mercredi 4 juillet 2018

Journal = Hélène Berr

Avril 1942, Hélène Berr débute l'écriture de son journal. Elle y décrit, avec une pudeur et une sensibilité extrêmes, son quotidien de jeune juive parisienne : cours à la Sorbonne, lectures et promenades, amours naissantes. Le port de l'étoile jaune, l'application des lois antijuives, la peur des rafles envahissent brutalement sa vie. Jusqu'à son arrestation, en mars 1944. La lucidité et le talent littéraire d'Hélène Berr font de ce témoignage un document exceptionnel.



Née en 1921, Hélène Berr est morte à Bergen-Belsen, en avril 1945, quelques jours avant la libération du camp. Son Journal a obtenu un grand succès critique et public. (Amazon)



" Une voix exceptionnelle de dignité et de lucidité : celle d'une jeune fille tiraillée entre un irrésistible désir de bonheur et la conscience de la tragédie en cours d'accomplissement. " 

Télérama

Mon avis : 

Vous allez me dire "On connaît l'Histoire, les horreurs, la souffrance et blablabla" oui, je suis d'accord avec vous, on connaît tout cela mais cela n'empêche que j'aime découvrir les différents points de vues mais aussi les différentes sensibilités. 
Hélène nous laisse un tas de références littéraires dans son journal. Elle se révolte mais surtout elle raconte pour ne pas oublier...
Chaque journal intime se ressemble mais est différent. 

Ma note : 3,5

L'Antarctique, le rêve d'une vie = Mike Horn



"Traverser l'Antarctique, c'était mon rêve d'enfant. J'ai décidé d'affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l'on puisse envisager : 5 100 km d'une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. 
Cette traversée m'obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l'hiver. On me prédit l'enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256 kg fixé aux épaules. 
L'espace d'un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l'âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m'avait soufflé : " Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. " Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d'imaginer l'épreuve qui m'attend." 
Mike Horn

Le 7 février 2017, à 22 h 50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l'Antarctique. 5 100 km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l'ont poussé au bout de sa résistance. 

Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier de 51 ans le plus grand explorateur des temps modernes. (Amazon)


Mon avis : 

Comme quoi.... les objectifs que l'on se fixent dans la vie ne viennent pas uniquement de nous, parfois on nous y pousse.
Mike Horn est un grand aventurier mais pas comme certains qui s'engagent dans une aventure pour y chercher une réussite qui sera honorée ou récompensée pour ses exploits. Non, Mike est différent. Ses exploits sont comme des leçons de vie, des chemins initiatiques... et c'est aussi un mode de vie... cette fois, c'est le décès de sa compagne qui le pousse à franchir le pas, qui le pousse à réaliser un rêve d'enfant.
Tout au long de son périple, on le suit pas à pas dans son voyage mais aussi dans les séquences de sa vie.
Je l'ai dévoré, son livre !
Merci aux éditions XO pour ce service de presse qui m'a enchantée !

Ma note 5/5






L'homme coquillage = Asli Erdogan

Une jeune chercheuse en physique nucléaire est invitée dans le cadre d'un séminaire sur l'île de Sainte-Croix, aux Caraïbes. Très rapidement cette jeune Turque choisit d'échapper à ce groupe étriqué rassemblé dans un hôtel de luxe, afin d'explorer les alentours en errant sur les plages encore sauvages et totalement désertes. Ainsi va-t-elle croiser le chemin de l'Homme Coquillage, un être au physique rugueux, presque effrayant, mais dont les cicatrices l'attirent immédiatement. Une histoire d'amour se dessine, émaillée d'impossibilités et dans l'ambiguïté d'une attirance pour un être inscrit dans la nature et la violence. Premier roman d'Asli Erdogan, ce livre est d'une profondeur remarquable. Déjà virtuose dans la description de l'inconnu, qu'il soit géographique, social ou humain, la romancière aujourd'hui reconnue met en place dès ce tout premier ouvrage la force étrange de son personnage féminin toujours au bord de l'abîme, flirtant avec la mort et la terreur, toisant la peur. (Amazon)

Mon avis : 
Un roman plutôt autobiographique où l'auteur nous fait part de ses craintes et ses angoisses les plus intimes. 
L'homme coquillage qu'elle rencontre sur l'île, là où elle assiste à un séminaire de physique entourée de physiciens hautains, méprisables et matérialistes, est un personnage touchant et tellement contradictoire avec les gens qu'elle côtoie. 
En fait, rien ne se passe réellement, le rythme est lent parfois douloureux mais on a du mal à lâcher le livre... l'auteur y fait ses confessions que le lecteur accueille avec bienveillance. 

Ma note : 3,5/5



Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...