vendredi 28 décembre 2018

Fille de joie = Kiyoko Murata

L'histoire que voici se déroule au Japon à l'orée du XXe siècle. A quinze ans, Ichi est vendue au tenancier d'une maison close par ses parents, seule possibilité de survie pour cette famille de pêcheurs. Pas vraiment belle, sauvageonne, l'adolescente parle une langue insulaire proche du chant des oiseaux, mais elle est néanmoins placée dès son arrivée sous la tutelle de la courtisane la plus recherchée du quartier réservé. Devenue l'une de ses suivantes, Ichi reçoit de la part de cette dame des leçons d'élégance, de savoir-vivre, elle est initiée aux rites de la séduction, à ceux de la soumission. Et malgré la violence de leur condition, il se trouve néanmoins en ces lieux une chance inestimable pour les prostituées, une possibilité d'échappées qu'Ichi va saisir : la loi oblige les tenanciers de maison close à envoyer leurs filles de joie à l'école. Assidue, Ichi apprend à lire, à compter, à écrire, elle peut ainsi consigner sa nostalgie, décrire ses peurs quotidiennes. Avec le temps et soutenue par une institutrice, elle prend conscience du pouvoir que lui procure le savoir et, comme d'autres autour d'elle, décide de se rebeller. Un livre marquant, basé sur l'histoire des prostituées japonaises de l'ère Meiji. Un roman émouvant, porté par le personnage d'une adolescente habitée par les coutumes d'une île du Sud de l'archipel et qui va, contre toute attente, découvrir en ces lieux de tourmente l'existence du choix, celle de l'opposition. Car bien au-delà du contexte c'est de la condition féminine que nous entretient ici, comme dans toute son oeuvre, Kiyoko Murata. (Amazon)

Mon avis : 

La vie d'une geisha décrite avec brio. Le chemin que parcourt une jeune fille de province (souvent) vendue par ses parents nous laisse pantois. L'auteur nous offre un récit très documenté sur les conditions de vie de ces femmes et sur leurs droits.

Ma note : 4/5


La petite fille qui aimait la lumière = Cyril Massarotto


Barricadé dans sa maison au cœur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée. 

L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : " Lumière ", elle qui a si peur du noir. Alors, le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.

Mon avis : 
Un texte très poétique, une histoire triste, des personnages attachants... 

Ma note : 5/5

La dernière leçon = Mitch Albom

 

Chacun a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université.

Après l'avoir perdu de vue, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle et qu'il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite pendant de longs mois, pour chercher avec lui la réponse à cette question qui nous hante tous : comment vivre ? (Amazon)

Mon avis : 
Très sincèrement, j'aime beaucoup cet auteur mais le thème abordé dans ce roman m'a un peu plombé le moral et en plus, j'ai trouvé qu'il se répétait beaucoup. 
On en tire, cependant, une bonne leçon car nous ne sommes jamais assez prêts face à l'invitation de la Mort à venir la rejoindre. 

Ma note : 3/5

Le sang des Borgias = Mario Puzo






Élu pape en 1492 sous le nom d’Alexandre IV, Rodrigo Borgia fut l’une des plus extraordinaires fripouilles de son époque.
Avant de servir Dieu, le nouveau souverain pontife cherche d’abord à servir les siens, à commencer par ses enfants, Juan, César, Geoffroi et Lucrèce.
Mais sa position dominante et son népotisme vont susciter des jalousies, qui bientôt deviennent meurtrières… En cette Italie de la Renaissance, intrigues, complots et empoisonnements ne sont pas de vains mots !
À la mort de Rodrigo, l’ennemi de la famille, le Cardinal della Rovere lui succède. Et c’est tout le clan Borgia qui se trouve en danger.
César, qui inspirera à Machiavel le personnage du Prince, se réfugie à Naples avant de fuir en Espagne, où il sera fait prisonnier. Mais, bien décidé à retrouver le statut qui était le sien, il s’évade et ourdit sa vengeance… Don Corleone n’avait rien inventé ! (Amazon)

Mon avis : 
Voilà bien longtemps que je n'avais pas ouvert un roman historique et celui-là m'a enchantée de part son histoire et son écriture. A défaut d'une baguette magique, l'auteur a une plume magique qui a su m'embarquer sur-le-champs en Italie au sein de cette terrible famille qui est les Borgias. 
A aucun moment je ne me suis ennuyée, à aucun moment je n'ai voulu poser mon livre. 
Une page d'Histoire intéressante !

Ma note : 5/5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...