, dangereux ou cruels, peut nous détruire et saccager notre vie amoureuse. Ainsi Jean-Luc Jamet se bat-il pour une société plus juste dans laquelle l?amour serait prohibé et ses victimes protégées par des lois qui feraient régner une justice arbitraire et totalitaire. La personnalité diabolique de Jean-Luc Jamet agit sur son lecteur et le transforme peu à peu en un pervers moral. On se surprend dès lors à surveiller les faits et les gestes de chacun, de chaque proie, de chaque bourreau. Qui aime perd, nous dit ce livre, qui nous révèle au passage autant de leçons que de conseils pour éviter de sombrer dans l'amour absolu. Ou, bien pire au contraire, et c'est la force étrange et maléfique de ce texte, pour accepter de sombrer, si tel est notre désir amoureux.

Mon avis : 
Terrifiant tous ces cas clinique, tous ces pervers.... frissons garantis pour les plus sensibles

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...