mardi 18 septembre 2012

Si c'était à refaire...

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s'effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement… à couper le souffle.  (Amazon)

Mon avis : 
Sympa et terrifiant à la fois. Le côté historique nous glace un peu le sang mais l'idée de la remontée du temps du personnage principal rend la lecture agréable. On s'y perd par moment mais sans plus. L'auteur nous remet très vite dans le contexte. J'aime toujours autant les échanges des personnages sur le plan du dialogue. 

Ma note : 4/5

mardi 11 septembre 2012

Braquo


O. Marchal et D. Defendi - Flammarion 
Une histoire noire à souhait sur trois flics qui à la suite d'une série d'evenements vont passer de l'autre côté du miroir. Du sang, de l'argent, et de l'adrénaline pour un polar survolté et acide ! (fnac)

Présentation de l'éditeur
Braquo, c'est des gamins de 14-15 ans qui attaquent les fourgons blindés à coup de gaz lacrymogène. Braquo, ce sont les trente premières secondes de terreur dans les yeux des convoyeurs. Braquo, c'est sentir pendant quelques instants l'éternité dans ses veines. Braquo, c'est l'histoire d'un flic, Eddy Caplan, qui décide de venger son meilleur ami. Quitte à basculer de l'autre côté. Braquo est le premier polar signé Olivier Marchai et David Defendi. (Amazon)
Biographie de l'auteur
Ancien policier, devenu acteur et scénariste, Olivier Marchal est aujourd'hui réalisateur. On lui doit notamment Gangsters et 36 Quai des Orfèvres. Il a écrit la série Braquo pour CANAL+ qu'il a réalisée avec Frédéric Schoendoerffer. David Defendi est l'auteur de L'Arme à gauche (Flammarion, 2008), un récit sur deux agents des services secrets après mai 68.  => j'ai prévu de le lire!!

Mon avis : 
Wouah, ça déménage!!!! Un coup de coeur, oui, je crois que c'en est un. La violence de ce monde est transmise avec brio à travers les mots. C'est violent mais pas insupportable. Révoltant ? Oui, un peu. On y retrouve un peu l'ambiance de Thierry Jonquet et de Jean-Marc Souvira. Je ne suis pas une adepte de "romans policiers" mais j'adhère tout à fait à ce style surtout quand les ouvrages ont reçu le prix du "quai des Orfèvres". Ça vaut le détour!! Et j'en redemande!! 

Ma note : 
5/5 +

L'Ultime secret


Qu'est-ce qui nous motive ?
«C'est au coeur de notre cerveau qu'il faut chercher la source de tous nos comportements», estime Samuel Fincher, un brillant neurologue cannois.
Le problème, c'est que Samuel Fincher meurt d'extase amoureuse dans les bras d'une top model danoise, le soir même de sa victoire au championnat du monde d'échecs.
Samuel Fincher avait-il trouvé au fin fond de nos crânes un secret qui devait rester caché ? Peut-on mourir de plaisir ?
Deux journalistes scientifiques parisiens, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, veulent en savoir plus sur ce décès étrange. C'est donc sur la Côte d'Azur qu'ils vont mener l'enquête, de la morgue de Cannes à un étrange asile psychiatrique où les fous sont utilisés pour leurs talents particuliers. Ils vont aller de surprise en surprise jusqu'à l'extraordinaire dénouement basé sur une découverte scientifique peu connue mais réelle.
Après l'enquête sur les origines de l'humanité (Le Père de nos pères), c'est cette fois sur les mécanismes de l'esprit et la compréhension du fonctionnement de notre cerveau que nous invite à réfléchir ce nouveau roman de Bernard Werber, mêlant suspense, humour, science et aventures.

Il y a 2 millions d'années : le cerveau humain conçoit l'outil, qui démultiplie son efficacité.
Il y a 50 ans : il élabore les premiers programmes d'intelligence artificielle.
Il y a 5 ans : les machines arrivent à penser seules.
Il y a une semaine, un cerveau humain aidé d'un ordinateur accède à " l'Ultime secret "…

Mêlant suspense, connaissances scientifiques et aventures, ce grand roman de Bernard Werber nous entraîne au cœur d'un continent mystérieux et fascinant : le cerveau humain. (Amazon / Fnac)

Mon avis : 
Une lecture ultra intéressante qui nous fait comprendre le mécanisme de ce moteur crânien. Le cerveau et ses multitudes de fonctions secrètes. A aucun moment je ne me suis ennuyée. Sincèrement ? Lisez-le... le côté scientifique du sujet est atténué par la petite histoire que l'auteur nous expose en parallèle. 

Ma note : 4/5

Hamaguri


Présentation de l'éditeur
Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli. (Amazon)

Mon avis : 
Toujours aussi agréable à lire et toujours aussi émouvant. 
Je crois que cet auteur est un COUP DE COEUR pour moi. 

Ma note : 5/5

Zakuro


La dernière fois que Tsuyoshi Toda vit son père, c’était en 1942, alors que ce dernier partait travailler en Mandchourie avec sa famille. Étudiant, le jeune Toda restait à Tokyo pour y poursuivre ses études avant d’être mobilisé aux Philippines. Une fois revenu de la guerre, le fils retrouva sa famille, mais sans le père, envoyé aux travaux forcés en Sibérie par les Soviétiques qui occupaient la Mandchourie. Sa mère, folle d’inquiétude, attendait désespérément le retour de son mari.
Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l’Alzheimer, Tsuyoshi apprend que son père serait toujours en vie : il aurait changé de nom, se serait remarié et possèderait un restaurant appelé Zakuro (pomme grenade) dans une ville près de Tokyo. Quand le lien est retissé et que le père accepte de rencontrer son fils en secret, c’est pour remettre à Tsuyoshi une longue lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition : à son retour de Sibérie où il a subi les injustices d’un contremaître tyrannique, un accident s’est produit sur le bateau qui les ramenait au Japon, accident qui a brisé le cours de sa vie.
Mais ces secrets incriminants, le fils doit-il les partager avec sa famille, et notamment avec sa mère qui, même dans sa démence précoce, entretient toujours, dans de furtifs éclairs de lucidité, l’espoir de revoir vivant l’amour de sa vie ? (Fnac)

Mon avis : 
La plume de cette auteure est toujours aussi délicate, aussi pudique. Les douleurs du coeur et les souffrances de l'âme sont décrite avec une telle délicatesse que la lecture de cette histoire vous bouleverse. J4apprécie les personnages qui sont très touchants. L'histoire de chaque individu est étroitement liée à l'Histoire que l'on a parfois (souvent?) volontairement tu.

Ma note : 5/5

dimanche 2 septembre 2012

Le meilleur ami de l'homme

Les vingt nouvelles jusqu'à présent inédites qui composent ce recueil restituent quelque cinquante années de création highsmithienne. Textes de jeunesse ou de la maturité, ce sont de petits bijoux littéraires, aux écrins finement ciselés par la patte si particulière d'une Patricia Highsmith qui maîtrise étonnamment son art dès son jeune âge. Comme à son habitude, l'ordinaire bascule dans l'extraordinaire, chacune des faiblesses des personnages est savamment exploitée avec un indéniable souci d'économie dramatique. Drôle mais souvent cruelle, égratignant au passage l'image édulcorée d'une Amérique forte de ses valeurs, Patricia Highsmith esquisse les personnages et les thèmes de prédilection qui hanteront ses grands romans. On y découvre notamment l'ébauche expiatoire d'un Tom Ripley ou des figures féminines proches dans leur construction de l'héroïne du Journal d'Edith.  (Amazon)

Mon avis : 
Je me suis régalée à lire chacune de ses nouvelles et ce... en piochant au hasard. Voilà un auteur que j'aime beaucoup. Ça change de ses romans policiers mais le côté descriptif au niveau psychologique reste succulent ^^ Ses personnages sont bien sculptés.

Ma note : 4/5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...