lundi 28 décembre 2015

Antigone = Jean Anouilh

L'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre.

Jean Anouilh.

Mon avis : 
Cela faisait vraiment très longtemps que j'avais envie de me replonger dans cette pièce de théâtre... 
Belle histoire tragique comme savaient le faire les "écrivains" de l'époque, remaniée par Jean Anouilh. 
Il faut relire l'oeuvre de Sophocle, c'est l'occasion !!

Ma note 4/5

En verve = Che Guevara

Quatrième de couverture
Qu'est-ce que la "verve" ? Pour la définir, les dictionnaires, comme le Grand Littré et le Petit Larousse, ont recours à une métaphore: "chaleur d'imagination", disent-ils... Bonheur d'expression qui surprend le lecteur, arrêté soudain par un "mot", une réflexion, une répartie, dont la justesse et la cocasserie inattendue le laissent ravi devant la page ouverte. Depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe. Bref, tous les grands créateurs et les virtuoses du langage. Mais elle n'apparaît pas seulement dans les oeuvres imprimées ; certains la confient à leur journal intime, ou la sèment en formules heureuses dans la conversation. Les plus brillantes (qui ne sont pas toujours les plus connues) sont rassemblées dans cette collection.

Mon avis : 
Petit recueil très appréciable qui nous permet de survoler la personnalité de cet homme...
Il y a des citations qui reflètent vraiment bien le révolutionnaire qu'il était, l'homme combattant l'injustice. 

Ma note : 5/5

samedi 26 décembre 2015

Terre et cendres = Atiq Rahimi

Un pont, une rivière asséchée dans un paysage désolé, la guérite d'un gardien mal luné, une route qui se perd à l'horizon, un marchand qui pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l'attente. Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan, pendant la guerre contre l'Union soviétique. Le vieil homme va annoncer à son fils qui travaille à la mine qu'au village tous sont morts sous un bombardement. Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des conjectures, des soupçons... C'est une parole nue qui dit la souffrance, la solitude, la peur de n'être pas entendu. Terre et cendres, porté à l'écran par Atiq Rahimi, a obtenu au Festival de Cannes 2004 le prix " Regard vers l'avenir ". (Amazon)

Mon avis :
L'écriture d'Atiq Rahimi est terriblement poignante. On retrouve le style de Syngué sabour (Pierre de patience) où tout est "pensée". Le narrateur s'adresse directement au personnage. Le "Tu" employé est très émouvant.
ce petit livre se lit vraiment vite mais l'intensité que l'on en ressent est profonde. La scène ne dure qu'à peine 24 heures et on a l'impression que cela dure toute une existence. Elle est là, la force du style de l'auteur. D2cidément, j'aime cet auteur.

Ma note : 5/5

mercredi 9 décembre 2015

Le voyage de Monsieur Perrichon = Labiche

Monsieur Perrichon a décidément tout de l'honnête bourgeois : la suffisance, l'ingénuité, l'ambition mondaine et une morale quelque peu soumise aux circonstances. Lorsqu'il part en voyage d'agrément avec sa femme et sa jolie fille Henriette, il n'imagine pas que les deux prétendants officiels de sa fille donneront à ce séjour une tournure rocambolesque. Qui, de Daniel ou d'Armand, saura s'attirer les faveurs de la fille, et surtout du père ? De rebondissements en quiproquos, Labiche dresse le portrait vivant et étrangement contemporain de la fatuité. Une comédie alerte et désopilante, considérée comme un chef-d'œuvre du genre. (Babelio)

Mon avis : 
Un Classique !! Je me suis bien amusée en lisant cette pièce de théâtre. Les dialogues sont, les situations sont très drôles. Je le classerai dans les Vaudeville... pas vous ? Il paraît que c'est un Boulevard... 
en tout cas,  une lecture sympa !! 

Ma note : 3.5/5

dimanche 29 novembre 2015

ROST, l'enfant des lieux bannis = ROST

Du tag au rap, l itinéraire chaotique d un « bad boy » 
devenu un citoyen engagé.

Chanteur et producteur de rap indépendant, Rost s est fait connaître du public et des médias avec son association Banlieues actives, créée pour inciter les jeunes à aller voter lors de la présidentielle de 2007. Depuis, il met sa jeune notoriété et sa rage contre l injustice au service d actions engagées, interpellant sans relâche les politiques et la société sur les quartiers difficiles. Il sait de quoi il parle, il en vient, et c est ce qu il raconte ici : comment un petit garçon ayant grandi dans les pires conditions et un adolescent délinquant a su se sauver de la « peste des quartiers » le fatalisme, le manque d ambition, les rêves prémâchés, la désocialisation... 

Ni ange ni démon, mais canaille et lucide : à travers son histoire, Rost donne à lire la réalité des quartiers défavorisés mieux que n importe quel discours de sociologue. Né au Togo, il est séparé de ses parents à quatre ans. À onze ans, il débarque à Belleville où il rejoint sa famille entassée à onze dans un « taudis » de vingt-huit mètres carrés. À douze ans, il prend le nom de Rost et devient chef de bande du « crew » (groupe de tagueurs) le plus influent de la région parisienne : les CMP. Il fait les quatre cents coups au collège comme dans la rue, jusqu' au jour où, las des « embrouilles » sans avenir qui constituent son seul horizon, il choisit de se battre pour percer dans la musique, là où personne ne l attendait. Qu il nous raconte sa petite enfance au Togo comme un conteur africain, nous entraîne dans les couloirs de la station Louvre intégralement taguée en une nuit par son « crew », nous décrive les « flows » de ses premiers raps ou sa colère contre le candidat Sarkozy en 2007, le récit de Rost se distingue par son ton, qui ne laisse jamais indifférent, et par l attention qu il porte à l écriture, lui qui a « toujours refusé la misère culturelle et intellectuelle ». (Amazon)

Mon avis : 
C'était suite à l'écoute d'une émission de radio que ce Rost m'avait interpellée. Peut-être en le lisant comprendrais-je le mal-être qui réside chez ces jeunes enfants d'émigrés... 
Sa biographie est prenante quand il raconte ses périples, ses joies et ses peines lorsqu’il était encore au Togo. Arrivé en France, sa vie change du tout au tout... Je pense qu'avec moins d'énumération de ceci ou de cela, ce livre se serait mieux lu. Vers la fin, cela devenait un peu pénible. 
Ce Rost n'a pas les pieds dans le même sabot. Il s'est décarcassé dans la vie et il a surmonté un tas d'embûches!! Il voulait s'en sortir. 
Par contre je n'adhère pas du tout à ses tags ni à sa musique :(

Ma note : 2,5/5

samedi 21 novembre 2015

Un roman anglais = Stéphanie Hochet

1917, quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward d'embaucher par courrier pour sa garde d'enfant une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu'il s'agit d'un homme. Celui-ci va faire preuve d'un réel instinct maternel à l'égard de l'enfant, et finira pas susciter la jalousie d'Edward, qui pressent l'amour naissant entre George et Anna.
 Dans ce roman à la fois pudique et tourmenté, Stéphanie Hochet traite avec beaucoup de finesse le thème de l'ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans ce cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d'inquiets atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée.

 Stéphanie Hochet a longtemps habité en Grande-Bretagne, où elle a enseigné la littérature. Elle est l'auteur de plusieurs romans, dont Combat de l'amour et de la faim (prix Lilas, 2009) et d'un essai littéraire, Éloge du chat (2014). (Amazon)

Inspiré de la vie de Virginia Woolf, ce roman campe avec beaucoup de subtilité et de maîtrise l'atmosphère très particulière qui régnait en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale.
 Ce roman d'émancipation féminine est aussi un roman sur la maternité. On y voit Anna, bourgeoise lettrée du Sussex, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuader son mari Edward d'embaucher par petite annonce une garde d'enfant prénommé George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu'il s'agit d'un homme. Celui-ci va faire preuve d'un réel instinct maternel à l'égard de l'enfant, et finira par susciter la jalousie d'Edward, qui pressent l'amour naissant entre George et Anna.
 La narration pleine de charme, à la fois pudique et tourmentée,de Stéphanie Hochet lui permet de traiter avec finesse le thème de l'ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans un cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d'inquiets atermoiements qui dominait en Angleterre lors de cette période troublée. (Babelio)

Mon avis :
Roman écrit à la première personne. On glisse dans l'esprit de la narratrice qui nous fait vivre ses états d'âmes, ses questionements.
La relation à l'autre est le sujet qui est traité. Le rapport mère/enfant, le lien ou les liens qui nous font poser un tas de questions sur l'autre.
On sent que des choses sont étouffées, cachées, non dites. On sent aussi qu'il y a de la retenue, de la comparaison. Tout coule, tout glisse, tout semble être dnas l'observation mais aussi....
Je vous laisse découvrir ce petit roman qui se lit assez rapidement. Les châpitres sont courts mais intenses avec de la fragilité.

Ma note : 4/5

Le grand cahier = Agota Kristof

Présentation de l'éditeur
Dans la Grande Ville qu’occupent les Armées étrangères, la disette menace. Une mère conduit donc ses enfants à la campagne, chez leur grand-mère. Analphabète, avare, méchante et même meurtrière, celle-ci mène la vie dure aux jumeaux. Loin de se laisser abattre, ceux-ci apprennent seuls les lois de la vie, de l’écriture et de la cruauté. Abandonnés à eux-mêmes, dénués du moindre sens moral, ils s’appliquent à dresser, chaque jour, dans un grand cahier, le bilan de leurs progrès et la liste de leurs forfaits.
Le Grand Cahier nous livre une fable incisive sur les malheurs de la guerre et du totalitarisme, mais aussi un véritable roman d’apprentissage dominé par l’humour noir. (Amazon)

Mon avis :
De la cruauté et de la méchanceté autant présente... est-ce possible ?
J'ai eu du mal avec cette lecture que j'ai très vite terminée. Je n'ai pas bien saisi le message qu'a voulu nous délivrer l'auteur. La déchéance ? Le désespoire qui pousse à faire le Mal ?  Dénoncer la guerre et la rendre coupable de tous ces actes ?
Drôle d'oeuvre qui laisse un goût amer une fois la lecture achevée.

Ma note : 2,5/5

dimanche 15 novembre 2015

Coeur de cristal = Frédéric Lenoir

En conteur autant qu'en philosophe, Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes : siège de l'amour, siège aussi de la peine et du deuil. Un conte universel à destination des enfants, de leurs parents et de leurs grands-parents. (Amazon)

Mon avis : 
Ce conte m'a enchantée et apporté la paix dans mon cœur. L'auteur a un réel dont de conteur. Chaque ligne est douceur, enchantement et chaque page est tendresse, émerveillement. 
Ça fait du bien d'avoir ce genre de lecture quand le monde actuel gronde et saigne. 

Ma note : 5/5 ++ coup de coeur !! 

mardi 10 novembre 2015

Vita Brevis = Jostein Gaardner

Dans une librairie de Buenos Aires, une liasse de feuillets manuscrits très anciens est découverte. Il s'agit d'une longue lettre d'une certaine Floria Emilia, adressée à Aurèle Augustin (l'auteur des Confessions). Floria, qui vécut avec Saint Augustin une véritable passion, fut finalement rejetée par ce dernier. Et l'amante révoquée ne sait comment reconquérir celui qu'elle aime : ma rivale n'était pas une autre femme et je ne pouvais pas la voir, elle était un concept philosophique... Elle était la rivale de toutes les femmes, l'ange de mort de l'amour. Jostein Gaarder, l'auteur du Monde de Sophie, nous livre ici un portrait de Saint Augustin, étayé par des passages des Confessions, où le célèbre philosophe n'a pas forcément le beau rôle... (Amazon)

Mon avis : 
C'est le moins qu'on puisse dire ! Non, il n'a pas le beau rôle, notre illustre St Augustin. Heureusement, finalement, que Floria est là pour nous dévoiler le vrai visage d'Aurèle son amoureux d'antan. Chaque page, chaque ligne, chaque tournure est un délice. Floria ne mâche pas ses mots et parvient avec grandeur et dextérité à nous décrire un Aurèle Augustin dans son apparat le plus simple. ce qu'il était avant de devenir "Saint Augustin". Elle lui fait manger ses "Confessions" jusqu'à ce qu'il en ait une indigestion... en supposant que ce dernier se soit penché sur les écrit de son ancienne compagne. 
Floria a beaucoup d'humour mais elle sait toucher là où sa fait mal. 

Ma note : 5/5++ Coup de coeur

dimanche 25 octobre 2015

Etrange destin d'un poupon = Yoli Médura



Agota visite sa famille en ex-Yougoslavie, elle voyage avec le Simplon Orient Express. A son retour, ses projets sont contrariés, les imprévus s’accumulent. Deux ans plus tard, un événement perturbe les habitants d’un petit village à la frontière hongroise de l’ex-Yougoslavie. Deux enfants se rencontrent, nous les suivons dans les moments clés de leur vie. Avec eux, nous découvrons la vie d’un village et ses coutumes à cette époque.En France, après le retour d’Agota, sa mère, le rêve d’une petite fille se transforme en cauchemar. À l’âge adulte, cette histoire la rattrapera. Ce poupon, Baba, est au centre d’un roman qui évoque le deuil, celui du pays d’origine, celui de l’enfant imaginaire et réel. Il aurait pu s’intituler : De quel bébé s’agit-il ?

Mon avis : 
Ma chère Yoli... je suis vraiment très heureuse d'avoir lu ce petit livre qui m'a comblée ! Quelle plume !! Une force tranquille s'y dégage.. un peu comme celle d'Agota. Les passages où tu racontes son périple en train est une pure merveille. 
L'univers décrit y est apaisant, jovial mais parfois intrigant ou triste. 
En tout cas bravo !!!! 
A quand le deuxième roman ? Merci pour ces bons moments de lecture !
C'est une oeuvre que je recommande chaudement ! 

Ma note : 5/5


Catherine tome 1 = Juliette Benzoni

Catherine Legoix, fille d'un orfèvre sur le Pont-aux-Changes, aime désespérément Arnaud de Montsalvy. Elle épouse le grand argentier du duc de Bourgogne, Philippe le Bon, pendant la pire période de la guerre de Cent Ans. Le destin va s'acharner sur Catherine qui va poursuivre aveuglement son rêve d'amour. (Amazon)

Mon avis : 
Du suspens, de l'action, de l'amour... jusqu'au bout du bout et ça continue (j'imagine) dans le tome 2 que j'ai hâte de lire et que je lirai très bientôt !
Un vrai bijou ce roman et bien documenté ! Certes, on s'y perd un peu dans l'Histoire et les différents personnages (non fictifs!) mais "Le Moyen Âge pour les nuls" dans une main et Catherine dans l'autre, tout se passe bien !! 
C'est une période un peu complexe mais ô combien passionnante que ce Moyen-Age. Au départ, le côté historique m'avait freinée mais une fois que l'on est plongé dans l'histoire, plus rien ne nous arrête !

Ma note : 5++/5 coup de coeur !

Au commencement était le verbe... ensuite vint l'orthographe ! = Bernard Fripiat

Présentation de l'éditeur
L'orthographe, ses règles obscures et ses exceptions vous font souffrir ?
Rassurez-vous, c'est voulu !

Comment pourrait-il en être autrement dans un pays à l'histoire si tumultueuse ? Comme la France, notre orthographe a traversé les siècles en empruntant des voies détournées, sans craindre détours et autres pirouettes.

Il fallait un Belge comme Bernard Fripiat pour raconter cette histoire avec un humour et une irrévérence qui déculpabiliseront les pires cancres. En une centaine de pourquoi, il explique l'origine de chaque difficulté et raconte la folle épopée d'une orthographe que le monde entier nous envie...
Biographie de l'auteur
Historien passionné par la langue française, Bernard Fripiat anime depuis vingt ans des stages d orthographe en entreprise. Auteur dramatique, il est également comédien et chroniqueur radio. (Amazon)

Mon avis : 
Un vrai moment de plaisir !! Hilarant !! On comprend mieux pourquoi le français est une langue aussi complexe avec ses exceptions des exceptions.... Je me suis entendu pousser des "oooh!! aaah!!" au fil des lignes !! Je ne vous cache pas que c'est à cause, en grande partie, de ces hommes "trop intelligents" que nous en sommes arrivés là... Merci messieurs, que serait devenu le français sans Vous!!... il fallait qu'ils se mettent d'accord sur une règle, jusque là tout va bien, mais il a fallu qu'il y en ait qui viennent mettre leur grain de sel !! Oui, oui messieurs les juristes et académiciens !!
Bref, lisez-le et vous jugerez par vous-même!! Vous m'en direz des nouvelles, s'il vous plaît !

Ma note : 5/5

Son mari a tué Massoud = Marie-Rose Armesto

Le 9 septembre 2001, le commandant Ahmed Shah Massoud est tué par deux kamikazes. Pour l'approcher, ils voyagent avec de vrais passeports belges mais sous de fausses identités. Ils se prétendent journalistes mais ce sont des terroristes. Grâce au témoignage exclusif de Malika, l'épouse belge de l'un d'entre eux, ce livre retrace le parcours des assassins, et souligne aussi le rôle joué par les épouses des kamikazes. Cette enquête met en évidence le rôle déterminant joué, dans le recrutement et la formation idéologique, par les réseaux occultes implantés dans la capitale de l'Europe.(Amazon)

Mon avis : 
Témoignage dérangeant qui met vraiment mal à l'aise. On se rend compte de la manipulation omniprésente dans ces communautés musulmanes que j'appellerais "sectes". Néanmoins, ce livre est à lire afin de comprendre certaines vérités dissimulées volontairement. 

Ma note : 4/5

dimanche 30 août 2015

Bacha Posh =Charlotte Erlih=

Elle vit comme un garçon, s’habille comme un garçon et passe, aux yeux de tous, pour un garçon.
C’est une bacha posh : une de ces filles élevées comme des fils dans les familles afghanes qui n’en ont pas.
À la puberté, elle doit redevenir une jeune femme. Mais quand on a goûté à l’action et à la liberté, comment y renoncer ? (Quatrième de couverture)

Mon avis :

Je m'attendais à lire davantage sur cette coutume des familles démunies de garçons.
On suit l'histoire de l'héroïne qui grandit sous son apparence de garçon mais la puberté lui change sa vie... l'approche psychologique est néanmoins intéressante.
Merci à MarieJo d'avoir fait voyager ce livre ;)

Ma note : 3,5/5

La licorne et les trois couronnes = Valérie Alma-Marie =

Présentation de l'éditeur
La Savoie en 1729. Intrépide cavalière, redoutable épéiste, la jeune Camille de Barsempierre découvre qu’elle est la petite-fille du roi de Piémont-Sardaigne, Victor-Amédée II. Un médaillon en forme de licorne en atteste. Son père, le prince héritier, est mort vingt ans plus tôt, victime d’un odieux complot. Menacée à son tour, la jeune fille part trouver refuge auprès de son illustre grand-père, qui lui demande de ne pas révéler son statut de princesse tant que les conspirateurs resteront impunis.
C’est donc sous une fausse identité que Camille découvre la vie de Cour, et intègre comme officier le prestigieux « Bataillon Royal ». Si bien que le séduisant chevalier Philippe d’Ambremont, gentilhomme aussi adroit aux armes qu’en amour, et chargé par le roi de son éducation militaire, ne voit en elle qu’une créature un peu singulière, dangereuse mais irrésistible...
Sur fond d’intrigues diplomatiques et militaires, va naître entre Camille et Philippe une passion tumultueuse, troublée par le secret de la jeune fille... Notre princesse parviendra-t-elle à démasquer les assassins de ses parents ? Accèdera-t-elle au trône de Sardaigne ? Son amour pour d’Ambremont trouvera-t-il son accomplissement ?
Valérie Alma-Marie signe ici une éblouissante série de cape et d’épée, dans la tradition des grands romans du XIXè siècle. Son héroïne, aussi à l’aise dans un univers d’hommes qu’à un bal de la Cour, poursuit au fil de trépidantes aventures sa quête du bonheur, avec un charme et une volonté qui ne laisseront personne indifférent.

Parfaitement documenté, écrit dans un style alerte, La Licorne et les Trois Couronnes, 2ème partie, est le deuxième volet prometteur d’une série de huit.
Attention, les tomes 1 et 2 de cette série sont la réédition du roman "La Licorne et LesTrois Couronnes" paru en un seul volume aux éditions Belfond en 1995. Et les tomes 3 et 4 sont la réédition du roman "Le Griffon de Pavie" paru en un seul volume en 1995 aux Editions Belfond. (Amazon)

Mon avis :
C'est toujours un réel plaisir de se retrouver plongé dans cette histoire en compagnie de Camille et de Philippe.
Histoire plus qu'agréable à lire et prenante.... un peu d'eau de rose... mais juste la dose qu'il faut pour être attendrie.

Ma note : 5/5

jeudi 6 août 2015

Bienvenue au paradis =Bernard Werber=

Le Paradis ? Un jour vous aussi vous y viendrez. Alors préparez-vous au Jugement dernier. Il y aura un avocat (votre ange gardien), un procureur (votre démon) et un juge (de préférence impartial). Mais les valeurs au Paradis ne sont pas les mêmes que sur Terre. Anatole Pichon va en faire l’amusante expérience. (Amazon)

Mon avis :
Bravo M. Werber !! encore une fois vous m'avez conquise! Quelle belle illustration de l'entre-deux vie.
On meurt, on voyage et.... ah, notre destin se retrouve entre les mains d'un juge, d'un procureur et de notre ange gardien qui essaie tant bien que mal de nous déculpabiliser de nos erreurs terrestres.
Une pièce de théâtre pertinente truffée d'humour !
Un vrai cou de cœur !!

Ma note : 5/5++

samedi 1 août 2015

Un accord incongru =Lhattie Haniel=

Présentation de l'éditeur
« Lhattie Haniel, une auteur de romance française qui gagne à être connue... Son roman est charmant, une jolie surprise ! Voilà une auteure de l’auto-édition que nous suivons depuis ses débuts, qui a su créer un univers douillet très personnel, une romance Régence à la française, avec un petit côté piquant qui n’est pas pour nous déplaire. Assurément, une romancière à suivre ! » Chronique de Claire SAIM pour ONIRIK.NET

Miss Dolly Green était anéantie par la demande du vieux duc. Ce marché, bien qu’incroyablement culotté, était peut-être le seul moyen pour elle de survivre. Elle venait de perdre son petit domaine et n’avait plus que sa beauté pour elle. Elle n’avait donc plus les moyens de rêver. Le bel Anton ne serait plus, à jamais, qu’un souvenir qu’elle pourrait chérir en secret... (Amazon)

Mon avis :

Tout d'abord je tiens à remercier l'auteure qui a eu la générosité de nous faire lire ses œuvres afin que nous les découvrions.
J'ai trouvé cette histoire plutôt bien tissée. La vie de Dolly ne nous laisse pas indifférent. Cette jolie jeune femme orpheline se retrouve dans une difficulté financière et espère trouver un bon parti pour sauver son domaine.
Au cours d'un long voyage elle rencontre l'Amour mais, passe son chemin, n'y croyant pas.
Bref, sa vie prend une tournure non désirée, Dolly est malheureuse et ne cesse de penser à cet homme qui l'a rendue femme.
Son histoire nous touche et nous espérons une fin heureuse pour Dolly. Cependant, j'ai un peu souffert à la lecture de cette Romance. Bien des maladresses rendent l'histoire "lourde", ce qui a eu le don de gâcher mon plaisir voire de m'agacer.
Un style meilleur m'aurait davantage aidée à apprécier cette lecture.

Ma Note : 2/5

mardi 21 juillet 2015

Labyrinthe = Kate Mosse =

Juillet 1209 : dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu’elle n’en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d’en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l’ancienne Egypte.
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien,qu’elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu’elle vient de déclencher une succession d’événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant…


Mon avis :

Deux époques qui ne font qu'une. Une histoire commencée il y a 800 ans, un mystère élucidé aujourd'hui. Le secret nous est livré à la fin du roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout. 
L'auteure nous fait voyager à l'époque des croisades où les Cathares, vivant alors dans la quiétude, se retrouvent confrontés aux Français et à l'Inquisition. Elle nous raconte également la passionnante histoire de Carcassonne sans fioriture aucune. 
Un pavé, certes, mais 940 pages de pur bonheur !


Ma note : 5/5++

mercredi 24 juin 2015

Drôle de Karma = Sophie Henrionnet

Présentation de l'éditeur
Joséphine est une trentenaire ordinaire. Jusqu’au moment où, en quelques jours, sa vie bascule : elle découvre la double vie de son petit ami et se fait licencier. Pour couronner le tout, sa voisine meurt sous ses yeux, victime d’une chute de pot de fleurs sur la tête ! Certains diraient que Joséphine a un mauvais karma, qu’elle enchaîne les catastrophes. Qu’à cela ne tienne : elle décide de quitter Paris pour conjurer le mauvais sort. Cap sur l’Angleterre. Mais là-bas non plus, la vie de Joséphine n’est pas un long fleuve tranquille. Au beau milieu d’une excentrique famille d’aristocrates, les choses prennent même une tournure franchement délirante. Drôle de karma, décidément… Un grain de folie, une bonne dose d’émotion et beaucoup d’humour. (Amazon)

Mon avis : 
Sincèrement ? Eh bien, je n'ai qu'un mot à dire... non deux ! 1) "Merci" aux filles du forum lecture "L'âme du livre" et 2) "Sympa" l'histoire.
On ne s'ennuie pas même si la fin est tant espérée avec... chuuuut.... et puis cette pauvre fille qui a la poisse, à la fin elle... chuuuut..... allez!! à vos bouquins!! Vous ne le regretterez pas car l'histoire est fraîche avec une pointe de "so british" qui vient ajouter un doigté extraordinaire à l'ambiance.

Ma note :  5/5

lundi 15 juin 2015

Le collier Rouge = Jean-Christophe Ruffin

Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame... Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité. Etre loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat ? (Amazon)

Mon avis : 
Voilà un auteur que j'apprécie énormément. Il y avait longtemps que je n'avais rien lu de lui. J'avais adoré "L'Abyssin" et la suite de ce roman. 
Celui-ci se lit très rapidement. Son écriture est toujours aussi fluide et d'une simplicité qui vous emporte dès la lecture des premières lignes. 
Cette histoire est touchante. Nous assistons à un interrogatoire d'un homme détenu en prison pour avoir commis un "grave" délit et ce chien qui ne nous quitte plus depuis le début de l'interrogatoire. Le juge va essayer de comprendre ce qui a poussé cet homme à agir ainsi. 
Très bien écrit avec beaucoup humilité, d'humanité. Ce sont aussi de belles pages d'Histoires relatant des épisodes de la Grande Guerre. 
un hommage ,à tous les chiens courageux qui ont vécu cet épisode. 

Ma note : 5/5

La joie en herbe = Claude Vincent

Transgressant la consigne «Pas de bête à la maison», Maya, jeune chienne folle, sans compter dépensière d'amour, entre sans crier gare dans la vie d'un homme qui n'était pas fait pour la recevoir. Écrivain, critique littéraire, l'homme est secret, rigide, économe de sentiments, corseté de certitudes, d'indifférence sèche. Lui et son épouse, vieux couple poursuivant sans trop d'illusions la route ensemble, viennent d'acquérir une maison dans le sud de la France.
 Propulsé en bout de laisse, le chien lui étant en quelque sorte un révélateur, repères chamboulés, cet homme découvre un monde que, les yeux fixés trop haut, il ignorait. Il voit se modifier son regard, prend goût au rire, découvre une tendresse et un émoi jusque-là inconnus. La porte s'ouvre sur cette part plus simple qu'il ne savait pas porter en lui.
 Tendre, drôle, lucide, une rencontre où fusionnent la folie joyeuse de la bête et l'acquiescement ébloui du maître.


L'auteur :
 Née à Aubenas, en Ardèche, Claude Vincent vit actuellement dans le massif du Pilat. Cela fait une vingtaine d'années qu'elle se penche sur des personnages tout à la fois ordinaires et hors du commun, amenés à la croisée des chemins à évoluer vers toujours plus d'humanité. (Amazon)

Mon avis :
Cet auteur a un style d'écriture un peu particulier qui m'a donné bien du mal à démarrer. Puis, quand apparaît la petite boule de poils tout va bien mais... oui, il y a un "mais" je ne me suis pas fait à son style. C'est dommage car il démontrait bien qu'un petit animal, aussi petit soit-il, peut changer la vie d'une personne alors renfermée dans ses idées reçues... j'y ai lu es analyses très intéressantes. 
Tentez la lecture et faites-moi part de votre opinion. 

Ma note : 2/5

samedi 6 juin 2015

Quai des ombres = Dominique Lecomte

Dominique Lecomte vous ouvre les portes des froids couloirs de l'institut médico-légal de Paris. Elle vous entraîne dans son quotidien, rythmé par les autopsies, les énigmes des corps – un suicide maquillé en meurtre, une fillette abattue à bout portant par son propre père... Une réalité qui, souvent, dépasse la fiction, un reflet de notre société qui inspire même les plus grands auteurs de thrillers. Des charniers de Sarajevo aux chambres froides de Paris, le récit d'un combat pour la dignité et la vie. (Amazon)

Mon Avis :
Carnet de bord d'un médecin légiste débordant d'humanité.
Certes, ce qu'elle nous raconte n'est pas des plus joyeux mais elle explique dans son livre l'extrême importance du rôle qu'elle joue. Elle permet de "livrer la vérité" aux proches qui viennent de perdre un être cher, à la police de comprendre ce qui est arrivé, si ce drame a été causé par une tierce personne ou si la mort a frappé naturellement. On rencontre des corps de nourrissons, de vieillards mais aussi des bouts corps dont on ne parviendra jamais à mettre une identité.
j'ai beaucoup aimé l'humilité de cette femme qui m'a permis de lire son livre jusqu'au bout. A chaque fois que je passe devant l'Institut médico-légal je ne puis m'empêcher de penser à elle...

Ma note : 5/5

samedi 23 mai 2015

Nous sommes leur paradis = Allison Dubois

Que se passe-t-il lorsque nous mourrons ? Où sont les disparus que nous aimons ? Le paradis existe-t-il ? Allison DuBois, médium réputée, nous invite à une incursion dans le monde invisible et prouve que l'au-delà existe bien. Grâce à des communications tangibles et touchantes, elle nous convainc que les esprits sont constamment présents, nous procurant amour et réconfort. Avides d'établir un contact, les morts utilisent un langage qu'Allison DuBois nous décrit précisément. Dans Nous sommes leur paradis, vous découvrirez comment reconnaître et interpréter signes, rêves, coïncidences et messages que les morts nous "envoient" pour nous assurer de leur existence. (Amazon)

Mon avis :
Allison Dubois, extralucide et médium communique avec l'au-delà. Elle a contribué à de nombreuses enquêtes. Elle a inspiré la série MEDIUM.
Dans cet ouvrage elle rassemble de nombreux témoignages de personnes qu'elle a aidées et raconte aussi ses  propres expériences. Son livre ne me laisse pas indifférente et me rassure plutôt quant à la vision que nous avons de la vie après la mort. La vie continue d'une certaine manière...
Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine redondance dans les propos...

Ma Note : 3,5/5

samedi 9 mai 2015

La squestrée de Poitiers = André Gide



Quatrième de couverture
Le 22 mai 1901, le procureur général de Poitiers apprend par une lettre anonyme que Mlle Mélanie Bastian, cinquante-deux ans, est enfermée depuis vingt-cinq ans chez sa mère, veuve de l'ancien doyen de la faculté des lettres, dans une chambre sordide, parmi les ordures. Comment cette affaire, où la culpabilité de Mme Bastian et de son fils semble évidente, put-elle aboutir à l'acquittement des inculpés ?André Gide démonte magistralement le dossier de cette affaire devenue légendaire. Et il conclut : «Ne jugez pas.»

Mon avis :

Un fait divers de l'époque fidèlement retranscrit par André Gide. On se rend compte que les horreurs ne datent pas d'aujourd'hui. Cette retranscription et l'analyse de l'enquête sont très intéressantes.

Ma note : 3,5/5

Le philosophe qui n'était pas sage = Laurent Gounelle

Une tribu au cœur de la forêt tropicale, reconnue peuple le plus heureux de la terre. Survient Sandro, jeune philosophe. Poussé par une vengeance personnelle, il fait le vœu de détruire l’équilibre de ses habitants et de les rendre malheureux à vie. Il va devoir affronter Elianta, une jeune femme qui se bat pour lui résister, déterminée à protéger son peuple. « La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l'entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions... Qu'avaient-ils fait pour mériter ça ? D'heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. » (Amazon)

Mon avis :

Un petit bijou qui nous pousse à réfléchir sur le devenir actuel de notre société de de nos mentalité. Laurent Gounelle se réfère beaucoup à Marc Aurèle, un étonnant homme politique, empereur romain, plus philosophe que guerrier.

"Aie à l'esprit que la force, l'énergie et le courage n'échouent pas à celui qui s'indigne et se fâche. Plus on se rapproche de l'impassibilité, plus on est fort. La colère trahit la faiblesse de même que l'affliction : toutes deux sont des blessures, des capitulations."

Je vous laisse méditer sur cette réflexion qui est on ne peut plus juste et toujours d'actualité.
Un coup de cœur comme pour le précédent "L'homme qui voulait être heureux.".
Deux œuvres non dénuées de bon sens et surtout pleines de sagesse et de vérité.

"Tu t'es donné du mal? s'étonna le héron. Alors pourquoi n'y renonces-tu pas pour recevoir du bien?"
"La meilleure manière de se venger des méchants c'st de ne pas se rendre semblable à eux."

Ma note : 5/5 ++ Coup de cœur

dimanche 15 mars 2015

Le bal = Irène Némirovsky

Antoinette vient d'avoir quatorze ans ; elle rêve de participer au bal qu'organisent ses parents, les Kampf, pour faire étalage de leur fortune récemment acquise. Mais sa mère, plus pressée de jouir enfin de cette opulence tant attendue que de faire entrer sa fille dans le monde, refuse de convier Antoinette au bal. La vengeance d'Antoinette, aussi terrible qu'inattendue, tombera comme un couperet, révélant le vrai visage de chacun. Roman fulgurant et initiatique sur l'enfance et ses tourments, Le Bal est l'un des premiers livres d'Irène Némirovsky, disparue prématurément en déportation, en 1942. Irène Némirovsky a obtenu le Prix Renaudot 2004 pour son œuvre posthume Suite française. (Amazon)

Mon avis : 
Petit chef d'oeuvre qui décrit la souffrance d'une jeune fille de 14 ans, fille d'une famille de nouveaux riches où tout est "paraître". Sa mère ne voit la réussite sociale qu'à travers les relations mondaines. Très peu maternelle, elle dénigre plutôt sa fille et ne se préoccupe pas de ses états d'âmes. Cette souffrance va pousser la jeune fille à se venger...
L'écriture d'Irène Némirosvky est subtilement grinçante. 

Ma note : 5/5

samedi 28 février 2015

Le Journal de Polina = Polina Jerebstova

1999, début de la seconde guerre russo-tchétchène. Polina Jerebtosva a quatorze ans, l'âge d'Anne Frank, lorsqu'elle écrit les premières lignes de son journal. Cernée par la peur, la faim et les éclats d'obus qui lui criblent la jambe, l'adolescente réussit pourtant à grandir et à sauver ces instants de joie où la vie triomphe. Un témoignage magistral du quotidien sous les bombes de Grozny. " Le journal de Polina, évidemment terrible, offre une formidable leçon de vie [et] constitue à ce jour l'un des actes d'opposition au régime de Poutine les plus puissants. " Laurent David Samama, Les Inrocks " On rit, on pleure, on aime, on est vivant. Et la lecture de ces moments de vie volés au sale quotidien d'une guerre est bouleversante. " Julia Dion, Elle Traduit du russe par Véronique Patte. (Amazon)

Mon avis :
Encore un témoignage qui ne nous laisse pas indifférent.... dommage qu'elle répète un peu trop les mêmes choses mais on se rend compte de la réelle situation. Il y a des références littéraires intéressantes.

Ma note : 3

Syngué Sabour = Atiq Rahimi

" Cette pierre que tu poses devant toi... devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères... à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres... Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines... Comment appelle-t-on cette pierre ? " En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d'une vie d'humiliations, dans l'espoir d'une possible rédemption. (Amazon)

Mon avis :
Lourd, angoissant... mais pour autant on ne lâche pas le livre jusqu'au bout. La fin m'a fait pousser un cri... oui, on ne s'y attend pas... enfin oui et non. Je vous laisse découvrir cette œuvre.

Ma note : 3

Cocaïne et Tralala = Kerry GreenWood

Au cœur des Années folles, Phryne Fisher, jeune aristocrate anglaise au caractère bien trempé, n'en fait qu'à sa tête ! Intrépide, exubérante et d'une élégance sans égale, cette "garçonne" ne craint qu'une chose : l'ennui. Aussi, quand on lui propose de partir en Australie à la recherche d'une riche héritière menacée, y voit-elle l'occasion inespérée de fuir les fastidieuses soirées londoniennes. Sans une hésitation, la voilà en route, mais dès sa descente de bateau l'attendent faiseurs d'anges, trafiquants de drogue et communistes exaltés... Toute l'aventure et le danger dont elle rêvait ! De cocktails chic en courses-poursuites haletantes, Phryne Fisher mènera sa première enquête tambour battant, pour le plus grand péril des bandits et des cœurs. (Amazon)

Mon avis :
Oh Miss Fisher, vous êtes incroyablement géniale ! Vous m'avez fait passer un moment purement savoureux et j'espère bien vous retrouver dans une autre aventure !
Cette lecture est reposante mais elle vous tient quand même en haleine. Les remarques de Mlle Fisher sont drôles et pertinente et infiniment élégantes !! Et l'ambiance est "dépaysante."

Ma Note : 5/5 ++ Coup de cœur !

Moi, Malala = Yousafzaï Malala

Je viens d’un pays qui est né à minuit.
Quand j’ai failli mourir, il était juste midi passé.

Lorsque les talibans ont pris le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille a élevé la voix. Refusant l’ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzai résolut de se battrre pour continuer d’aller à l’école. Son courage faillit lui coûter la vie.
Le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’avait que quinze ans, elle fut grièvement blessée par un taliban dans un car scolaire. Cet attentat censé la faire taire n’a que renforcé sa conviction dans son combat, entamé dans sa vallée natale pour la conduire jusque dans l’enceinte des Nations unies. À seize ans à peine, Malala Yousafzai est la nouvelle incarnation mondiale de la protestation pacifique et la plus jeune candidate de l’histoire au prix Nobel de la paix.

Moi, Malala est le récit bouleversant d’une famille exilée à cause du terrorisme ; d’un père qui envers et contre tout a fondé des écoles ; de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l’ont encouragée à s’instruire, à écrire, à dénoncer l’insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l’accès au savoir.
 
Elle a reçu le PRIX NOBEL DE LA PAIX le 10 octobre 2014  (Amazon)

Mon avis :
Dans un tout autre registre et celui-là plus sérieux, j'ai voulu connaître et comprendre ce qui se passe dans ces pays où la guerre les massacres inutiles font rages. Malala nous explique clairement non pas uniquement son point de vu mais aussi nous ouvre les yeux sur l'aberrance de ces génocides où il est quasiment impossible de mettre fin puisque c'est une "idée" qu'il faudrait anéantir et détruire à jamais... Dur combat.

Ma note : 2,5

Complètement cramé = Gilles Legardinier

Arrivé à un âge où presque tous ceux qu'il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake n'a même plus le cœur à orchestrer ses blagues légendaires avec son vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien. Mais en débarquant au domaine de Beauvillier, rien ne se passe comme prévu... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son caractère aussi explosif que ses petits secrets ; Manon, jeune femme de ménage perdue ; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, et même l'impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui croyait sa vie derrière lui va être obligé de tout recommencer...  (Amazon)

Mon avis :
Cette lecture est d'une légèreté extraordinaire et l'histoire d'une humanité renversante. Douceur, tendresse et rigolades sont au rendez-vous. Un vrai coup de cœur pour moi ! Je lirai volontiers d'autres romans de cet auteur.

Ma note : 5/5 ++

Lady Pirate 2 = Mireille Calmel

Vengeance ! À jamais privée de Niklaus, son époux flamand sauvagement assassiné, et de Ann, sa petite fille récemment kidnappée, Mary Read s'est jurée de retrouver la trace de la perverse et vénéneuse Emma de Mortefontaine, seule et unique responsable de ces actes odieux... Mais si elle veut parvenir à ses fins et lui ôter la vie, Mary va une nouvelle fois devoir ruser et jouer de ses armes... et de ces charmes.En souvenir du temps où, libertine, elle était pensionnaire au sein des somptueux palais de la Sérénissime Venise, Mary se lie volontairement avec le raffiné Marquis de Baletti, heureux possesseur du crâne de cristal, sorte de pierre philosophale aux vertus phénoménales. Mais la cruelle Emma, non contente d'avoir caché Ann à Charleston, en Caroline du Sud, met le grappin sur Mary et la fait emprisonner, à tort. Abusée jour et nuit par de sinistres geôliers, cette dernière parvient finalement à s'échapper et, finit par rejoindre le pont du Bay Daniel,navire pirate où, en compagnie de son fils Junior, devenu marin, et de Corneille, matelot doublé d'un amant bienveillant, Lady Pirate n'aura de cesse d'arpenter la mer des Caraïbes en quête de sa chère fille disparue, de son ennemie jurée et de ce trésor tant convoité, caché derrière le mystère non élucidé du crâne de cristal. Mary relèvera-t-elle le défi ? Et se vengera-t-elle enfin des trahisons passées ? (amazon)

Mon avis : 
Rien à dire de ce deuxième tome que j'ai dévoré et englouti aussi rapidement que le premier. Espoirs et désespoirs sont au rendez-vous, jusqu'au bout on ne connaît pas la réelle finalité de l'histoire. J'ai passé un excellent moment !

Ma note : 5/5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...