vendredi 8 mai 2020

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste réseau de mères porteuses vouées à approvisionner de riches chinois en mal d'enfants.

Kei, qui a été conçu pour un couple de Shanghaiens, n'a pas connu ses parents, morts accidentellement avant sa naissance. Il a grandi entre l'affection de sa mère porteuse et la défiance de Daisuke, qu'il considère comme son père. Jusqu'au jour où ce dernier lui révèle le secret de sa naissance et l'existence de sa soeur, restée en Chine. Kei entreprend dès lors de partir pour Shanghai, décidé à relier le fil de ses origines. Jiazoku : de « jia » en chinois et « kazoku » en japonais, deux mots qui signifient « famille ».

Sur fond de trafics et d'exploitation humaine, Maëlle Lefevre, dix-neuf ans, explore dans ce premier roman émouvant l'amour idéal qui unit parents et enfants (Amazon)
Mon avis : 
Il s'y passe beaucoup de choses à Kabukichô, quartier nocturne où pullule la pègre et les pervers. En effet, c'est la triste réalité, le monde des Yakuzas et le trafic d'enfants y est bien décrit. Au Japon, les Chinois et les Coréens ont souvent leur destin lié aux mafieux afin de pouvoir s'en sortir. L'argent les salit et ne leur donne pas forcément le bonheur en monnaie d'échange. 

Ma note : 4/5

Liberté conditionnelle = Akira Yoshimura

 Kikutani vient de passer plus de quinze ans en prison quand il est libéré pour bonne conduite selon le principe de la libération conditionnelle. Comme l'exige la loi, il est mis sous la protection d'un tuteur qui va l'accompagner durant ses premiers mois de réinsertion. Inquiet, perturbé par sa nouvelle situation, Kikutani a du mal à retrouver son autonomie, d'autant plus qu'il s'était parfaitement adapté à la détention. Mais il trouve un emploi, et se compose peu à peu un quotidien acceptable. Alors que son comportement est exemplaire, une proposition lui est faite, censée lui garantir une existence normale, qui le renvoie à son passé précarcéral... Ecrit dans une langue limpide et acérée, ce roman fascinant plonge au coeur de la dérive névrotique d'un homme détruit, dont le libre arbitre est anéanti par ses pulsions autant que par sa soumission à l'ordre. (Amazon)

Mon avis : 

C'est une terrible histoire !! Comme quoi, ce qui est inscrit dnas les profondeurs du subconscient peut rejaillir... il suffit d'une fraction de seconde pour que tout bascule. 

Ma note : 3/5

Va où ton coeur te porte = Suzanne Tamaro


Seule dans sa maison battue par les vents d'hiver, une vieille femme qui n'a plus que quelques mois à vivre écrit à sa petite-fille.

Elle souhaite resserrer les liens distendus par les aléas de l'existence. Pour cela, elle n'a que des mots. Des mots d'amour, des mots qui l'entraînent à évoquer sa propre vie. Elle raconte son enfance solitaire, son mariage de raison, la mort tragique de sa fille, et parle pour la première fois du seul homme qu'elle a aimé.

Quinze lettres pour dire qu'il faut faire confiance au destin et écouter son coeur.

" L'enfance et la vieillesse se ressemblent, dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé. " Susanna Tamaro (Amazon)

Mon avis : 

Une lecture intense et profonde qui nous fait prendre conscience de la vie, de ce qu'elle est avec tous ses remords, ses peines et ses joies. 
Un coup de coeur !!

Ma note : 5/5 ++ 


Je te promets la liberté = Laurent Gounelle


Avec son nouveau roman à suspense,  Laurent Gounelle vous entraîne au cœur d’une  histoire exaltante dans laquelle  vous allez vous perdre… et vous retrouver.
  Imaginez  : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous  ?
Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…

C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, l’héroïne de cette histoire  : confrontée à l’échec, à la séparation, à la trahison, mais aussi au bonheur, à la joie, à l’amour, elle s’embarque alors dans un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres. (Amazon)

Mon avis : 
Ce livre nous dévoile les différentes facettes de personnalités existantes et cela nous laisse à réfléchir d'autant plus qu'on arrive à se retrouver. Nos défauts nos qualités, tout y est !! A nous de voir quelle personnalité adopter pour construire sa paix et son royaume. Mais parfois, il vaut mieux rester dans l'humilité du coeur....
Pas mal du tout, ce roman !! 

Ma note : 4/5

dimanche 19 avril 2020

Ghost in Love = Marc Levy


Ils ont trois jours à San Francisco.
Trois jours pour écrire leur histoire.

Que feriez-vous si un fantôme débarquait dans votre vie et vous demandait de l’aider à réaliser son vœu le plus cher ?
Seriez-vous prêt à partir avec lui en avion à l’autre bout du monde ? Au risque de passer pour un fou ?
Et si ce fantôme était celui de votre père ?

Thomas, pianiste virtuose, est entraîné dans une aventure fabuleuse : une promesse, un voyage pour rattraper le temps perdu, et une rencontre inattendue.

Digne des plus belles histoires de Capra et de Billy Wilder, Ghost in Love donne envie de croire au merveilleux. (Amazon)

Mon avis : 
Une lecture légère et sympa. J'aime toujours ses romans, ils me permettent de me détendre et de m'évader un peu. 

Ma note : 3.5/5

Salina, les trois exils = Laurent Gaudé


Quand Salina meurt, il revient à son fils, qui a grandi seul avec elle dans le désert, de raconter son histoire, celle d’une femme de larmes, de vengeance et de flamme. Laurent Gaudé réinvente les mythes pour écrire le geste d’une héroïne lumineuse et sauvage. (Amazon)

Mon avis : 
J'ai été subjuguée par ce récit qui nous emporte très loin dans le désert, dans ces tribus d'Afrique dont on ne soupçonne même pas l’existence. Ce n'est pas qu'un récit, il nous met nos 5 sens en ébullition. J'ai adoré et je pense que je lirai d'autres romans de cet auteur. 

Mon avis : 5/5

Dans le murmure des feuilles qui dansent = Agnès Ledig


Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l'écriture.
Thomas raconte des histoires merveilleuses d'arbres et de forêt pour mettre un peu de couleur dans la chambre d'hôpital de Simon, un garçon lumineux et tendre.
Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ?
Dans ce nouveau roman, Agnès Ledig noue une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d'elles-mêmes et nous rappellent, dans une nature à la fois poétique et puissante, que la vie est plus forte que tout.(Amazon)

Mon avis : 
Toujours autant de tendresse et de sensibilité. Un auteur dont on ne se lasse pas. 

Ma note : 4/5

Les gratitudes = Delphine de Vigan

«  Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. 
Et la peur de mourir.  
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas.  »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent  : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé  de la suivre. (Amazon)

Mon avis : 
comment parler de ce roman? Il est tellement authentique et triste à la fois. Il nous fait prendre conscience combien la solitude peut peser sur une personne et combien la parole est importante? Les mots sont liés à des souvenirs qui s'envolent avec eux. 

Ma note : 4/5 

Les sept lois spirituelles du succès - Demandez le bonheur et vous le recevrez = Deepak Chopra


" La réussite revêt plusieurs aspects. La richesse matérielle n'est que l'un d'entre eux. Car, bien plus qu'une destination, la réussite est une direction. L'abondance matérielle, dans toutes ses expressions, rend le voyage plus agréable. Mais une vraie réussite inclut aussi la santé, l'énergie, l'amour de la vie, l'harmonie des relations, la liberté de créer, la stabilité émotionnelle et psychologique, le bien-être et la paix de l'esprit. Et pourtant, toutes ces joies ne nous satisferont pas si, au fond de nous, nous ne cultivons pas les graines de la divinité... Réussir veut dire rencontrer le divin, où que nous allions et dans tout ce qui nous entoure, dans les yeux d'un enfant, dans la beauté d'une fleur, dans le vol d'un oiseau... " En sept lois simples mais rigoureuses, le Dr Deepak Chopra nous donne les clés du succès dans tous les domaines. C'est-à-dire les clés de la sagesse et du... vrai bonheur. (Amazon)

Mon avis: 
Voilà un livre qui m'a beaucoup parlé et qui m'a fait voir les choses sous un autres angle. Il m'a fait comprendre qu'il ne servait à rien de se projeter et qu'il valait mieux faire confiance à l'instant présent pour mieux envisager l'avenir. Bref... je vous le recommande vivement. 

Ma note : 5/5

Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même = Lise Bourbeau


Ce livre démontre que tout ce que nous vivons provient principalement de cinq grandes blessures de bases. Grâce à ce livre et à une description très détaillée (physique, émotionnelle et mentale) de chacun des cinq masques que nous créons pour cacher ces blessures, vous arriverez à identifier la vraie cause (blessure) d'un problème précis dans votre vie. (Amazon)

Mon avis: 

C'est très instructif. Je ne suis pas toujours d'accord avec ses constats mais néanmoins ces informations nous aident à reconnaître les blessures de chacun. L'auteur nous permet de nous regarder un peu mieux et d’accepter certaines blessures que nous refoulons peut-être. 

Ma note : 3/5

Il était une lettre = Kathryn Hughes

Manchester, 1973. Tina, secrétaire dans une compagnie d’assurances, est bénévole dans une boutique caritative le samedi. Cette activité lui permet d’échapper quelques heures à son mari, Rick, violent et alcoolique. Alors qu’elle trie de vieux vêtements, dans la poche d’une veste de costume, elle met la main sur une lettre jamais ouverte ni postée. C’est une demande en mariage, datée de septembre 1939. Émue, Tina décide de retrouver la destinataire de ce courrier, Chrissie, pour le lui remettre. Une simple enveloppe peut-elle contenir la clé du bonheur ? Et le chagrin d’une femme saurait-il illuminer la vie d’une autre ?

À plusieurs décennies d’intervalle, deux histoires d’amour brisées en plein vol, deux destins de femmes au cœur meurtri. Un roman bouleversant. (Amazon)

Mon avis : 

Un vrai coup de coeur !! Une histoire qui m'a fait plus souvent pleurer que rire mais tout se tient et tout est tellement réaliste. Une romance qui peut arriver à tout le monde. 
Bien écrit et bien ficelé, on le commence et on ne lâche plus le livre.

Ma note : 5/5 Coup de coeur !! 

dimanche 12 avril 2020

Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler = Luis Sépulveda

Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler. Tour les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ses promesses insolites.

A travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la

solidarité, la tendresse, la nature et la poésie.  (Amazon)

Mon avis : 
Quelle poésie et quelle tendresse !! Un livre qui vous réconcilie avec le manque de confiance et vous et l'amour. 

Ma note : Un grand coup de coeur !! 

La dame à la licorne = Tracy Chevalier



Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Surpris d'avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l'artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s'éprend.
La passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes.
En élucidant le mystère d'un chef-d'œuvre magique, Tracy Chevalier ressuscite un univers de passion et de désirs dans une France où le Moyen Âge s'apprête à épouser la Renaissance. (Amazon)

Mon avis :

J'ai adoré cette lecture où pas à pas on avance dans la confection de la tapisserie. Au fur et à masure que l'on avance dans l'histoire, on voit l'oeuvre se réaliser. Très belle écriture !

Ma Note : 4/5

L’Agence Pendergast = Christophe Lambert



L’Agence Pendergast est une organisation très secrète cachée sous Ellis Island. Sa spécialité est de repérer et d’intercepter grâce à ses supers agents chaque créature paranormale qui arrive dans le flot des immigrants. Sean Donovan, un jeune voleur de rue, filou et intrépide, pourrait bien être la nouvelle recrue de l’Agence et faire équipe avec Joe l’Indien cogneur et Célia la liseuse de cartes. (Amazon)

Mon avis : 

La littérature jeunesse a le don de me détendre. Toujours bien écrit, on y sent malgré tout la bienveillance. L'histoire est sympa et nous donne envie de plonger dans la suite !

Ma note: 4/5

Le chat du Dalaï Lama = David Michie


Un chaton famélique est arraché des bidonvilles pour être transporté vers un somptueux sanctuaire par nul autre que le dalaï-lama. Ses yeux bleus, saisissants, découvriront bientôt tout de la vie du grand maître bouddhiste : une sagesse éternelle qui ne se révèle que dans les moments de grande tranquillité entre l'homme et l'animal.
Vous suivrez le chat de Sa Sainteté tandis qu'il se frotte contre les vedettes de Hollywood, qu'il enseigne aux pieds des maîtres tibétains, et qu'il apprend ce qu’est la vie d'un bodhisattva au XXIe siècle. Vous comprendrez aussi pourquoi le statut de félin offre un point de vue unique sur la fragilité et la beauté qui résident en chaque être humain.


Le chat du dalaï-lama est léger et amusant, mais renferme aussi des leçons spirituelles qui ne manqueront pas d'alimenter votre curiosité et votre réflexion. (Amazon)

Mon avis : 
Quel régal !! Ce chat, ce Lama, cette ambiance et ces paroles de grande sagesse ! Une lecture apaisante qui nous apporte un peu (beaucoup!) de sérénité. C'est bien écrit en  p lus !! A lire sans modération !

Ma note : 5/5 (coupe de coeur!)

Tolyo Vice = Jake Adelstein


Quand Jake Adelstein intègre en 1993 le service Police-Justice du plus grand quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun, il n'a que 24 ans et il est loin de maîtriser les codes de ce pays bien différent de son Missouri natal. À Tokyo, il couvre en étroite collaboration avec la police les affaires liées à la prostitution et au crime organisé. Pour cela, il n'hésite pas à s'enfoncer dans les quartiers rouges de la capitale, dans les entrailles du vice et de la décadence. Approché par les yakuzas, il devient leur interlocuteur favori tout en restant un informateur précieux pour la police. Une position dangereuse, inédite et ambivalente, aux frontières du crime, qui incite Jake Adelstein à entrer dans un jeu dont il ne maîtrise pas les règles. (Amazon)

Mon avis : 

Vous avez envie de connaître le vrai visage du Japon ? Je vous conseille de vous plonger dans les tribulations de Jake. Il ne ment pas, il vous décrira la vie de l'ombre telle qu'elle existe. Les mots sont bien choisis et éclatants de vérité.  Cela a l'air d'un thriller fictif ou anodin mais il faut vous dire que tout ce qu'il raconte est réel. Bonne lecture!! 

Ma note : 5/5 (pour sa justesse)

jeudi 26 mars 2020

Les porteurs d'eau = Atiq Rahimi

11 mars 2001 : les Talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan. Le même jour basculent la vie d'un porteur d'eau à Kaboul et la vie d'un exilé afghan entre Paris et Amsterdam (Amazon)

Mon avis : 

Atiq Rahimi est un auteur que j'affectionne. Ses mots sont touchants, ses phrases sont poétiques et le contenu tellement triste mais si réalistes. Jamais il ne vous mentira et c'est ce que j'apprécie chez cet auteur. 
Ce roman est digne de lui. Il relate avec tant de silence la souffrance que renferme chaque personnage. "Les porteurs d'eau" est sans doute celui que j'ai moins aimé et pourtant...  

Ma note : 3/5

Les billes du Pachinko = Elisa Shua Dusapin

Claire, qui vit en Europe, passe l’été à Tokyo chez ses grands-parents. L’objectif de plus en plus lointain de ce séjour est d’emmener ces derniers en Corée renouer avec leur pays qu’ils ont fui pendant la guerre civile il y a plus de cinquante ans.
Claire partage son temps entre le quartier coréen de Tokyo, l’appartement des grands-parents et le monde de la petite Mieko, dont elle doit s’occuper pendant les vacances d’été japonaises.

L’écriture précise et dépouillée d’Elisa Dusapin parvient à plonger le lecteur dans une atmosphère intime de douceur et de violence feutrée. Elle excelle à décrire l’ambivalence propre aux relations familiales : les cruels malentendus comme l’amour entre les personnages sont d’une puissante justesse.

Née en 1992 d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Pour son premier roman paru aux Editions Zoé, Hiver à Sokcho elle reçoit le Prix Walser, le Prix Alpha, le prix Régine Desforges, et est lauréate de l’un des prix Révélation de la SGDL.

Mon avis :
Si vous trouvez que le rythme est lent, c'est adapté à la situation et au climat du pays... tout est lent en été. J'ai trouvé ce roman juste d'un point de vue historique et aussi dans la mentalité des personnages. 
Le rythme est surprenant mais l'histoire se laisse découvrir. 

Ma note : 4/5

mercredi 25 mars 2020

Le mal noir = Nina Berberova

Le mal noir
Nina BERBEROVA


Née à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Son oeuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985 et la publication de L’Accompagnatrice. Nina Berberova a également écrit des ouvrages biographiques dont le plus connu est à coup sûr C’est moi qui souligne, son autobiographie. Toute son oeuvre a été publiée par Actes Sud.

4e de couverture :


Un homme cherche à réunir la somme nécessaire pour poursuivre son exil de Paris vers New York. Au mont de piété il dépose une paire de boucles en diamant, mais l’une d’elle est invendable, elle a le mal noir. Avec ce roman paru pour la première fois en 1989 en français, Nina Berberova pousse l’ellipse comme jamais et la métaphore à un point d’excellence ultime où le moindre détail illumine l’obscure absurdité du destin.

Mon avis : 
En effet, voilà un roman concis et surtout plein de Force grâce aux ellipses employées par l'auteur. On est comme "aspiré" par l'histoire...

Ma note : 3.5/5





dimanche 22 mars 2020

Aimer tue = Marcela Lacub

Le premier roman de Marcela Iacub se présente comme un « faux » : le livre posthume qu'aurait laissé après sa mort le psychiatre Jean-Luc Jamet. Un faux livre mais un vrai roman, où le comique le dispute au tragique, où ? à la manière de Marie-France Hirigoyen dans Le Harcèlement moral ? le fameux Jean-Luc Jamet raconte huit cas clinique qui sont autant d?histoires d?amour qui finissent mal, très mal. Aimer tue, aimer certains individus, dangereux ou cruels, peut nous détruire et saccager notre vie amoureuse. Ainsi Jean-Luc Jamet se bat-il pour une société plus juste dans laquelle l?amour serait prohibé et ses victimes protégées par des lois qui feraient régner une justice arbitraire et totalitaire. La personnalité diabolique de Jean-Luc Jamet agit sur son lecteur et le transforme peu à peu en un pervers moral. On se surprend dès lors à surveiller les faits et les gestes de chacun, de chaque proie, de chaque bourreau. Qui aime perd, nous dit ce livre, qui nous révèle au passage autant de leçons que de conseils pour éviter de sombrer dans l'amour absolu. Ou, bien pire au contraire, et c'est la force étrange et maléfique de ce texte, pour accepter de sombrer, si tel est notre désir amoureux.

Mon avis : 
Terrifiant tous ces cas clinique, tous ces pervers.... frissons garantis pour les plus sensibles

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...