mardi 28 février 2012

Un seul corps


Présentation de l'éditeur
En pleine nuit, Emie quitte la maison familiale et disparaît. 
Quelques heures plus tard, on apprend que Mazeppa, le cheval 
qu'elle possède depuis l'enfance, a disparu lui aussi. "La jeune 
fille et le cheval : partis ensemble ? Pour aller où ? Il faut faire 
vite, car Emie est gravement malade. Sans ses médicaments, 
elle est condamnée. Ce livre est l'histoire d'une disparition et 
des efforts déployés pour retrouver une jeune fille. Mais c'est 
surtout l'histoire d'une quête insensée qui met les proches au 
défi d'accepter l'impensable. Une histoire que raconte un arbre 
planté en face de la vaste demeure. Emie a quelque chose à 
accomplir qui l'amènera à se hisser au-dessus d'elle-même et 
du monde. (Amazon)

Biographie de l'auteur
A contre-courant des idées reçues, Stéphanie Le Bail explore 
une passion muée en religion, une tragédie aux relents de 
conte philosophique. Dans ce livre où la nature tient le premier 
rôle, elle interroge la part de sauvagerie que l'on porte en nous. 
Elle questionne notre rapport au corps et à la mort, n'hésitant 
pas à braver les tabous. Un seul corps est son premier roman.


Mon avis : 
A travers le regard du cèdre bleu qui est dressé devant la maison, on pénètre dans la vie de cette famille. Il nous raconte, il nous partage ses commentaires. C'est ainsi que nous apprenons la disparition de cette jeune fille et de son cheval. Tout nous est conté avec simplicité et amour. Je me suis surprise à verser une larme à deux reprises. L'auteure connaît les chevaux et nous transmet cet amour qu'ils échangent avec une telle sensibilité que l'on à peine à croire qu'il s'agit d'une connexion entre un humain et un cheval. Le contenu est lourd au regard du contexte, l'histoire peu banale et la sensibilité omniprésente. 
Une belle oeuvre. Merci à Stéphanie pour cette magnifique découverte. 


Ma note : 4/5

samedi 25 février 2012

Entre les oreilles



Alain, quadragénaire, vit avec sa mère, qui passe son temps à tricoter des tabliers pour les habitants de l'immeuble. À cause de cette mère qu'il vénère, toutes ses relations amoureuses tournent court. Le psychanalyste consulté depuis des années pour remédier à cette difficulté a fini par jeter l'éponge.
Lorsque sa mère meurt, elle prononce son dernier vœu : que son fils épouse Éléonore, la voisine moustachue et célibataire. D'abord épouvanté, Alain connaît avec Éléonore une entente sexuelle inattendue.
Mais un autre événement bouleverse sa vie : il tombe amoureux d'une paire de jambes, celles de Jacob, homme minuscule mais affectueux, ravagé par un chagrin d'amour. […]
La fantaisie pétillante, la loufoquerie de l'intrigue, la poésie des métaphores et des aphorismes donnent à ce roman un charme à la Ionesco, d'autant plus fort que les personnages, malgré leur invraisemblance totale, sont très attachants.



Mon avis : 


Je vous avoue franchement que ce n'est pas son meilleur livre que j'ai lu. Ici, ce n'est pas l'histoire qui forge les personnages mais les personnages qui forgent l'histoire. Tout est pratiquement descriptif. Le narrateur expose ses pensées les plus profondes. J'y ai rencontré des passages touchants, comiques, sensibles. Je me suis moi-même posé un tas de questions. En fait, ce sont les questions que se pose l'auteur qui m'ont amenée à me poser d'autres questions. 
La vie de chaque personnage est passée au peigne fin.
Je n'ai pas pris autant de plaisir qu'avec les autres. Mais il fallait bien que je découvre cette oeuvre!
"Le son est part sombre du souvenir."


Ma note : 2/5

dimanche 19 février 2012

Le potentiel érotique de ma femme

" On dit souvent qu'il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu'Hector est un homme à objets. Bien loin de comparer la femme à l'objet, nous notons toutefois d'évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine. " Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme. (Amazon)


Mon avis : 
Au début, je suis restée un peu sceptique voire dubitative. Je ne savais absolument pas où le personnage principal voulait nous emmener, et puis, on se laisse aller par l'histoire de la pauvre de ce type, plutôt pathétique... un collectionneur atteint de la "collectionnite"!! Il finit par se marier et résiste tant bien que mal à la tentation jusqu'au jour où... il pense avoir "rechuté"... la suite est hilarante, heureusement que je ne me suis pas trouvée à ce moment précis du passage (vers la du du livre) dans un lieu public!! J'étais tordue de rire...
Contente de cette nouvelle découverte !
"Les mains n'avaient pas de cerveau mais une mémoire de l'amour." Petite citation débusquée qui me plaît énormément. 


Ma note : 4/5



Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...