dimanche 29 novembre 2015

ROST, l'enfant des lieux bannis = ROST

Du tag au rap, l itinéraire chaotique d un « bad boy » 
devenu un citoyen engagé.

Chanteur et producteur de rap indépendant, Rost s est fait connaître du public et des médias avec son association Banlieues actives, créée pour inciter les jeunes à aller voter lors de la présidentielle de 2007. Depuis, il met sa jeune notoriété et sa rage contre l injustice au service d actions engagées, interpellant sans relâche les politiques et la société sur les quartiers difficiles. Il sait de quoi il parle, il en vient, et c est ce qu il raconte ici : comment un petit garçon ayant grandi dans les pires conditions et un adolescent délinquant a su se sauver de la « peste des quartiers » le fatalisme, le manque d ambition, les rêves prémâchés, la désocialisation... 

Ni ange ni démon, mais canaille et lucide : à travers son histoire, Rost donne à lire la réalité des quartiers défavorisés mieux que n importe quel discours de sociologue. Né au Togo, il est séparé de ses parents à quatre ans. À onze ans, il débarque à Belleville où il rejoint sa famille entassée à onze dans un « taudis » de vingt-huit mètres carrés. À douze ans, il prend le nom de Rost et devient chef de bande du « crew » (groupe de tagueurs) le plus influent de la région parisienne : les CMP. Il fait les quatre cents coups au collège comme dans la rue, jusqu' au jour où, las des « embrouilles » sans avenir qui constituent son seul horizon, il choisit de se battre pour percer dans la musique, là où personne ne l attendait. Qu il nous raconte sa petite enfance au Togo comme un conteur africain, nous entraîne dans les couloirs de la station Louvre intégralement taguée en une nuit par son « crew », nous décrive les « flows » de ses premiers raps ou sa colère contre le candidat Sarkozy en 2007, le récit de Rost se distingue par son ton, qui ne laisse jamais indifférent, et par l attention qu il porte à l écriture, lui qui a « toujours refusé la misère culturelle et intellectuelle ». (Amazon)

Mon avis : 
C'était suite à l'écoute d'une émission de radio que ce Rost m'avait interpellée. Peut-être en le lisant comprendrais-je le mal-être qui réside chez ces jeunes enfants d'émigrés... 
Sa biographie est prenante quand il raconte ses périples, ses joies et ses peines lorsqu’il était encore au Togo. Arrivé en France, sa vie change du tout au tout... Je pense qu'avec moins d'énumération de ceci ou de cela, ce livre se serait mieux lu. Vers la fin, cela devenait un peu pénible. 
Ce Rost n'a pas les pieds dans le même sabot. Il s'est décarcassé dans la vie et il a surmonté un tas d'embûches!! Il voulait s'en sortir. 
Par contre je n'adhère pas du tout à ses tags ni à sa musique :(

Ma note : 2,5/5

samedi 21 novembre 2015

Un roman anglais = Stéphanie Hochet

1917, quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward d'embaucher par courrier pour sa garde d'enfant une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu'il s'agit d'un homme. Celui-ci va faire preuve d'un réel instinct maternel à l'égard de l'enfant, et finira pas susciter la jalousie d'Edward, qui pressent l'amour naissant entre George et Anna.
 Dans ce roman à la fois pudique et tourmenté, Stéphanie Hochet traite avec beaucoup de finesse le thème de l'ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans ce cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d'inquiets atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée.

 Stéphanie Hochet a longtemps habité en Grande-Bretagne, où elle a enseigné la littérature. Elle est l'auteur de plusieurs romans, dont Combat de l'amour et de la faim (prix Lilas, 2009) et d'un essai littéraire, Éloge du chat (2014). (Amazon)

Inspiré de la vie de Virginia Woolf, ce roman campe avec beaucoup de subtilité et de maîtrise l'atmosphère très particulière qui régnait en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale.
 Ce roman d'émancipation féminine est aussi un roman sur la maternité. On y voit Anna, bourgeoise lettrée du Sussex, mère d'un petit garçon de deux ans, Jack, persuader son mari Edward d'embaucher par petite annonce une garde d'enfant prénommé George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu'il s'agit d'un homme. Celui-ci va faire preuve d'un réel instinct maternel à l'égard de l'enfant, et finira par susciter la jalousie d'Edward, qui pressent l'amour naissant entre George et Anna.
 La narration pleine de charme, à la fois pudique et tourmentée,de Stéphanie Hochet lui permet de traiter avec finesse le thème de l'ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans un cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d'inquiets atermoiements qui dominait en Angleterre lors de cette période troublée. (Babelio)

Mon avis :
Roman écrit à la première personne. On glisse dans l'esprit de la narratrice qui nous fait vivre ses états d'âmes, ses questionements.
La relation à l'autre est le sujet qui est traité. Le rapport mère/enfant, le lien ou les liens qui nous font poser un tas de questions sur l'autre.
On sent que des choses sont étouffées, cachées, non dites. On sent aussi qu'il y a de la retenue, de la comparaison. Tout coule, tout glisse, tout semble être dnas l'observation mais aussi....
Je vous laisse découvrir ce petit roman qui se lit assez rapidement. Les châpitres sont courts mais intenses avec de la fragilité.

Ma note : 4/5

Le grand cahier = Agota Kristof

Présentation de l'éditeur
Dans la Grande Ville qu’occupent les Armées étrangères, la disette menace. Une mère conduit donc ses enfants à la campagne, chez leur grand-mère. Analphabète, avare, méchante et même meurtrière, celle-ci mène la vie dure aux jumeaux. Loin de se laisser abattre, ceux-ci apprennent seuls les lois de la vie, de l’écriture et de la cruauté. Abandonnés à eux-mêmes, dénués du moindre sens moral, ils s’appliquent à dresser, chaque jour, dans un grand cahier, le bilan de leurs progrès et la liste de leurs forfaits.
Le Grand Cahier nous livre une fable incisive sur les malheurs de la guerre et du totalitarisme, mais aussi un véritable roman d’apprentissage dominé par l’humour noir. (Amazon)

Mon avis :
De la cruauté et de la méchanceté autant présente... est-ce possible ?
J'ai eu du mal avec cette lecture que j'ai très vite terminée. Je n'ai pas bien saisi le message qu'a voulu nous délivrer l'auteur. La déchéance ? Le désespoire qui pousse à faire le Mal ?  Dénoncer la guerre et la rendre coupable de tous ces actes ?
Drôle d'oeuvre qui laisse un goût amer une fois la lecture achevée.

Ma note : 2,5/5

dimanche 15 novembre 2015

Coeur de cristal = Frédéric Lenoir

En conteur autant qu'en philosophe, Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes : siège de l'amour, siège aussi de la peine et du deuil. Un conte universel à destination des enfants, de leurs parents et de leurs grands-parents. (Amazon)

Mon avis : 
Ce conte m'a enchantée et apporté la paix dans mon cœur. L'auteur a un réel dont de conteur. Chaque ligne est douceur, enchantement et chaque page est tendresse, émerveillement. 
Ça fait du bien d'avoir ce genre de lecture quand le monde actuel gronde et saigne. 

Ma note : 5/5 ++ coup de coeur !! 

mardi 10 novembre 2015

Vita Brevis = Jostein Gaardner

Dans une librairie de Buenos Aires, une liasse de feuillets manuscrits très anciens est découverte. Il s'agit d'une longue lettre d'une certaine Floria Emilia, adressée à Aurèle Augustin (l'auteur des Confessions). Floria, qui vécut avec Saint Augustin une véritable passion, fut finalement rejetée par ce dernier. Et l'amante révoquée ne sait comment reconquérir celui qu'elle aime : ma rivale n'était pas une autre femme et je ne pouvais pas la voir, elle était un concept philosophique... Elle était la rivale de toutes les femmes, l'ange de mort de l'amour. Jostein Gaarder, l'auteur du Monde de Sophie, nous livre ici un portrait de Saint Augustin, étayé par des passages des Confessions, où le célèbre philosophe n'a pas forcément le beau rôle... (Amazon)

Mon avis : 
C'est le moins qu'on puisse dire ! Non, il n'a pas le beau rôle, notre illustre St Augustin. Heureusement, finalement, que Floria est là pour nous dévoiler le vrai visage d'Aurèle son amoureux d'antan. Chaque page, chaque ligne, chaque tournure est un délice. Floria ne mâche pas ses mots et parvient avec grandeur et dextérité à nous décrire un Aurèle Augustin dans son apparat le plus simple. ce qu'il était avant de devenir "Saint Augustin". Elle lui fait manger ses "Confessions" jusqu'à ce qu'il en ait une indigestion... en supposant que ce dernier se soit penché sur les écrit de son ancienne compagne. 
Floria a beaucoup d'humour mais elle sait toucher là où sa fait mal. 

Ma note : 5/5++ Coup de coeur

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...