Kei, qui a été conçu pour un couple de Shanghaiens, n'a pas connu ses parents, morts accidentellement avant sa naissance. Il a grandi entre l'affection de sa mère porteuse et la défiance de Daisuke, qu'il considère comme son père. Jusqu'au jour où ce dernier lui révèle le secret de sa naissance et l'existence de sa soeur, restée en Chine. Kei entreprend dès lors de partir pour Shanghai, décidé à relier le fil de ses origines. Jiazoku : de « jia » en chinois et « kazoku » en japonais, deux mots qui signifient « famille ».
Sur fond de trafics et d'exploitation humaine, Maëlle Lefevre, dix-neuf ans, explore dans ce premier roman émouvant l'amour idéal qui unit parents et enfants (Amazon)
Mon avis :
Il s'y passe beaucoup de choses à Kabukichô, quartier nocturne où pullule la pègre et les pervers. En effet, c'est la triste réalité, le monde des Yakuzas et le trafic d'enfants y est bien décrit. Au Japon, les Chinois et les Coréens ont souvent leur destin lié aux mafieux afin de pouvoir s'en sortir. L'argent les salit et ne leur donne pas forcément le bonheur en monnaie d'échange.
Ma note : 4/5