mercredi 30 mai 2012

Vampires



Présentation de l'éditeur
Quand un immigré roumain découvre au fond d'un hangar un quidam empalé sur un pieu de bois, le visage tordu de souffrance ante mortem et les entrailles broyées, dans la meilleure tradition des victimes de Vlad Tepes alias Dracula, resurgissent, du fond de l'Histoire, des terreurs ancestrales. Et si les vampires n'étaient pas morts? La famille Radescu, ces sans-âge au teint blafard, ces noctambules habitants de Belleville, n'ont pas la vie facile. Tuer le temps ne va pas de soi quand celui-ci renaît chaque jour, pour ainsi dire éternellement. Qui s'est jamais intéressé au sort de ces humains sur qui le temps n'a pas de prise? De ces humains interdits de soleil et alourdis de désirs inassouvis? Réintégrer la communauté humaine, en finir avec l'éternité; c'est le but qu'ils se fixent pour tenter d'échapper à cette existence désespérante.
Biographie de l'auteur
Thierry Jonquet est mort en 2009, laissant ce roman inachevé mais très abouti où le macabre côtoie le drolatique, où l'humour noir le dispute à la plus profonde humanité. Du très grand Jonquet avec un scénario implacable et un style ciselé à la pointe des canines... (Amazon)


Mon avis : 
Un roman déroutant où l'on s'attendait plus à suivre une enquête policière. Rien de tout cela, ou quasiment rien. Non, un crime ignoble qui relève plus de la maniaquerie de d'un simple assouvissement d'une envie meurtrière. Un homme empalé (dans les règle de l'art) a été retrouvé. Découvert par un Roumain en situation irrégulière qui plus est. Roumain, pays de l'Est, oui, Transylvanie, Dracula... Oups. En effet, le supplicié a eu le privilège d'avoir été empalé selon le rituel vampirique, un rituel suivi au pied de la lettre. Bref. Tout ça pour nous dire qu'une famille de vampire subsiste encore en plein coeur de Paris au XXIe siècle. Ça vous en bouche un coin, hein? Attendez, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Un père de famille souffre de son état de vampire. Il essaie de nous convaincre que ces créatures ne sont ni plus ni moins victimes d'une pathologie dont son contraire est la progéria (maladie dont le processus de vieillissement est accéléré). Ce ne sont pas des monstres mais des "malades". Très inattendu, n'est-ce pas? Après être passé par une petite description de la vie, trépidante pour les uns et morose pour les autres, de chaque personnage, l'auteur nous embarque dans un discours scientifique où il est question de percer le vrai mystère de cette pathologie dont seraient frappés ces êtres afin de mettre fin une bonne fois pour toutes à ces salades tirées de mythes et légendes. 
Une lecture fort agréable au vocabulaire riche et souvent cru. L'auteur nous fait part avec une grande générosité de son répertoire d'expressions très fleuries. 
Merci à Binou pour la découverte de son auteur de prédilection^^


Ma note : 4/5

lundi 28 mai 2012

Les fiancées du Pacifique



Présentation de l'éditeur
Le 2 juillet 1946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques. Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L’une d’entre elles au moins devint veuve avant d’atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l’une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu’à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l’autre bout du monde. J. M.


Irrésistible ! Daily Express.


Merveilleusement romantique et émouvant, ce roman prouve que le voyage compte autant que sa destination. Daily Mail.


Mon avis :


Pacifique, Deuxième Guerre Mondiale, porte-avions... voilà les mots clefs qui ont attisé ma curiosité. J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune et j'ai été ravie d'apprendre qu'il a été l'heureux élu. Un pavé!! L'histoire est adroitement tissée. Nous partons du présent et l'auteur nous envoie délicatement plus de 50 ans en arrière, fin de la guerre. Elle nous décrit séparément la vie de chacune des épouses quelques jours avant leur embarquement sur le porte-avion Victoria et le grand jour étant arrivé,  nous voilà embarqués sur le bateau avec toutes ces épouses...L'histoire tourne autour de 3 personnalités différentes chez les femmes avec des vies et des histoires très différentes. Ce que j'ai aimé dans la façon dont l'auteur a tissé l'histoire c'est qu'elle ne nous dévoile le secret de chacune qu'à la fin du livre. Un vrai panache d'évènements, une vraie explosion s'opère un peu avant les 100 dernières pages. 
Oui, j'ai beaucoup aimé cette histoire, la lecture est agréable, l'ambiance des années de fin guerre y est bien décrite. 


Ma note: 4/5

mercredi 9 mai 2012

Le bal du comte d'Orgel


Présentation de l'éditeur
"Le Bal du comte d'Orgel" met en scène le désir, le devoir, et analyse brillament les tensions qui résultent de ces forces souvent opposées. 
Voici un drame intime, une danse intérieure, les sentiments d'un homme et d'une femme pris dans la passion amoureuse. 
Quatrième de couverture
Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet ? Impossible de trouver plus conventionnel : le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer " comme s'à avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix ". Et c'est l'amour que François éprouve pour sa femme qui amène le comte d'Orgel à le préférer à tous ses autres amis. A partir de là, les sentiments évoluent, subtils, feutrés, étranges et comme étrangers aux êtres qu'ils habitent. " On s'effraie d'un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu'on ne peut écrire à cet âge ", dit Cocteau. A quoi Radiguet a répondu d'avance : " L'âge n'est rien... Les plus grands sont ceux qui parviennent à le faire oublier. "

Mon avis : 

Cela fait un bien fou de parcourir un texte si  bien écrit où les mots vous parlent. L'amour, toujours l'amour. L'amour fidèle, l'amour volage. Comment peut-on raisonner un coeur épris? 
Il y a des passages que j'ai lus et relus tellement les phrases sont belles.... c'est une oeuvre qui m'avait beaucoup plu alors que j'étais au lycée et la relire m'a fait plaisir. 
A suivant!!

mercredi 2 mai 2012

Un cri d'amour au centre du monde


Présentation de l'éditeur
Qu’advient-il de l’amour quand l’être aimé disparaît ?
Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville de province du Japon. Leur relation évolue de l’amitié à l’amour lorsqu’ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines.
Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance ? Comment pourrait-il aimer à nouveau ?
Puissant et pudique à la fois, le roman de Kyoichi Katayama est devenu au Japon un véritable phénomène de société, le plus grand best-seller de tous les temps, adapté au cinéma, et sous forme de manga.


Mon avis : 
Ce roman est tout à fait le reflet de la mentalité japonaise. Une façon "pure" de penser. Il est vrai que les questions abordées ici dans ce roman concernant la mort ou l'amour reviennent très souvent. qui a dit que les Japonais étaient insensibles? Qui a dit qu'il n'avaient aucune notion de l'amour? Ils sont seulement moins expressifs que nous... La question de la mort est souvent abordée au Japon et ce, à tout âge. 
Les personnages de ce romans peuvent paraître "surfaits" mais en réalité, l'auteur n'a-t-il pas tout bonnement décrit ouvertement ce qui est enfoui en chacun d'eux? 
L'histoire est triste mais elle suit une certaine Sagesse. 
"L'amour est-il plus important que la morale? "
"L'au-delà n'est-il pas quelque chose que les hommes imaginent à leur convenance? " "Et n'en est-il pas de même pour les dieux? "
"si l'on fait abstraction du fait que mon corps ne sera plus là, il n'y a aucune raison d'être triste"
"Finalement, je crois que le paradis existe."
Extraits de cette histoire... 


Ma note : 5/5 

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...