dimanche 29 décembre 2013

La fille que j'ai abandonnée

Quatrième de couverture
«Sans même lui dire au revoir, ni lui faire un signe de la main, je montai dans le wagon. J'entendis sa voix crier quelque chose dans mon dos - "quand se revoit-on ?" - mais les portes se refermèrent avant qu'elle ait pu terminer sa phrase. Alors que le train s'ébranlait lentement, j'éprouvai une joie cruelle en me retournant vers la fenêtre : Mitsu, la bouche ouverte, incrédule, trottait le long du quai, une main à moitié levée en l'air...»Pour Yoshioka, son aventure d'une nuit avec la naïve et fragile Mitsu est sans lendemain. Il l'abandonne et ne se préoccupe plus que de réussir dans la vie. Mais après quelques années, peu à peu, l'idée de la revoir l'obsède. Il va la rechercher dans tout Tokyo et découvrir son tragique destin...


Mon avis :
Cette histoire pourrait nous mettre en colère dès les premières pages. Mais au fil de la lecture, on découvre deux vies, racontées parallèlement. L'évolution des deux personnages principaux. C'est aussi une belle lecture qui nous fait réfléchir sur la signification de notre existence sur Terre, sur la souffrance et sur... Dieu. Y a-t-il un Dieu? Si oui, pourquoi nous fait-Il subir autant d'épreuves? A quoi servent-elles? J'ai énormément apprécié la plume de cet auteur qui ne m'avait déjà pas déçu avec "Un admirable idiot".

Ma note : 5/5

mercredi 11 décembre 2013

La dame aux camélias

Amazon.fr
La société bourgeoise du XIXe siècle tolérait qu'un homme puisse entretenir une liaison, aussi ruineuse fût-elle, avec une courtisane, mais en aucun cas il ne devait s'éprendre d'une de ces demi-mondaines. C'est pourtant ce qui arrive à Armand Duval, qui aime dès le premier regard la plus luxueuse d'entre toutes, la séduisante et capricieuse Marguerite Gautier. Il confie à un inconnu compatissant cette passion tragique, à l'occasion de la mise en vente des biens de la jeune femme, emportée par la tuberculose : après les premières rebuffades, la belle croqueuse de fortunes l'élit comme amant de coeur, sensible à la sincérité de son amour, si différent en cela des amitiés intéressées qui l'entourent. Suivront les intermittences de la douleur, les rares moments de bonheur, la fulgurance de la souffrance puis la vengeance destructrice. À travers ce récit se dessine progressivement le portrait d'une femme ambivalente, qui mêle gaieté et tristesse, candeur et prostitution, et qui, dans sa bruyante solitude, saura finalement se montrer d'une grandeur pathétique, illustrant ainsi le thème cher au romantisme de la prostituée réhabilitée par l'amour et la mort.
Accueilli triomphalement lors de sa sortie en 1848, ce roman sera adapté pour la scène par Dumas fils lui-même, en 1852. Les nombreuses adaptations cinématographiques et théâtrales continuent depuis lors d'en assurer le succès. --Nathalie Gouiffès

Présentation de l'éditeur
Elle l’aimait, elle en était aimée mais la bienséance et la mort la séparèrent de lui.
Ce roman, dont Alexandre Dumas fils tira aussi un drame, est inspiré de l’existence authentique de Marie Duplessis. Merveilleusement belle et intelligente, cette courtisane fut adorée du Tout-Paris et de l’auteur lui-même. Il dut renoncer à elle, car il n’était pas assez riche. Verdi fit de ce drame un opéra sublime, La Traviata, que Franco Zeffirelli filma avec grand art.
Armand et Marguerite vivent un amour immense qui survit à tous les obstacles et à toutes les tromperies. Le père d’Armand interdit cet amour inconvenant. Mais rien n’aura empêché le bonheur d’aimer, la virginité retrouvée, l’argent et les conventions dédaignés. L’amour véritable, c’était pour Marguerite l’espoir, le rêve et le pardon de sa vie. Tout lui fut donné, mais à quel prix !

Mon avis : 
Existe-t-il encore un amour aussi pur et sincère que celui d'Armand Duval ? La situation n'est pas évidente, elle, est une femme dont la vie de courtisane ne lui permet plus de vivre en dessous de ses moyens et lui, jeune homme fol amoureux, est prêt à tout pour vivre son amour avec la belle Marguerite.
Ce classique est une magnifique histoire d'amour dont on ne se lasse pas de lire et relire où la pureté des sentiments embaume nos cœurs. J'ai été heureuse de pouvoir le relire et l'écouter en même temps.



Ma note : 5++++

La vie mélancolique des méduses


"Nous, les méduses, on n'existe pas vraiment. Que l'on vive, que l'on meure, que l'on disparaisse, cela ne laisse aucune trace. Nous ne savons pas les noms de ceux qui nous donnent des ordres, ni l'identité de ceux qui les emploient. Payés en liquide, nous sommes des fugitifs, insensibles, visqueux, sans visage. Nous gérons la vie des profondeurs. Pas d'identité non plus. La vie quotidienne, en dehors des missions, est d'une grande douceur. Drôle de métier quand même, métier d'un monde inversé, passé sous silence, inconnu des journaux et des juges, des parlements et des ambassades, métier de mort au service de causes indéchiffrables, présentées comme des raisons d'Etat." (extrait)

Mon avis:
L'extrait de cette histoire nous en dit long sur les conditions de vie de ces espions. L'ambiance est sombre, sans vie, lourde et indécise... on est dans le flou de l'existence du personnage. Une grande partie de cette œuvre est consacrée à la réflexion profonde du personnage et ce n'est que sur la fin que nous vivons "in vivo" une de ces missions. C'est dommage car cela ralentit le rythme. François Léotard a une écriture un peu "brouillon" vers le début (ce n'est qu'un avis personnel) malgré de belles tournures que nous rencontrons au cours de cette lecture. Pas d'action, beaucoup de méditation et de réflexions profondes... une histoire qui devrait être réécrite à mon goût.
"Ma certitude c'est que l'amour n'a aucun avenir. Il disparaîtra comme un sentiment qui n'a plus raison d'être."


Ma note : 2,5 / 5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...