lundi 31 décembre 2012

La vie de ma mère !


Amazon.fr
Depuis la prison où il a été incarcéré, un adolescent anonyme raconte quelques épisodes de sa vie sur une cassette destinée au juge. Son père a quitté la famille, et dès son plus jeune âge, il a vécu seul avec sa mère, standardiste de nuit dans un hôpital parisien. Sa sœur, qui vit avec un Portugais, travaille dans la coiffure, et son frère aîné, dans un garage en province. Ses médiocres résultats scolaires l'envoient dans une section d'éducation spécialisée, il fait quelques progrès et tombe amoureux de Clarisse, une gamine de sixième. Mais sa rencontre avec une bande de petits délinquants va bientôt l'entraîner sur une pente dangereuse.
La Vie de ma mère raconte un fait divers banal, sans pathos d'aucune sorte. Thierry Jonquet a su habilement reconstituer la réalité sociale telle que peut la percevoir un adolescent démuni. La force de ce récit, qui donne directement la parole à un très jeune exclu, est liée à l'écriture choisie, à ce langage si spécifique aux jeunes de milieux défavorisés – comme le verlan. À telle enseigne que cet ouvrage est recommandé dans les milieux enseignants... --Claude Mesplède --

Quatrième de couverture
Ce n'est pas l'histoire de sa mère car de mère, il en a si peu. Elle n'est jamais là, elle travaille comme standardiste de nuit à Lariboisière. Elle fait de son mieux. Alors il vit sa vie tant bien que mal et la raconte dans son langage à lui, le môme des cités. Il n'est pas fort en rédaction, mais lui aussi fait de son mieux...

Mon avis :
Choquant ! Mais tellement dans la réalité. Un récit qui nous donne la chair de poule et qui nous montre à quel point les enfants des cités sont mal encadrés et peuvent rapidement "basculer" du côté "sombre" en toute innocence. Le fric ou la thune facile... c'est là le problème. 
Thierry Jonquet nous offre un échantillon de la vie d'un collégien, français, des cités avec son parler "zonard" qui va bien. Accrochez-vous...la vérité! Lol....
C'est le 2e livre que je lis de cet auteur qui démontre la "pauvreté" de l'ambiance stagnante des cités françaises. Je ne peux pas dire que cette lecture soit "agréable", mais utile ? Oui, il faut le savoir !! C'est terrifiant.... 

Ma note : 3,5 / 5

vendredi 28 décembre 2012

Quand souffle le vent du nord

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu à devenir accros. Jusqu à ne plus pouvoir se passer l un de l autre, sans se rencontrer pour autant... Savoureuse et captivante, cette comédie de m urs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux. (Amazon)

Mon avis: 

Un coup de coeur terrible!!! On ne peut mieux décrire et illustrer les questions que nous nous posons... peut-être pas dans cette même situation. Cet échange de mails qui a commencé par une erreur et qui, au fil du temps on ne parvient plus à se détacher de son destinataire "virtuel", inconnu au début...
Franchement, la fin nous laisse sur notre faim et je viens de découvrir qu'il existe une suite! OUI, UNE SUITE!! VITE, LA SUITE!! Alors... suite au prochain volume.... et merci au challenge "hiver" !! 

Ma note :    5+++ Coup de coeur!! 

mardi 25 décembre 2012

L'énigme des Blancs-Manteaux


Présentation de l'éditeur
En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service de M. de Sartine, chef des affaires secrètes de Louis XV. Devenu l'un des espions du lieutenant général de police, Nicolas va vite découvrir la cruauté des hommes et la brutalité des complots : à Paris, dans le monde du crime, tout tourne autour du jeu, de la débauche et du vol qui communiquent par d'innombrables labyrinthes. Son premier meurtre le plonge au cœur des perversités de la capitale : un commissaire corrompu, une épouse ex-pensionnaire d'une maison de plaisir, un cadavre rue des Blancs-Manteaux, un bourreau médecin légiste à la morgue de la Basse-Geôle... Et si tout cela le conduisait trop près du roi et de Mme de Pompadour ? Une enquête qui fait revivre le Paris du XVIIIe siècle, son atmosphère, ses rues, ses passants, ses rites, ses crimes et ses mystères.
Biographie de l'auteur
Ambassadeur, spécialiste du XVIIIe siècle, Jean-François Parot nous plonge au cœur du Paris de Louis XV puis de Louis XVI. (Amazon)

Mon avis : 
Eh bien... un peu alambiquée comme écriture;Je dirais même qu'on s'y perd un peu avec toutes ces descriptions qui cassent l'élan de la lecture. Juste au moment où on sent que cela devient intéressant, on fait du surplace à cause d’explications qui n'en finissent plus. C'est dommage. Je m'en tiendrai à la série télévisée ^^.

Ma note...... je n'en donnerai pas. 

mardi 18 décembre 2012

Souvenirs de la cour d'assises


Quatrième de couverture
Fasciné par la machine judiciaire comme par les aperçus des replis de l'âme humaine que lui apporte son expérience de juré, l'écrivain André Gide assiste pendant plusieurs semaines à divers procès : affaires de mœurs, infanticide, vols… Dans ce texte dense et grave, Gide s'interroge sur la justice et son fonctionnement, mais surtout insiste sur la fragile barrière qui sépare les criminels des honnêtes gens.
Biographie de l'auteur
Né le 22 novembre 1869 à Paris, André Gide fait partie de l'entourage littéraire de Mallarmé et de Valéry dès 1891. Il fonde avec quelques amis La Nouvelle Revue Française en 1908, donnant trois ans plus tard aux Éditions de la N.R.F. l'une de leurs toutes premières publications, Isabelle. Par son œuvre, ses prises de position, ses nombreuses amitiés et ses voyages, il exerce durant l'entre-deux-guerres et au-delà un véritable magistère. Il reçoit le prix Nobel de Littérature en 1947 et meurt à Paris le 19 février 1951. (Amazon)

Mon avis : 
Eh bien.... on se rend compte tout de même que les affaires sont guère différentes de cette époque. Les crimes restent les mêmes mais la Justice... oui, la Justice, parlons-en.... on dirait tout de même qu'il y a davantage de discernement aujourd'hui. Heureusement !  C'est un témoignage intéressant. André Gide nous raconte, nous décrit des scènes d'audience quand il était juré... en effet, il se pose des questions quant au fonctionnement de cette justice qui, parfois, ne prend pas toujours la peine de juger avec logique...

Ma note : 4/ 5


vendredi 14 décembre 2012

Lady Grace


Présentation de l'éditeur
Sir Gérald a été assassiné ! Cette nuit, dans le palais même ! D'un coup de poignard dans le dos... L'homme que l'on a arrêté ce matin est innocent. J'en suis sûre. Je vais trouver le véritable coupable. Foi de Lady Grace ! Lady Grace, demoiselle d'honneur à la cour d'Elizabeth Ire, mène l'enquête dans les couloirs du palais et les ruelles de Londres. Suivez-la dans cette première aventure... (Amazon)

Mon avis : 
Un petit coup de coeur. J'ai vraiment aimé la fluidité de l'histoire et la fraîcheur du personnage. C'est un livre que j'ai lu dans le cadre professionnel, histoire de me plonger dans une ambiance de "Cour" et de "grandes robes" eh bien, c'est réussi ! Je pense lire la (les?) suite (s). 

Ma note : 5/5

Mémoire en cage


Amazon.fr
Qui ? Pourquoi ? Comment ? Telles sont les trois questions que se pose le commissaire Gabelou face à ses trois cadavres. Car il y a forcément un lien entre les corps carbonisés retrouvés dans l'appentis du jardinier de l'hôpital. Mais Gabelou nage dans le brouillard. Qui a tué le docteur Morier, responsable du service des infirmes moteurs et cérébraux ? Cynthia, la jeune handicapée en fauteuil électrique ? Et le père de Cynthia ? Et si l'un des trois avait tué les autres et s'était suicidé ensuite ? Mais lequel ?... Ce n'est pas Cynthia qui parlera. C'est bien dommage car, si Gabelou pouvait entendre sa confession, il verrait qu'il ne faut pas se fier aux apparences...
Récit d'une vengeance savamment fomentée, Mémoire en cage est l'un des premiers romans de Thierry Jonquet. D'une construction machiavélique, ce récit est un chef-d'oeuvre de suspense. Il met en scène une machination parfaitement orchestrée par un personnage qui cache admirablement bien son jeu. --Christophe Dupuis

Quatrième de couverture
Qui ? Pourquoi ? Comment ?Voilà les questions que se posait le commissaire Gabelou. Trois questions pour trois cadavres. Comment en était-on arrivé là ? La fatalité, l'injustice et la vengeance...Cynthia a beau être prisonnière de son fauteuil roulant et de son corps souffrant, elle n'est peut-être pas si débile qu'il y paraît. Sa vie est fichue alors il ne lui reste plus qu'à réussir la mort de l'ordure qui a tout gâché. Mais comment ?

Mon avis : 
Rien ne laisse imaginer qui est le tueur. Rien ne nous met sur la piste et pourtant... oui, pourtant les soupçons se posent sur tel ou tel personnage. Thierry Jonquet aura su mener cette intrigue avec beaucoup de tact. Cependant, ce n'est pas mon roman préféré.Sans doute à cause du contexte un peu... dérangeant. Sans doute à cause du vocabulaire utilisé, mais un vocabulaire qui se prête à l'ambiance...

Ma note : 2,5/5

vendredi 30 novembre 2012

Les amis de la colline Beausoleil


Présentation de l'éditeur
Qu'est-ce qui vole la nuit et qui n'a ni plumes ni ailes ? Robin
Cache-Noisettes, détective en herbe, mène l'enquête…
Biographie de l'auteur
Kazuo Iwamura est né à Tokyo en 1939. Il est diplômé de la section "arts industriels" de l'Université des Beaux-Arts de
Tokyo. Il décide de quitter la capitale en 1975 pour s'installer en pleine forêt, dans la préfecture de Tochigi. Il écrit et illustre de nombreux albums pour enfants, dont les séries de La
Famille Souris et de La Famille Ecureuil, qu'il débute en 1983.
Ces ouvrages sont de véritables succès au Japon, et seront traduits dans plusieurs langues. En marge de ces albums pour enfants, Kazuo Iwamura est également l'auteur de bandes dessinées (Les Réflexions d'une grenouille) et de deux séries de romans, dont Les Amis de la colline Beausoleil. En 1998, il fonde le Musée Kazuo-Iwamura de la Colline du livre illustré (Iwamura Kazuo o-ehon no oka Bijutsukan), aux abords de
Batômachi (préfecture de Tochigi), au nord de Tokyo. Ce musée est entièrement dédié aux enfants, aux livres qui leur sont destinés et à la nature. La série des Amis de la colline
Beausoleil raconte les aventures des animaux qui habitent sur la colline où se trouve le musée.

Mon avis : 
Une belle petite lecture pour les enfants qui débutent leur carrière de "lecteurs"... une petite histoire qui nous fait voyager dans la forêt avec tous ces habitants diurnes et nocturnes. Ces petits animaux personnifiés sont tous craquants et l'auteur connaît bien les petites habitudes de chacun. 
Une lecture lue dans le cadre pro... très sympathique.

Ma note : 5/4

mardi 27 novembre 2012

Le jardin d'amour amer

Quatrième de couverture : 
Après dix ans de soins et d'efforts, le splendide "jardin d'amour" à l'italienne de la comtesse de Bertrange va enfin être inauguré avec faste, par une grande fête masquée. Invitée avec sa famille roturière et protestante, leur voisine, Béatrice Ménétreux, espère y rencontrer le mystérieux soupirant qui vient de lui faire porter un message. Qui est-il? Hugues, le fils des Bertrange, son ancien compagnon de jeux ? Son regard noir l'enivre et la trouble autant que les plantes rares aux parfums capiteux. Mais en cette fin de XVIe siècle, si les fleurs exotiques commencent tout juste à pousser dans la terre de Bourgogne, la haine, elle, est bien enracinée dans le coeur des hommes et les guerres de religion qui couvent vont bientôt ravager les campagnes, les vignes et les villes. Sauf si quelques jeunes gens inspirés par la paix des jardins veulent bien rendre tout son sens au beau mot de "Renaissance".

Mon avis : 
Cette histoire nous embaume par sa fraîcheur et ses fleurs rares. On se retrouve en plein coeur de la Bourgogne, dans un cadre plutôt aristocrate, bien que... On démarre dans une ambiance de fête en passant par une toute petite histoire d'amour mignonnette pour terminer dans le carnage du massacre des protestants.  Je n'ai pas trouvé grand intérêt à lire ce roman, il est riche en description florale, riche en vocabulaire mais l'histoire... l'histoire.... j'ai lu bien mieux en littérature jeunesse. 
Cette lecture a été effectuée dans un cadre pro.....

Ma note : 2/5

dimanche 25 novembre 2012

Le manoir des immortelles


Quatrième de couverture
Pauvre Numéro 52 ! Il se promène, insouciant, satisfait. Il ignore que dans l'Empire des Morts, Hadès le guette, l'épie. Et que bientôt, il traversera les eaux noires du Styx pour venir le tuer. Comme il a tué Numéro 28. Comme il a tué Numéro 42. Et là-bas, dans le manoir, Lola, dédaigneuse de ces querelles, dort.

Mon avis : 
J'ai beaucoup aimé la façon qu'a eu l'auteur pour mener cette histoire. Le début est très "flou", on ne comprend pas trop ce qui se passe mais c'est ce qui fait tout l'intérêt de cette lecture. Et puis, au fil des pages, l'intrigue est dévoilée, l'enquête avance (un peu trop rapidement à mon goût) et la chute.... aaaaaargh!!!
Tout est dans le titre, en fait, mais vous ne le saurez qu'à la fin du livre.
Ce n'est peut-être pas le meilleur Jonquet que j'ai lu mais j'ai beaucoup apprécié. Hop, je pars me chercher un autre Jonquet !

Ma note : 3/4

mercredi 21 novembre 2012

Le sac à main


Présentation de l'éditeur
Une jeune femme dresse l'inventaire de son sac à main. Un bâton de rouge à lèvres, un paquet de mouchoirs, un agenda, une liste de courses, un préservatif, une boîte d'allumettes... Chaque objet évoque une histoire, des visages, des voyages, des rêves enfouis ; chacun reflète la vérité intime d'une femme en quête d'elle-même.
Biographie de l'auteur
Marie Desplechin est l'auteur de Trop sensibles, Sans moi et La Vie sauve, coécrit avec Lydie Violet, prix Médicis Essai 2005. Ses livres sont disponibles en Points. Éric Lambé, illustrateur du présent ouvrage, est né en 1966 à Bruxelles. Il a publié avec le scénariste Philippe de Pierpont le remarqué Alberto G (Le Seuil-FMRK, 2003). (Amazon)

Mon avis : 
Un petit régal, cette lecture. Que d'histoires nos sacs regorgent!! Eh oui, chaque objet trimbale sa propre histoire. Le saviez-vous? D'une écriture fine, agile et sensible, l'auteur nous raconte la vie de tous ces objets qui occupent son sac à main. C'est peut-être une lecture sans intérêt mais les mots s'avalent et s’imprègnent de l'odeur du passé. C'est une lecture que je relirai volontiers. Rien que pour me régaler à nouveau des quelques passages qui m'ont attendrie. 
Je remercie Marie-Cécile, animatrice de notre atelier d'écriture pour cette merveille. 

Ma note : 4/5

samedi 17 novembre 2012

Le Livre Sans Nom

Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année ! Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte.
II a ensuite été publié en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il connaît un succès fulgurant. (Amazon)


Mon avis: 
Du sang, des macchabées, des crimes ignobles... la vermine, les brigands, les chasseurs de prime...? Ah, tout est là pour vous faire fuir sans parler du vocabulaire grossier et cru. Jamais je ne pourrai le terminer, non, jamais. Et puis, une action en entraîne une autre, la police s'en mêle, d'autres personnages font leur intervention (dont certains très attachants) et puis il y a ce mystère qui plane autour de cette pierre mystique, l'Oeil de Lune.. qu'est-elle? Pourquoi est-elle tant convoitée? Ce LIVRE SANS NOM, un livre interdit, vous tient en haleine jusqu'à la fin. Nous passons de rebondissements en rebondissements.... eh bien, tout compte fait, JE VEUX LIRE LA SUITE!! Là, c'est dit. Attention, l'histoire est très bien menée mais ce n'est pas de la grande littérature... humpf. 

Ma note : 5/5

vendredi 26 octobre 2012

Le collier de rubis


Revue de presse
Sujet : Voici la suite de «L'espionne du Roi-Soleil». Alix de Maison-Dieu apprend que son frère, Louis-Etienne, est emprisonné au Mont Saint-Michel. Avec l'accord du Roi, elle se rend sur place afin de le délivrer. Pendant ce temps, sa mère aperçoit le fameux collier de rubis au cou d'un comédien, et essaie par tous les moyens de le récupérer...
Commentaire : Il est préférable d'avoir lu «L'espionne du Roi-Soleil» avant de lire ce roman. Les deux intrigues - le Mont Saint-Michel et le collier de rubis- sont menées de front, à un rythme soutenu et le suspense est présent tout au long du livre. Alix de Maison-Dieu est un personnage plein de volonté et de détermination, ce qui la rend attachante. L'auteur a choisi de centrer son récit sur les aventures de la famille Maison-Dieu, et on peut parfois regretter le nombre restreint de descriptions de l'époque. L'ensemble reste fort agréable à lire, mené avec adresse. -- www.choisirunlivre.com

Présentation de l'éditeur
Alix de Maison-Dieu, " l'espionne du Roi-Soleil ", apprend par un moine que son frère, Louis-Etienne, est retenu prisonnier au Mont-Saint-Michel. Avec l'accord de Louis XIV, Alix, accompagnée de son cher cousin Antonin et d'une solide escorte, se rend sur les lieux. Dans le même temps, le fameux collier de rubis dérobé à la marquise de Maison-Dieu réapparaît au cou d'un comédien de foire. Alix réussira-t-elle à sortir Louis-Etienne de la terrible cage de fer ? Le précieux bijou reviendra-t-il dans la famille de Maison-Dieu. (Amazon)

Mon avis: 
J'ai préféré de loin le livre de Annie Jay "Au nom du roi" pour son intrigue et le côté trépidant de l'histoire. Cette oeuvre d'Annie Pietri nous emmène à l'époque de Louis XIV. Le décor y est bien planté, l'ambiance bien décrite et son écriture est fluide. C'est un petit roman gentillet, sans plus. Bon, et puis, je n'avais pas vu que c'était la suite de "l'espionne du roi soleil" mais cela se lit très bien. 

Ma note : 3/5

lundi 22 octobre 2012

Au nom du Roi


Présentation de l'éditeur
Paris, 1671. Exupère Lecoq, dix-sept ans, beau, dégourdi et de bonne éducation, se voit confier la mission de garde du corps auprès du fils de Madame de Sévigné. Depuis quelques temps, en effet, de riches jeunes gens disparaissent mystérieusement. Une femme serait à l'origine de ces enlèvements. Qui est-elle ? Quel est son but ? Exupère va lui servir d'appât ou, du moins, le faire croire à la belle meurtrière.
Biographie de l'auteur
Annie Jay est une lectrice insatiable, passionnée d'histoire. Elle rencontre un grand succès avec ses trois romans historiques, Complot à Versailles, A la poursuite d'Olympe et Au nom du roi... dans lesquels elle exprime pleinement son talent d'auteur de jeunesse. (Amazon)
Mon avis : 
Super!! L'auteur a une très belle plume qui s'adapte à l'ambiance, à l'époque et... aux jeunes. L'intrigue y est, les personnages sont attachants, drôles parfois, et attendrissant. On sent que l'auteur est une passionée d'histoire et nous le transmet comme il se doit. 
J'ai dû effectuer cette lecture dans le cadre pro, histoire de me plonger dans l'ambiance, la Cour, les marquis, marauds et autres personnages, et je dois avouer que je n'ai pas été déçue. 

Ma note : 5/5

samedi 20 octobre 2012

La farce du cuvier en BD


Histoire
Jacquinot, homme du peuple, doit obéir à sa femme et à sa belle-mère, qui veulent le soumettre à tous les travaux domestiques du logis. Mais il doit aussi la baiser 5 à 6 fois par jours !! Elles lui imposent donc un "rôlet", liste des travaux qu'il aura à effectuer.
Finalement, soumis, Jacquinot aide sa femme pour faire sa lessive au bord du cuvier, un grand baquet qui contient le linge sale. Sa femme bascule alors dans le cuvier. Tempêtant et suppliant son époux, elle est sur le point de mourir noyée. Jacquinot lui répond simplement que la sortir de l'eau ne fait pas partie de sa liste.
Il ne se décide finalement à tirer sa femme du cuvier qu'après la promesse qu'il sera dorénavant maître chez lui, et qu'elle devra lui obéir. (Wikipédia)

Mon avis : 
Enchantée d'avoir lu cette petite pièce de théâtre méconnue. Une histoire qui se lit facilement et en BD le plaisir est augmenté. 
J'attends de trouver d'autres titres pour me replonger dans cette lecture quelques fois un peu laborieuse due à la langue de Molière. 

Ma note : 5/5

vendredi 19 octobre 2012

La modiste de la reine


Présentation de l'éditeur
Jeune couturière pauvre, elle quitte Abbeville et sa Picardie natale pour venir travailler à Paris. Elle vole vite de ses propres ailes et ouvre son magasin : Le Grand Mogol. Le règne de Louis XV touche à sa fin. Bientôt, elle prend le chemin de Versailles et sa vie s'éclaire d'une rencontre inattendue, une flamboyante et royale amitié. En Rose Bertin Marie-Antoinette a trouvé son ministre des modes. Coiffure à la Belle Poule, pouf aux sentiments, chapeau feu d'opéra, bonnet à la chercheuse d'esprit ou en sorcière, quès aco... Les créations de la divine Bertin explosent de diversité, d'invention. Et Paris devient la capitale du bon goût. Avec ce roman vrai, Catherine Guennec exhume un destin de femme éblouissant, audacieux, traversé de hasards magnifiques, d'amours secrètes, d'amitiés indéfectibles. Où l'on croise Jeanne du Barry, Vigée Le Brun, la Polignac, Marie-Thérèse de Lamballe, le Chevalier d'Eon, Chateaubriand, Greuze, Paul Ier de Russie... Et où se rejoignent, pour le dernier bal, tous les acteurs insouciants d'une page de l'histoire qui s'achève. (Amazon)

Mon avis : 
Marie Jeanne, tel était son prénom avant qu'elle ne vole de ses propres ailes. Rose, sonnait mieux. En effet, d'apprentie acharnée elle devient très vite une couturière très prisée. Elle prend son envole et ouvre sa propre affaire au sein de Paris et la Cour ne cesse de faire appel à cette couturière pleine de talent et d'idées nouvelles. On est plongés dans les tissus, les rubans, la soierie, les brocards, les poufs... bref, tout ce qui touche la mode en passant par la coiffure. C'est un roman coloré mais avec un tout petit hic... il faut se familiarisé avec le langage. Ce récit étant celui des mémoires de Rose, les phrases employées et le vocabulaire sont d'époque (ou presque). cela peut 'ralentir" un peu la lecture. Et puis, on se perd un peu dans les descriptions, deuxième petit hic qui a fait que je n'ai pas pleinement apprécié ce roman mais cela n'a pas empêché un petit voyage au temps de Marie-Antoinette!
Oh, d'ailleurs, je me suis laissée tenter par son petit dictionnaire sur les injures d'époque ! Mouais... 

Ma note : 2,5/5

vendredi 12 octobre 2012

Les précieuses ridicules en BD

Du Croisy et La Grange, jeunes seigneurs, désirent épouser Cathos et Magdelon, fille et nièce du bourgeois Gorgibus. Lors de leur entretien, les jeunes filles se montrent tout à la fois prudes, coquettes et fort désagréables envers les jeunes messieurs, qu'elles considèrent désuets. Ils ignorent en effet tout de leur univers de précieuses et ne ressemblent en rien aux héros du Grand Cyrus, leur bible ! Outrés de ce comportement à leur égard, les deux hommes décident de se venger. Aidés du valet Mascarille, ils entreprennent de prendre les jeunes damoiselles à leurs propres jeux, tandis que Gorgibus, au comble de l'exaspération, les somme de se marier sous peine de les mettre au couvent ! (Amazon)

Mon avis : 
C'est vraiment par hasard que je suis tombée sur cette BD... je me suis rendue à la bibliothèque pour rendre un livre, je vais faire un tour du côté de la section jeunesse (histoire de !) et... que vois-je? Une pièce de Molière en BD!!!! Je ris beaucoup. La lecture de cette pièce de théâtre est amusante mais illustrée c'est encore mieux et surtout moins barbant. 
J'ai adopté cette formule! Génial pour se remettre dans le bain !

Ma note : 5/5

mercredi 10 octobre 2012

La malédiction d'Old Haven


Revue de presse
Sujet : L'heure est venue pour Mary de quitter l'orphelinat de la Sainte Charité, ce couvent où les soeurs l'ont recueillie 17 ans auparavant. A elle maintenant de prendre sa vie en mains. Partie pour Boston, la jeune fille s'arrête à Old Haven, vieux village dont elle a l'impression de connaître les paysages. C'est là que fut brûlée vive une sorcière du nom de Lisbeth Wickford. En digne descendante de cette lignée, Mary se révèle une sorcière puissante. Epaulée par la Fraternité d'York, communauté de sorciers désireux de rétablir la liberté, elle fuit l'empereur despotique de cette Amérique de 1723. Sous les ordres de ce derniers, les inquisiteurs font régner la terreur, servant ses projets de grandeur suprême qui mettent le monde en danger. Capturée par des pirates puis enfermée à la cour du tyran, Mary se retrouve au coeur du conflit qui oppose deux magies.
Commentaire : Paysages tourmentés, constructions extraordinaires, complots de sorcières, mages cachés, pirates, dragons et autres personnages fantastiques... Combinés dans une ambiance à la fois médiévale, futuriste et d'un autre monde, ces éléments participent à rendre l'intrigue de ce long roman au style fluide à la fois originale et captivante. Les décors s'enchaînent, obligeant Mary et ses aides à toujours aller de l'avant. Difficile en effet de revenir dans un lieu, aussi plaisant soit-il lorsqu'il a été détruit. La violence des sentiments et des actions parfois spectaculaires dont l'issue ne manque jamais de suspense, ne laisse guère de place à la sérénité et accentue l'atmosphère noire du récit. La religion prend une place importante dans le conflit qui oppose les deux magies. La description de la philosophie prônée par cette nouvelle inquisition catholique impitoyable et ambitieuse qui traque puritains et autres opposants au régime, comporte le risque de troubler les lecteurs les moins mûrs.

Âge : Dès 15 ans -- www.choisirunlivre.com --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

Présentation de l'éditeur
1723, Gotham. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les soeurs qui l'ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l'est, la jeune fille s'arrête dans le vieux village d'Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres... C'est ici que fut brûlée vive, jadis, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford... (Amazon)

Mon avis : 
L'histoire a commencé sur les chapeaux de roue. J'ai été tout de suite happée par l'ambiance et la vie de Mary. Mais malheureusement j'ai trouvé qu'il y avait des passages un peu longuets et 250 pages en moins auraient amplement suffit. Mary découvre qu'elle a hérité des pouvoirs d'une sorcière mais les chapitres qui relatent son apprentissage sont un tantinet trop longs. De l'action on passe un peu à la passivité pour revenir en trombe dans l'action les 70 dernières pages. Dommage dommage... le style est plutôt agréable, heureusement, et les personnages attachants. 

Ma note : 3/5

mardi 18 septembre 2012

Si c'était à refaire...

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s'effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement… à couper le souffle.  (Amazon)

Mon avis : 
Sympa et terrifiant à la fois. Le côté historique nous glace un peu le sang mais l'idée de la remontée du temps du personnage principal rend la lecture agréable. On s'y perd par moment mais sans plus. L'auteur nous remet très vite dans le contexte. J'aime toujours autant les échanges des personnages sur le plan du dialogue. 

Ma note : 4/5

mardi 11 septembre 2012

Braquo


O. Marchal et D. Defendi - Flammarion 
Une histoire noire à souhait sur trois flics qui à la suite d'une série d'evenements vont passer de l'autre côté du miroir. Du sang, de l'argent, et de l'adrénaline pour un polar survolté et acide ! (fnac)

Présentation de l'éditeur
Braquo, c'est des gamins de 14-15 ans qui attaquent les fourgons blindés à coup de gaz lacrymogène. Braquo, ce sont les trente premières secondes de terreur dans les yeux des convoyeurs. Braquo, c'est sentir pendant quelques instants l'éternité dans ses veines. Braquo, c'est l'histoire d'un flic, Eddy Caplan, qui décide de venger son meilleur ami. Quitte à basculer de l'autre côté. Braquo est le premier polar signé Olivier Marchai et David Defendi. (Amazon)
Biographie de l'auteur
Ancien policier, devenu acteur et scénariste, Olivier Marchal est aujourd'hui réalisateur. On lui doit notamment Gangsters et 36 Quai des Orfèvres. Il a écrit la série Braquo pour CANAL+ qu'il a réalisée avec Frédéric Schoendoerffer. David Defendi est l'auteur de L'Arme à gauche (Flammarion, 2008), un récit sur deux agents des services secrets après mai 68.  => j'ai prévu de le lire!!

Mon avis : 
Wouah, ça déménage!!!! Un coup de coeur, oui, je crois que c'en est un. La violence de ce monde est transmise avec brio à travers les mots. C'est violent mais pas insupportable. Révoltant ? Oui, un peu. On y retrouve un peu l'ambiance de Thierry Jonquet et de Jean-Marc Souvira. Je ne suis pas une adepte de "romans policiers" mais j'adhère tout à fait à ce style surtout quand les ouvrages ont reçu le prix du "quai des Orfèvres". Ça vaut le détour!! Et j'en redemande!! 

Ma note : 
5/5 +

L'Ultime secret


Qu'est-ce qui nous motive ?
«C'est au coeur de notre cerveau qu'il faut chercher la source de tous nos comportements», estime Samuel Fincher, un brillant neurologue cannois.
Le problème, c'est que Samuel Fincher meurt d'extase amoureuse dans les bras d'une top model danoise, le soir même de sa victoire au championnat du monde d'échecs.
Samuel Fincher avait-il trouvé au fin fond de nos crânes un secret qui devait rester caché ? Peut-on mourir de plaisir ?
Deux journalistes scientifiques parisiens, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, veulent en savoir plus sur ce décès étrange. C'est donc sur la Côte d'Azur qu'ils vont mener l'enquête, de la morgue de Cannes à un étrange asile psychiatrique où les fous sont utilisés pour leurs talents particuliers. Ils vont aller de surprise en surprise jusqu'à l'extraordinaire dénouement basé sur une découverte scientifique peu connue mais réelle.
Après l'enquête sur les origines de l'humanité (Le Père de nos pères), c'est cette fois sur les mécanismes de l'esprit et la compréhension du fonctionnement de notre cerveau que nous invite à réfléchir ce nouveau roman de Bernard Werber, mêlant suspense, humour, science et aventures.

Il y a 2 millions d'années : le cerveau humain conçoit l'outil, qui démultiplie son efficacité.
Il y a 50 ans : il élabore les premiers programmes d'intelligence artificielle.
Il y a 5 ans : les machines arrivent à penser seules.
Il y a une semaine, un cerveau humain aidé d'un ordinateur accède à " l'Ultime secret "…

Mêlant suspense, connaissances scientifiques et aventures, ce grand roman de Bernard Werber nous entraîne au cœur d'un continent mystérieux et fascinant : le cerveau humain. (Amazon / Fnac)

Mon avis : 
Une lecture ultra intéressante qui nous fait comprendre le mécanisme de ce moteur crânien. Le cerveau et ses multitudes de fonctions secrètes. A aucun moment je ne me suis ennuyée. Sincèrement ? Lisez-le... le côté scientifique du sujet est atténué par la petite histoire que l'auteur nous expose en parallèle. 

Ma note : 4/5

Hamaguri


Présentation de l'éditeur
Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli. (Amazon)

Mon avis : 
Toujours aussi agréable à lire et toujours aussi émouvant. 
Je crois que cet auteur est un COUP DE COEUR pour moi. 

Ma note : 5/5

Zakuro


La dernière fois que Tsuyoshi Toda vit son père, c’était en 1942, alors que ce dernier partait travailler en Mandchourie avec sa famille. Étudiant, le jeune Toda restait à Tokyo pour y poursuivre ses études avant d’être mobilisé aux Philippines. Une fois revenu de la guerre, le fils retrouva sa famille, mais sans le père, envoyé aux travaux forcés en Sibérie par les Soviétiques qui occupaient la Mandchourie. Sa mère, folle d’inquiétude, attendait désespérément le retour de son mari.
Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l’Alzheimer, Tsuyoshi apprend que son père serait toujours en vie : il aurait changé de nom, se serait remarié et possèderait un restaurant appelé Zakuro (pomme grenade) dans une ville près de Tokyo. Quand le lien est retissé et que le père accepte de rencontrer son fils en secret, c’est pour remettre à Tsuyoshi une longue lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition : à son retour de Sibérie où il a subi les injustices d’un contremaître tyrannique, un accident s’est produit sur le bateau qui les ramenait au Japon, accident qui a brisé le cours de sa vie.
Mais ces secrets incriminants, le fils doit-il les partager avec sa famille, et notamment avec sa mère qui, même dans sa démence précoce, entretient toujours, dans de furtifs éclairs de lucidité, l’espoir de revoir vivant l’amour de sa vie ? (Fnac)

Mon avis : 
La plume de cette auteure est toujours aussi délicate, aussi pudique. Les douleurs du coeur et les souffrances de l'âme sont décrite avec une telle délicatesse que la lecture de cette histoire vous bouleverse. J4apprécie les personnages qui sont très touchants. L'histoire de chaque individu est étroitement liée à l'Histoire que l'on a parfois (souvent?) volontairement tu.

Ma note : 5/5

dimanche 2 septembre 2012

Le meilleur ami de l'homme

Les vingt nouvelles jusqu'à présent inédites qui composent ce recueil restituent quelque cinquante années de création highsmithienne. Textes de jeunesse ou de la maturité, ce sont de petits bijoux littéraires, aux écrins finement ciselés par la patte si particulière d'une Patricia Highsmith qui maîtrise étonnamment son art dès son jeune âge. Comme à son habitude, l'ordinaire bascule dans l'extraordinaire, chacune des faiblesses des personnages est savamment exploitée avec un indéniable souci d'économie dramatique. Drôle mais souvent cruelle, égratignant au passage l'image édulcorée d'une Amérique forte de ses valeurs, Patricia Highsmith esquisse les personnages et les thèmes de prédilection qui hanteront ses grands romans. On y découvre notamment l'ébauche expiatoire d'un Tom Ripley ou des figures féminines proches dans leur construction de l'héroïne du Journal d'Edith.  (Amazon)

Mon avis : 
Je me suis régalée à lire chacune de ses nouvelles et ce... en piochant au hasard. Voilà un auteur que j'aime beaucoup. Ça change de ses romans policiers mais le côté descriptif au niveau psychologique reste succulent ^^ Ses personnages sont bien sculptés.

Ma note : 4/5

lundi 23 juillet 2012

7 ans après...

4e de couverture : 

Artiste bohème au tempérament de feu, Nikki fait irruption dans la vie sage et bien rangée de Sebastian. Tout les oppose, mais ils s’aiment passionnément. Bientôt, ils se marient et donnent naissance à des jumeaux : Camille et Jeremy.


Pourtant, le mariage tourne court : reproches, tromperies, mépris ; la haine remplace peu à peu l’amour. Au terme d’un divorce orageux, chacun obtient la garde d’un des enfants : Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki pardonne facilement à son fils ses écarts de conduite. Les années passent. Chacun a refait sa vie, très loin de l’autre. Jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieusement. Fugue ? Kidnapping ? Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian s’engagent alors dans une course-poursuite, retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais.


Mon avis: 
L'auteur s'essouffle, il nous a offert de meilleurs romans. On retrouve bien son style cela dit. C'est un roman parfait pour une lecture estivale. Le tempo est rapide, on passe d'une scène à l'autre sans intervalle, sans temps mort mais... parce qu'il y a un petit "mais", l'auteur ne nous surprend pas et ça, ça manque au lecteur. On a l'impression que tout est cousu de fil de blanc... 
Franchement, il nous avait habitués à mieux mais ça reste un Musso avec sa lecture agréable. 


Ma note: 2,5/5

Le château des Carpathes


Présentation de l'éditeur
Voilà quinze ans que le baron de Gortz a déserté son château. N'y a-t-il vraiment plus âme qui vive dans la demeure en ruine ? Le petit village de Werst, en Transylvanie, est soudain obsédé par cette question. Fumée anormale, bruits effrayants, lumières surnaturelles... Plus aucun doute possible : les fantômes, vampires et autres créatures de l'enfer ont investi les environs. Hanté, le château des Carpathes ? Pour le jeune Franz de Télek, il n'y a qu'un seul moyen de couper court aux fabulations : y aller. Entraîné parla voix d'outre-tombe de sa défunte bien-aimée, il est bien décidé à affronter les mystères du lieu... L'accompagnement pédagogique permet d'entrer avec aisance dans l'univers de Jules Verne, par une œuvre à la fois représentative et originale. Il rend sensible la construction du suspense chez l'écrivain : la progression labyrinthique de l'intrigue, l'apparition du surnaturel, l'installation d'un climat d'angoisse, le piège diabolique ; et celle du dénouement : l'épilogue dramatique, la réfutation scientifique du paranormal, le système des révélations en chaîne. (Amazon)
Quatrième de couverture
Près du village de Werst, en Transylvanie, se dresse le château des Carpathes qui depuis le départ du dernier représentant de ses seigneurs, Rodolphe de Gortz, est complètement abandonné et fui par tous tant les rumeurs alarmantes et de folles légendes circulent à son sujet. Un jour, une fumée est aperçue au faîte du donjon. Malgré leur peur, le jeune forestier Nic Deck et le docteur Patak partent en reconnaissance et sont victimes de phénomènes surprenants. Peu après ces événements, le comte Franz de Telek qui voyage pour oublier la mort de sa fiancée, la cantatrice Stilla, arrive à Werst. Apprenant que le château des Carpathes appartenait à celui qui l'avait maudit au moment du décès de la Stilla, il décide de s'y rendre... Dans ce roman envoûtant, Jules Verne s'affirme comme un maître de la littérature fantastique.

Mon avis :
Quel talent ce Jules Verne.Un vrai récit fantastique digne de notre époque. Il a su utiliser avec brio les moyens modernes de l'époque qui n'étaient pas encore exploités comme l’électricité par exemple ou le "film". Un début de récit un peu laborieux avec toutes ces descriptions qui, malgré tout, nous plongent dans l'ambiance un peu sombre et mystérieuse. 
J'ai été très contente de le lire... plutôt de le relire. Je vous avoue que je ne me souvenais pas du tout de l'histoire. 
Chouette challenge quand même ce Challenge des Grands Classiques!!

Ma note : 3,5/5



vendredi 13 juillet 2012

Magie Blanche, tome 1

Un petit roman jeunesse pour une lecture détente, oui, pourquoi pas? Ce roman nous plonge dans un univers d'ados, avec des petits dialogues sympas, des personnages au caractère bien trempé, des timides, des réservés bref, tout y est pour se retrouver parmi ces jeunes gens mi-enfants mi-adultes. L'auteur nous plonge dans un univers magique aux rituels qui frôlent un peu ceux d'une secte. Mais il n'y a rien de malsain dans ce roman qui nous parle de la Wicca. On nous invite gentiment à faire connaissance avec cette "religion" mêlée de croyances anciennes telles que le chamanisme, le druidisme et autres mythologies gréco-romaine, nordique, slave etc... Les Wiccans (les adeptes) prônent le culte de la nature et parfois, ils peuvent s'adonner à la Magie Blanche. Cette histoire est bien menée, tellement bien menée que l'on a envie de continuer l'aventure avec Morgane, notre héroïne. Une lecture qui devrait plaire à nos ados filles!!


Ma note : 4/5

Le langage secret des fleurs


Présentation de l'éditeur
Des azalées pour la passion, des roses rouges pour l'amour, du chèvrefeuille pour l'attachement... Ballottée depuis toujours de familles d'accueil en foyers, Victoria Jones est une écorchée vive que la vie n'a pas épargnée. Incapable d'exprimer ses sentiments à travers les mots, l'orpheline a appris à maîtriser le langage secret des fleurs, qui traduit parfaitement ses émotions extrêmes. A dix-huit ans, elle se retrouve à la rue et se réfugie dans un parc de San Francisco, où elle se crée un véritable jardin secret à partir de boutures volées au gré de ses errances. Sa rencontre avec Renata, une fleuriste, lui fait prendre conscience de son formidable pouvoir : celui d'aider les autres à communiquer leurs sentiments les plus profonds à travers des bouquets savamment composés. Pour la première fois, Victoria se sent à sa place. Il ne lui reste plus qu'à s'ouvrir au monde. Et à régler quelques comptes avec son passé...
Biographie de l'auteur
Vanessa Diffenbaugh est née à San Francisco. Diplômée de 
l'université de Stanford, elle a longtemps animé des ateliers 
d'écriture dans des quartiers défavorisés. Elle a également été 
mère d'accueil pour plusieurs enfants. Elle vit actuellement 
avec son mari et ses deux enfants près de Boston. Victoria ou 
le secret des fleurs (paru aux Presses de la Cité sous le titre Le 
Langage secret des fleurs, 2011) est son premier roman. (Amazon)


Mon avis : 
C'est l'histoire d'une petite fille que vous commencez à lire et à découvrir. Cette petite fille renfermée va vous intriguer. Mais comment, si jeune, peut-elle être si révoltée? Et puis, on la voit grandir et on découvre son secret... le profil psychologique de ce personnage est vraiment intéressant et ô combien touchant. Victoria nous emmène à travers sa dure vie dans un univers embaumé et gorgé de messages. 
J'ai vraiment été conquise par ce roman qui est à la fois très fort et très touchant. L'auteur a une plume sensible parfois fragile mais forte et pleine d'énergie. 
Une lecture coup de coeur pour moi et qui m'a à nouveau dirigée vers le langage des fleurs. 


Ma note : 5/5

mardi 26 juin 2012

Ils sont votre épouvante, et vous êtes leur crainte


Présentation de l'éditeur
Département du 9-3, septembre 2005. Anna Doblinsky, une jeune diplômée d'un IUFM, rejoint son premier poste au collège Pierre-de-Ronsard à Certigny. HLM, zone industrielle, trafics de drogue, bagarres entre bandes rivales et influence grandissante des salafistes, le décor n'est pas joyeux.Dès le premier jour, Anna est brutalement rappelée à sa judéité par des élèves mus par un antisémitisme banal et ordinaire. Lakdar Abdane, un jeune beur particulièrement doué, ne demanderait, lui, pas mieux que d'étudier, mais n'y arrive pas depuis qu'il a perdu l'usage d'une main.Tout serait-il écrit ? Certes non, mais une fois enclenchées, il est des dynamiques qui ne s'arrêtent pas aisément. Et la mort est au bout.Commencé bien avant les émeutes des banlieues et le meurtre d'Ilan Halimi, ce roman dit des territoires que la République se doit de reprendre au plus vite à la barbarie.


Mon avis : 


Bouleversant, effrayant !! Ce livre ne peut pas vous tomber des mains même si cela vous épouvante. L'auteur nous annonce d'entrée de jeu l'ambiance dans laquelle nous allons baigner jusqu'à la dernière page. D'ailleurs, chaque personnage est typique avec une personnalité bien marquée. Les faits sont basés sur des réalités que nous ne voulions peut-être pas voir tellement elles nous font hérisser les poils. Ce "roman" relate les horreurs que nous côtoyons et nous fait prendre conscience combien les idéaux peuvent devenir dangereux... 
Franchement, c'est une lecture loin d'être apaisante. Elle vous remue les tripes, vous fait bondir, vous révolte... et vous fait réfléchir. 
Je n'en dirais pas plus, à vous de juger. 


Ma note : 4/5

samedi 16 juin 2012

La porte condamnée et autre nouvelles de Cortazar

4e de couverture : 
Dans un vieil hôtel de Montevideo, Petrone est réveillé toutes les nuits par les pleurs d'un enfant qu'il entend à travers la porte qui communiquait jadis avec la chambre voisine. Pourtant le gérant lui assure qu'il n'y a pas d'enfant à l'étage, ni même dans l'hôtel... Lorsque la banalité du quotidien prend soudain une dimension aussi inattendue qu'inquiétante, Julio Gortazar nous fait basculer dans son étonnant univers.


Mon avis : 


J'avais adoré la nouvelle "Propriété d'un fauteuil" que l'on trouve uniquement sur Internet (http://www.tierslivre.net/faceB/spip.php?article36). Une merveille de petite nouvelle. Alors, j'ai voulu aller plus loin et faire la connaissance de ce monsieur Cortazar. Je ne suis pas déçue. Un petit mélange de réel et de fantastico-surnaturel rend ses histoires délicieuses. Il faut se plonger dans son univers. C'est vrai, par moment cela n'a ni queue ni tête mais en prenant le temps de se représenter la scène dans son esprit, le plus improbable devient réalité. 
Une très belle découverte. 


Ma note : 3,5/5 









lundi 11 juin 2012

Hush Hush de Becca Fitzpatrick


Présentation de l'éditeur
Vendu plus d’un an avant sa sortie dans plus de vingt pays, Hush, Hush nous entraîne au cœur d’un conflit millénaire : celui des anges déchus contre les Nephilim, qui sont à la fois anges et humains. 
Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois plus tôt. Lors d’un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d’arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. 
Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l’éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur. Un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac ; et quand elle appelle la police, tout est miraculeusement rentré dans l’ordre. Sans le savoir, Nora est devenue l’objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilim. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale. (Amazon)


Mon avis : 


Voilà une lecture bien agréable pour nos jeunes ados... dès le départ, notre avis oscille. On ne sait pas quel statut donner à Patch, est-ce un méchant ou bien un gentil? 
L'intrigue commence d'entrée de jeu et elle se poursuit jusqu'à quasiment la fin de ce premier volet... qui nous promet bien des choses! 
Légère, facile et agréable, cette lecture vous permet de vous détendre. Même si le monde des anges est complexe, on a plaisir à tourner les pages. 


Ma note : 3,5/ 5

mercredi 30 mai 2012

Vampires



Présentation de l'éditeur
Quand un immigré roumain découvre au fond d'un hangar un quidam empalé sur un pieu de bois, le visage tordu de souffrance ante mortem et les entrailles broyées, dans la meilleure tradition des victimes de Vlad Tepes alias Dracula, resurgissent, du fond de l'Histoire, des terreurs ancestrales. Et si les vampires n'étaient pas morts? La famille Radescu, ces sans-âge au teint blafard, ces noctambules habitants de Belleville, n'ont pas la vie facile. Tuer le temps ne va pas de soi quand celui-ci renaît chaque jour, pour ainsi dire éternellement. Qui s'est jamais intéressé au sort de ces humains sur qui le temps n'a pas de prise? De ces humains interdits de soleil et alourdis de désirs inassouvis? Réintégrer la communauté humaine, en finir avec l'éternité; c'est le but qu'ils se fixent pour tenter d'échapper à cette existence désespérante.
Biographie de l'auteur
Thierry Jonquet est mort en 2009, laissant ce roman inachevé mais très abouti où le macabre côtoie le drolatique, où l'humour noir le dispute à la plus profonde humanité. Du très grand Jonquet avec un scénario implacable et un style ciselé à la pointe des canines... (Amazon)


Mon avis : 
Un roman déroutant où l'on s'attendait plus à suivre une enquête policière. Rien de tout cela, ou quasiment rien. Non, un crime ignoble qui relève plus de la maniaquerie de d'un simple assouvissement d'une envie meurtrière. Un homme empalé (dans les règle de l'art) a été retrouvé. Découvert par un Roumain en situation irrégulière qui plus est. Roumain, pays de l'Est, oui, Transylvanie, Dracula... Oups. En effet, le supplicié a eu le privilège d'avoir été empalé selon le rituel vampirique, un rituel suivi au pied de la lettre. Bref. Tout ça pour nous dire qu'une famille de vampire subsiste encore en plein coeur de Paris au XXIe siècle. Ça vous en bouche un coin, hein? Attendez, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Un père de famille souffre de son état de vampire. Il essaie de nous convaincre que ces créatures ne sont ni plus ni moins victimes d'une pathologie dont son contraire est la progéria (maladie dont le processus de vieillissement est accéléré). Ce ne sont pas des monstres mais des "malades". Très inattendu, n'est-ce pas? Après être passé par une petite description de la vie, trépidante pour les uns et morose pour les autres, de chaque personnage, l'auteur nous embarque dans un discours scientifique où il est question de percer le vrai mystère de cette pathologie dont seraient frappés ces êtres afin de mettre fin une bonne fois pour toutes à ces salades tirées de mythes et légendes. 
Une lecture fort agréable au vocabulaire riche et souvent cru. L'auteur nous fait part avec une grande générosité de son répertoire d'expressions très fleuries. 
Merci à Binou pour la découverte de son auteur de prédilection^^


Ma note : 4/5

lundi 28 mai 2012

Les fiancées du Pacifique



Présentation de l'éditeur
Le 2 juillet 1946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques. Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L’une d’entre elles au moins devint veuve avant d’atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l’une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu’à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l’autre bout du monde. J. M.


Irrésistible ! Daily Express.


Merveilleusement romantique et émouvant, ce roman prouve que le voyage compte autant que sa destination. Daily Mail.


Mon avis :


Pacifique, Deuxième Guerre Mondiale, porte-avions... voilà les mots clefs qui ont attisé ma curiosité. J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune et j'ai été ravie d'apprendre qu'il a été l'heureux élu. Un pavé!! L'histoire est adroitement tissée. Nous partons du présent et l'auteur nous envoie délicatement plus de 50 ans en arrière, fin de la guerre. Elle nous décrit séparément la vie de chacune des épouses quelques jours avant leur embarquement sur le porte-avion Victoria et le grand jour étant arrivé,  nous voilà embarqués sur le bateau avec toutes ces épouses...L'histoire tourne autour de 3 personnalités différentes chez les femmes avec des vies et des histoires très différentes. Ce que j'ai aimé dans la façon dont l'auteur a tissé l'histoire c'est qu'elle ne nous dévoile le secret de chacune qu'à la fin du livre. Un vrai panache d'évènements, une vraie explosion s'opère un peu avant les 100 dernières pages. 
Oui, j'ai beaucoup aimé cette histoire, la lecture est agréable, l'ambiance des années de fin guerre y est bien décrite. 


Ma note: 4/5

mercredi 9 mai 2012

Le bal du comte d'Orgel


Présentation de l'éditeur
"Le Bal du comte d'Orgel" met en scène le désir, le devoir, et analyse brillament les tensions qui résultent de ces forces souvent opposées. 
Voici un drame intime, une danse intérieure, les sentiments d'un homme et d'une femme pris dans la passion amoureuse. 
Quatrième de couverture
Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet ? Impossible de trouver plus conventionnel : le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer " comme s'à avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix ". Et c'est l'amour que François éprouve pour sa femme qui amène le comte d'Orgel à le préférer à tous ses autres amis. A partir de là, les sentiments évoluent, subtils, feutrés, étranges et comme étrangers aux êtres qu'ils habitent. " On s'effraie d'un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu'on ne peut écrire à cet âge ", dit Cocteau. A quoi Radiguet a répondu d'avance : " L'âge n'est rien... Les plus grands sont ceux qui parviennent à le faire oublier. "

Mon avis : 

Cela fait un bien fou de parcourir un texte si  bien écrit où les mots vous parlent. L'amour, toujours l'amour. L'amour fidèle, l'amour volage. Comment peut-on raisonner un coeur épris? 
Il y a des passages que j'ai lus et relus tellement les phrases sont belles.... c'est une oeuvre qui m'avait beaucoup plu alors que j'étais au lycée et la relire m'a fait plaisir. 
A suivant!!

mercredi 2 mai 2012

Un cri d'amour au centre du monde


Présentation de l'éditeur
Qu’advient-il de l’amour quand l’être aimé disparaît ?
Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville de province du Japon. Leur relation évolue de l’amitié à l’amour lorsqu’ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines.
Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance ? Comment pourrait-il aimer à nouveau ?
Puissant et pudique à la fois, le roman de Kyoichi Katayama est devenu au Japon un véritable phénomène de société, le plus grand best-seller de tous les temps, adapté au cinéma, et sous forme de manga.


Mon avis : 
Ce roman est tout à fait le reflet de la mentalité japonaise. Une façon "pure" de penser. Il est vrai que les questions abordées ici dans ce roman concernant la mort ou l'amour reviennent très souvent. qui a dit que les Japonais étaient insensibles? Qui a dit qu'il n'avaient aucune notion de l'amour? Ils sont seulement moins expressifs que nous... La question de la mort est souvent abordée au Japon et ce, à tout âge. 
Les personnages de ce romans peuvent paraître "surfaits" mais en réalité, l'auteur n'a-t-il pas tout bonnement décrit ouvertement ce qui est enfoui en chacun d'eux? 
L'histoire est triste mais elle suit une certaine Sagesse. 
"L'amour est-il plus important que la morale? "
"L'au-delà n'est-il pas quelque chose que les hommes imaginent à leur convenance? " "Et n'en est-il pas de même pour les dieux? "
"si l'on fait abstraction du fait que mon corps ne sera plus là, il n'y a aucune raison d'être triste"
"Finalement, je crois que le paradis existe."
Extraits de cette histoire... 


Ma note : 5/5 

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...