vendredi 26 décembre 2014

Lady Pirate, tome 1 = Mireille Calmel

Elle se prénomme Mary Jane. 17 ans à peine et déjà un destin hors du commun. Habillée en garçon depuis son enfance, elle a été élevée comme tel au nez et à la barbe de Lady Read, riche et influente grand-mère. Maniant aussi bien le fleuret que l'alexandrin, elle ne souhaite aujourd'hui qu'une chose : offrir une meilleure vie à sa mère Cecily, bannie et sans le sou. Mais dans ce Londres de 1696, où sévissent le vice et la cruauté, les espoirs sont bien vite piétinés. À la mort de Lady Read, Mary est chassée par son oncle, le terrible Tobias, à qui elle vient de dérober un mystérieux pendentif. Désireux de récupérer cet objet qui pourrait bien le mener jusqu'à un fabuleux trésor aztèque, Tobias ordonne alors de faire tuer celle qu'il considère toujours comme son neveu.Mais c'est Cecily qui périt. Quant à Mary, la voici qui prend la poudre d'escampette, direction Douvres où elle fait la connaissance d'Emma, intrigante espionne aux mœurs sulfureuses et à l'ambition démesurée. Plus que jamais menacée, la rousse et intrépide Mary s'enfuit de nouveau et embarque, malgré elle, à bord de La Perle, frégate corsaire et qui plus est française... Se faisant passer pour un moussaillon, elle y croisera le chemin du sémillant Capitaine de Forbin et du manchot Corneille, son plus fidèle marin. Elle en profitera même pour y découvrir l'amour...  (Amazon)

Mon avis: 
Emballée, je suis !! Mireille Calmel a le don de vous embarquer une aventure aventure rocambolesque ! Larguez les amarres!!! ... ai-je envie de crier ! Non, sincèrement, ce roman m'a réconciliée avec l'auteur et je cours aller chercher le tome 2 qui repose bien gentiment dans ma bibliothèque. Comme ça fait du bien de se sentir happée par un roman très bien écrit... après une longue escale, je reprends le gouvernail vers une nouvelle destination ! Bonne lecture à vous!

Ma note : 5/5

samedi 6 décembre 2014

Papa-Longues-Jambes = Jean Webster

Revue de presse
Sujet : Au début du XX° siècle, aux Etats-Unis, Jerusha Abbott ne connaît à dix-sept ans que son orphelinat ennuyeux, où elle a toujours vécu. Elle apprend qu'un donateur, qui veut rester anonyme, lui offre quatre années d'études supérieures à l'université de jeunes filles, en échange d'une lettre par mois. N'ayant aperçu de ce monsieur que son ombre portée à la lumière des phares, elle le surnomme affectueusement Papa-longues-jambes et lui écrit très souvent. C'est une nouvelle vie qui commence, pour elle qui découvre la liberté, rencontre la haute société américaine, et s'essaye au métier d'écrivain.
Commentaire : Roman épistolaire écrit par une femme écrivain morte prématurément, ce livre nous transporte dans l'Amérique des années 1910. Naïve et spontanée, l'héroïne porte autour d'elle un regard neuf et amusé, exerçant à bon escient son sens critique et son sens de l'humour. Dotée d'une intelligence fine et d'une grâce certaine, elle découvre le « grand monde » à travers ses camarades d'université et leur famille. Durant quatre ans, elle écrit à son donateur sans recevoir de réponse, en relatant tout ce qui fait son quotidien, exprimant impressions, sentiments et remarques en tout genre, avec beaucoup de fraîcheur. Elle fait montre d'un caractère décidé et d'idées politiques nouvelles. Elle ne voit pas venir l'heureux dénouement que le lecteur un peu attentif aura deviné. Cette belle histoire plaira aux lectrices sentimentales qui aiment rêver. Le style employé est simple et direct, proche d'une conversation qu'aurait l'héroïne avec son protecteur. 
Ce texte a été édité pour la première fois en 1912. 


Quatrième de couverture
Un bienfaiteur, qui désire rester anonyme, offre de t'envoyer à l'université. En échange, tu lui écriras chaque mois une lettre donnant des détails sur tes études et ta vie là-bas, une lettre comme tu en écrirais à tes parents, s'ils vivaient encore.Pour Judy Abbott, jeune orpheline élevée entre les murs d'un respectable et ennuyeux foyer, la proposition est aussi surprenante qu'inespérée. Elle accepte de bonne grâce de se plier aux exigences de son mystérieux tuteur auquel elle a donné le surnom affectueux de Papa-Longues-Jambes. (Amazon)

Mon avis : 
Roman épistolaire très frais!! Ce livre destiné aux jeunes entre 10 et 12 ans est bourré de références littéraires et des Classiques s'il vous plaît!! C'est un livre que j'avais lu il y a fort longtemps et que j'ai relu avec grand plaisir !!! J'étais contente de l'avoir dans ma bibliothèque. Je devais effectivement être au collège quand je l'ai lu. 

Ma note : 4/5

dimanche 30 novembre 2014

Le démon et Mademoiselle Prym = Paulo Coelho

Amazon.fr
Éternelle question du Bien et du Mal. Pour nous conter cette parabole, Paulo Coelho a transformé le fruit du savoir en lingots d'or, et le jardin d'Éden en petit village perdu dans les montagnes, somnolant dans une paisible béatitude. Et le serpent tentateur, voyageur élégant et beau parleur, a choisi pour médiatrice Chantal Prym, jeune et jolie barmaid. Décor d'une biblique simplicité, pour cette fable discrètement parfumée au soufre. Coelho dissèque et manipule ses personnages comme des marionnettes, dans ce monde tout bruissant d'ombres, d'anges et de démons bavards, où la mort ne se cantonne pas aux cimetières, mais reste toujours intimement liée à la vie. Alors, les hommes sont-ils bons ou mauvais ? Et Dieu s'intéresse-t-il à leur sort ? Les âmes ici se creusent comme des gouffres, où tourbillonnent le chaos des pulsions, des frustrations, la fascination et l'horreur de l'ennui. Forces contraires, qui se paralysent ou se décuplent : Coelho fait œuvre de chimiste plus que "d'alchimiste", et dans un style vigoureux, assène quelques vérités qui ne sont pas toutes bonnes à dire. --Scarbo --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Présentation de l'éditeur
Isolé dans une région montagneuse, le petit village de Bescos vit comme hors du temps. Le mal ne semble pas y avoir prise. Jusqu'au jour où survient un mystérieux étranger. La tentation et l'envie pénètrent dans le cœur des habitants : le village a sept jours pour choisir entre l'honneur et la misère, le crime et la fortune. L'homme naît-il bon ou mauvais ? Au travers des pensées de Mlle Prym, la jeune et jolie barmaid de l'hôtel, nous entrons au plus profond des âmes, où tourbillonnent pulsions, frustrations, angoisses, et rêves...

Mon avis : 
Un thème basé sur la religion qui, à mon goût, n'est pas désagréable à lire. quand la Religion et la Philosophie tissent leurs théories sur le Bien et le Mal on parvient à s'emmêler unpeu les pinceaux mais j'ai trouvé que cette lecture nous menait sur la voie de la réflexion : Faut-il faire le Mal pour obtenir le Bien? 
Bonne lecture mais parfois redondante. 

Ma note : 3/5

mardi 18 novembre 2014

Je m'appelle Elisabeth = Anne Wiazemski

Présentation de l'éditeur
" Betty sursauta. Cette fois, elle était sûre d'avoir entendu crisser le gravier. Quelqu'un se déplaçait le long du mur de la villa, se rapprochait de sa chambre. Du salon, la radio toujours allumée diffusait les accords de harpe qui annonçaient le début de l'émission Le Masque et la Plume. Betty, alors, se leva et se dirigea vers la fenêtre avec le sentiment précis qu'une chose horrible l'y attendait. Elle ne se trompait pas. Posée sur le rebord, la tête décapitée d'un écureuil la regardait. " La vie de Betty, douze ans, se transforme le jour où elle rencontre Yvon, un malade échappé de l'hôpital psychiatrique. Elle décide de le protéger et le cache dans sa cabane. Elle ose, mue par un appel mystérieux vers " une autre vie ", défier l'autorité paternelle, braver la police et transgresser les règles. (Amazon)

Mon avis :
Une jolie histoire d'amitié éphémère entre un fou d'un hôpital psychiatrique t une petite fille... Cette auteure est décidément très douée pour raconter les histoires mais j'ai trouvé dans ce roman un petit manque dans le développement de certaines scènes... j'aurais préféré avoir recours à une forme d'explication écrite sans laisser libre cours à mon imagination. 

Ma note : 3,5/5

mardi 11 novembre 2014

La bête noire = Eric Dupond-Moretti

Extrait :
Trente ans

Il est 2 heures du matin, je suis épuisé, j'ai peur et je pue la sueur. La nuit épaissit l'angoisse qui précède le prononcé du verdict. Quand la cour et les jurés sont-ils partis délibérer ? Je ne m'en souviens pas mais c'était il y a trop longtemps. J'ai plaidé l'acquittement, je sens que je ne serai pas suivi - sinon, ils seraient déjà revenus l'annoncer.
Ce procès a duré trois jours. Pendant trois jours j'ai défendu un homme et, aujourd'hui, je n'ai plus d'énergie. Cette interminable attente de la sentence n'est pas un temps comme les autres : c'est un moment suspendu, une parenthèse de mystère durant laquelle se joue le destin d'un être. Quand l'horloge recommencera à tourner normalement, tout sera joué. Je déteste l'idée que pendant ces heures-là, je ne sers à rien. Souvent, je passe voir celui que je défends, détenu dans une geôle minuscule qui sent le malheur. Pas pour le «préparer» à affronter l'épreuve du verdict, ni pour lui remonter le moral : le mien est en général plus bas que le sien. Pour être auprès de lui quelques brefs instants, pendant qu'il est encore «présumé innocent». Il y a, dans ce tête-à-tête, des moments surréalistes. Je me souviens d'un client - j'ai ce mot en horreur mais il n'y en a pas d'autre, j'y reviendrai - pour qui j'étais intervenu avec mon ami Jean-Yves Liénard. C'était aux assises du Pas-de-Calais, à Saint-Omer. Une affaire atroce. L'homme en question répondait du meurtre de sa mère, de son grand-père, et d'une tentative de meurtre sur son père. L'avocat général avait, logiquement, requis la réclusion criminelle à perpétuité. Je venais de terminer ma plaidoirie et j'étais encore ruisselant. Jean-Yves et moi entrons dans la cellule. L'homme, qui y avait été reconduit peu avant, était en train de déjeuner. Il nous montre son sandwich, furieux : «Regardez, ils n'ont même pas mis de beurre !» C'était à la fois grotesque et pathétique de voir un être humain incapable de trouver les mots convenant à la gravité de sa situation.
Cet homme qui ne savait pas parler s'est pendu quelques années plus tard.
Je viens d'aller dîner sans appétit dans la seule brasserie restée ouverte, j'ai bu deux bières dont l'amertume me colle à la bouche, j'ai trop fumé, je n'en peux plus, j'ai de plus en plus peur. Les assises constituent un monde à part, dont je connais parfaitement les codes mais dont la violence me sidère toujours. Le verdict va bientôt tomber, cela va durer quelques minutes sèches après les heures de débat au cours desquelles j'ai tout donné. Un premier signal ne trompe pas : les forces de l'ordre commencent à se mettre en place devant la cour d'assises et aux abords du palais de justice. L'huissier m'appelle sur mon portable dont il a noté le numéro au premier jour de l'audience, ainsi que celui de mes confrères et de l'avocat général, mon adversaire. Il enfile sa robe noire quand j'entre dans le prétoire qui, lui aussi, sent la sueur. Autrefois, une acre odeur de fumée vous sautait au nez et à la gorge, car on détruisait dans un poêle les bulletins secrets remplis par les jurés. La justice sentait le papier brûlé, elle s'accompagne désormais du cliquetis de la broyeuse qui dévore les douze ou quinze bulletins qui ont scellé le sort d'un homme. Les verdicts n'ont plus d'odeur.


Présentation de l'éditeur:
Non, il n'est pas fasciné par le mal, mais il défend autant la présomption d'innocence que le droit – pour les criminels de tout bord – à une juste peine qui ne varie pas du simple au double d'une cour d'assises à l'autre.
Non, il n'est pas l'ennemi des magistrats, mais il s'interroge sur l'absence de la notion d'humanité dans leur serment, alors qu'elle figure dans celui des avocats. Car ceux qui lui confient leur destin sont aussi des êtres humains, dont la ligne de vie a parfois de quoi inspirer aux jurés une certaine clémence.
Non, il n'est pas contre l'État, mais il est souvent révolté par le fonctionnement de la Justice. Comme personne ne l'a fait auparavant, il raconte les petits arrangements, les influences et les pièges qui peuvent biaiser un verdict. À travers les anecdotes et les souvenirs édifiants des grands procès d'assises auxquels il a participé, il dresse le portrait d'un système judiciaire implacable, au sein duquel la défense n'est guère que tolérée, même quand elle tente désespérément d'éviter les erreurs judiciaires.


" J'ai décidé de devenir avocat à quinze ans. C'était le 28 juillet 1976 et j'avais entendu à la radio que Christian Ranucci, l'homme du "pull-over rouge", avait été exécuté à l'aube. Ce n'est pas le récit d'une vocation que je fais ici, mais d'une sorte de fatalité. Je suis condamné à plaider. " (Amazon)

Mon avis :
Au cours d'une mission dans le cadre de mon travail, j'ai eu l'opportunité de voir cet avocat à l'œuvre. Bien évidemment, il était l'avocat de la défense et moi, l'interprète de la partie civile. Je le trouvais d'une arrogance sans nom, d'une suffisance insupportable. Ce jour-là, il ne pouvait pas vraiment défendre son client qu'il savait coupable, on le ressentait à travers sa plaidoirie vide de propos solides... difficile pour un avocat de convaincre la Cour dans ce cas-là.
"Nous sommes le fruit de notre histoire." disait-il... ou "L'avocat est celui qui prête sa voix et moi, je prête ma voix à un homme qui n'en a pas." Cependant, j'ai été happée par ses mots, par ses citations que j'ai avalé "in vivo"... ce monsieur ne nous laisse pas indifférent. C'est pourquoi j'ai décidé de lire un peu sa biographie, son parcours.
J'ai relevé quelques citations :
"Ceux que je défends sont des gens ordinaires qu'on accuse d'avoir commis un geste extraordinaire."
"Si les accusés sont bien évidemment responsables d'une partie importante de la souffrance des victimes, la société tout entière est responsable du maintien de ces gens dans leur malheur."
J'ai fini par admirer cet homme et à lui vouer un profond respect.

Ma note : 5/5


dimanche 2 novembre 2014

La nuit tombe quand elle veut

Présentation de l'éditeur :
'Il ne faut pas dire de mal de l’hôpital. Tous ceux qui ont écrit pour le faire avaient raison. Mais il est tard. Les hôpitaux de campagne disparaissent, ceux des villes n’ont plus assez de lits. Alors ils vous jettent dehors. La première fois on est entrés, avec Jean, avec facilité. Opération en vue, il était inscrit. Ça lui suffisait, à Jean, il ne demandait pas beaucoup. Il orientait tout son corps vers l’espoir. L’hôpital est une grande machine qui vous dit par ses bruits métalliques, ses silences, la précision des gestes de ses femmes blanches, qu’on n’est pas condamné à mort. Ici on vous soigne. C’est vers cela que Jean allait. Il pouvait encore marcher, plus précisément il donnait l’ordre de marcher à ce qu’il appelait ses jambes de ferraille. Un jour il a dit : c’est moi qui ai la meilleure place, dans la famille. Il nous fallait essayer d’être à la hauteur de cette phrase-là. On l’a fait. Les autres? On ne se parle pas, entre visiteurs, on ne se touche pas, on se voit. Je les vois encore. Ils traversent le grand parking à ciel ouvert, glacé, ils marchent vers celle ou celui qu’ils aiment avec un sac plein de jus de fruits trop lourd, avec des journaux ou des fleurs, avec n’importe quoi dans les bras.'  (Amazon)
Quatrième de couverture :
«Il ne faut pas dire de mal de l’hôpital. Tous ceux qui ont écrit pour le faire avaient raison. Mais il est tard. Les hôpitaux de campagne disparaissent, ceux des villes n’ont plus assez de lits. Alors ils vous jettent dehors. La première fois on est entrés, avec Jean, avec facilité. Opération en vue, il était inscrit. Ça lui suffisait, à Jean, il ne demandait pas beaucoup. Il orientait tout son corps vers l’espoir. L’hôpital est une grande machine qui vous dit par ses bruits métalliques, ses silences, la précision des gestes de ses femmes blanches, qu’on n’est pas condamné à mort. Ici on vous soigne. C’est vers cela que Jean allait. Il pouvait encore marcher, plus précisément il donnait l’ordre de marcher à ce qu’il appelait ses jambes de ferraille. Un jour il a dit : c’est moi qui ai la meilleure place, dans la famille. Il nous fallait essayer d’être à la hauteur de cette phrase-là. On l’a fait. Les autres ? On ne se parle pas, entre visiteurs, on ne se touche pas, on se voit. Je les vois encore. Ils traversent le grand parking à ciel ouvert, glacé, ils marchent vers celle ou celui qu’ils aiment avec un sac plein de jus de fruits trop lourd, avec des journaux ou des fleurs, avec n’importe quoi dans les bras.»


Mon avis :
"Le langage est la maison pour tout ce qui n'est plus" Pascal Quignard (La barque Silencieuse)
L'hôpital, la maladie, les souvenirs, les ennuis, la famille... tout est raconté avec beaucoup d'humilité. Il ne reste plus que les mots pour exprimer l'inexprimable...
C'est un livre que j'ai pris tout à fait par hasard....

Ma note : 2,5

Le courage de juger


Biographie de l'auteur
Denis Salas est magistrat et essayiste. Après avoir exercé en juridiction, il est actuellement secrétaire général de l'Association française pour l'histoire de la justice (AFHJ) et directeur scientifique des Cahiers de la justice. Frédéric Niel est journaliste à Pèlerin. Il a publié plusieurs livres, notamment, chez Bayard : Pourquoi je suis devenu médecin humanitaire, avec Rony Brauman et Contre les murs (en collaboration avec l'Iris). (Amazon) 

Mon avis :
A travers cette interview, Denis Salas nous raconte combien il est difficile d'enfiler la robe de juge. Les enjeux sociétaux et politiques sont difficiles à mettre de côté. Il nous raconte aussi la justice à travers la littérature en citant des auteurs et des œuvres qui nous montrent bien que les objectifs ne sont pas toujours atteints comme cela devrait être. Doivent-ils juger sans prendre en compte l'humain qu'ils ont face à eux et prononcer la sentence parce que la loi en a décrété ainsi? N'importe qui ne peut occuper la place d'un juge...
Tout y est bien expliqué mais je trouve qu'il emploie des termes un peu trop techniques pour faciliter la compréhension.

Ma note : 2,5/5

dimanche 26 octobre 2014

L'affaire Toutankhamon.

Un jeune peintre animalier désargenté, qui se transplante en Egypte et devient, à dix-huit ans, archéologue... Un lord milliardaire, épris de voyages et d'aventures... Quelle occasion pouvait bien réunir ces deux êtres, aux antipodes l'un de l'autre ? Non pas une occasion, mais un pharaon au masque d'or qui, depuis des millénaires, reposait dans les ténèbres d'un tombeau inviolé, au coeur de la Vallée des rois, site étrange et grandiose où la vie est inséparable de la mort et où les hommes, ici plus qu'ailleurs, ne cessent de rêver... Carter l'archéologue et Carnarvon le mécène vont tomber amoureux de l'Egypte et de la Vallée, arracher Toutankhamon à l'oubli, malgré la guerre, malgré les jalousies, malgré les ambitieux, les envieux. C'est l'Affaire Toutankhamon. Une affaire qui exacerbe les passions, déchaîne les convoitises et se place entre roman policier, roman d'aventures et roman de moeurs. Toutankhamon, lui, ne se contente pas d'une résurrection qui doit tout à Carter et à Carnarvon. Environné de malédiction, il devient la grande vedette de l'actualité et l'objet de toutes les convoitises. L'Affaire Toutankhamon : un demi-siècle de drames, de folies, au long d'épisodes plus hallucinants et plus vrais les uns que les autres. La dimension d'une légende épique où rayonnent l'amour, la soif d'absolu, l'or et l'éternité. Christian Jacq traite cette histoire unique avec la rigueur d'un grand historien et l'inspiration d'un visionnaire. (Amazon)

Mon avis :
Cela faisait bien longtemps que je n'avais ouvert un Christian Jacq. Toujours égal à lui-même et amoureux de l'Egypte, ses récits sont fascinants malgré quelques longueurs dans ce roman. Non seulement on voyage à travers la vielle Egypte mais on vit aussi en parallèle la Première Guerre Mondiale sans trop rentrer dans les détails, juste ce qu'il faut. Les personnages sont attachants et parfois énervants selon leur position dans cette histoire. Ce roman n'a pourtant pas été écrit hier mais on garde le même plaisir à la lecture.

Ma note : 3/5

mercredi 15 octobre 2014

Le plus bel endroit du monde est ici.

Iris, âgée de trente-six ans, est bouleversée par la mort de ses parents dans un accident de voiture. Par un après-midi froid et gris où rien ne semble plus avoir de sens, elle songe à commettre l'irréparable. Quand soudain, elle découvre un petit café auquel elle n'avait jamais prêté attention. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, ayant éveillé sa curiosité, elle décide de pousser la porte et d'aller s'asseoir à une table. Un jeune Italien vient bientôt l'y rejoindre, il se prénomme Luca. Ensemble, ils commencent à évoquer la vie d'Iris. Pendant six jours d'affilée, ils se retrouvent au même endroit et, progressivement, Iris semble sortir la tête de l'eau. Mais au septième jour, Luca demeure introuvable. Iris comprend qu'elle ne le reverra plus. Ce qu'elle ignore en revanche ce sont les raisons de sa disparition. Mais une chose est certaine, la semaine qui vient de s'écouler avait quelque chose de magique... Au sens propre du terme. (Amazon)

Mon avis :
"Abandonne le passé et le présent démarrera." Telle est la devise de ce magnifique roman. Un bel écrit qui nous redonne espoir. Soyons un peu plus observateur et cessons de vouloir à tout prix que les choses aillent "droit". La Nature est le premier endroit où rien n'est parfait et pourtant on y respire l'harmonie et en quelque sorte une forme d'éternité. "La beauté de la Vie, c'est l'art de l'imperfection."Mmmm c'est savoureux tout ça ! Je remercie de tout cœur une "amie" de forum qui m'a envoyé ce livre afin que je le lise. Merci MarieJo !!

Ma note : 5/5 +++

vendredi 10 octobre 2014

Le diable danse à Bleeding Heart Square (Andrew TAYLOR)

En résumé
1934. Lydia Langstone fuit son mari, tyrannique et violent. Elle quitte la haute société londonienne, et tous ses privilèges, pour Bleeding Heart Square. Un nom funeste à l’image d’un sombre quartier.
Là, elle trouve refuge dans une pension de famille. Un asile finalement bien inquiétant : Miss Penhow, l’ancienne propriétaire, est portée disparue ; Joseph Serridge, son successeur, est introuvable ; un homme surveille jour et nuit la maisonnée…
Et régulièrement parviennent à cette adresse des morceaux de coeur en décomposition, enveloppés dans du papier kraft…

L’auteur
Né en 1951, Andrew Taylor est un écrivain anglais, auteur de nombreux romans, principalement des ouvrages policiers et des thrillers.
Il collabore régulièrement à The Independent et au Times.
Il vit avec sa femme et leurs enfants à la frontière de l’Angleterre du pays de Galle

Mon avis :
Un pavé monstrueusement sympathique à lire! Dès les premières pages, l'intrigue est posée et on se demande bien où l'on va et c'est ce qu'il y a d'exquis dans ce roman très British. Bonne lecture !!

Ma note : 4/5

samedi 27 septembre 2014

Commencer à méditer

Dans nos vies agitées, posséder un espace de calme et de paix semble un luxe, alors que c'est un besoin. Dans ce guide clair et concis, Thich Nhat Hanh rassemble l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour créer un tel espace et pratiquer chez soi la méditation. Il revient aussi sur la respiration, la position à adopter, ou encore le sommeil et la nourriture. Décider de faire place à la contemplation et à la méditation à l'intérieur de notre propre maison peut changer la vie, et laisser rentrer durablement la paix et la joie. (Amazon)

Biographie de l'auteur

Le vénérable Thich Nhat Hanh est un maître bouddhiste vietnamien. Son action, son courage, l'amour qu'il porte à son peuple ont conduit Martin Luther King à soutenir sa candidature pour le prix Nobel de la paix en 1967. Réfugié politique en France depuis 1972, il vit en Dordogne au " Village des Pruniers ", la communauté qu'il a fondée en 1982 et où il anime des séminaires réunissant des centaines de participants venus du monde entier. Les ouvrages de Thich Nhat Hanh connaissent aujourd'hui un succès mondial.

Mon avis :
Ça fait toujours un bien fou de se replonger dans ce genre de lecture. Savez-vous méditer ? Moi, je ne sais pas. Enfin, c'est ce que je me disais... mais tout compte fait, inconsciemment on médite tous lorsque l'on se concentre uniquement su sa respiration. Il suffit de le faire en pleine conscience pour en sentir les bienfaits. "Être pleinement présent au moment présent est la clef du bonheur" dira-t-il. C'est une lecture qui nous remet d'aplomb et qui nous aide à gérer au mieux notre stress au quotidien.

Ma note : 4/5

vendredi 12 septembre 2014

Rien ne sert d'oublier


Trois femmes, trois voix.
 La première, Godiva, tente d’échapper à un lourd passé. Esther fuit d’autres fantômes qui refusent de lâcher prise. Quant à Isa, elle essaie de renoncer définitivement à cet amour que sa mère lui a toujours refusé. Ce n’est qu’en affrontant leurs peurs qu’elles arriveront à mettre fin à leurs tourments.
 Trois destins qui s’entrecroisent, trois femmes fragiles, fortes et touchantes. (Edilivre)

Mon avis :
Je n'ai qu'un mot à dire : bouleversant ! L'histoire de trois destins mêlés, une réalité qui éclate à la fin du livre comme le bouquet final d'un feu d'artifice. On a hâte d'arriver jusqu'à la dernière page pour libérer nos émotions. Bravo à l'auteur ! Un vrai coup de cœur ce roman.

Ma note : 5/5++

samedi 6 septembre 2014

Chi, une vie de chat


Ce manga raconte l’histoire d’un petit chat recueilli par une famille et son évolution au sein de cette famille. Chaque épisode met en scène un moment marquant de cette vie de chat : sa première rencontre avec une auto, avec un chien, comment il va apprendre à faire ses besoins dans la litière, le bon goût des croquettes, la chaleur du soleil à travers les vitres, le confort ouaté des pantoufles de papa, etc. Très populaire et connu des fans de manga, y compris en France, Chi – Une vie de chat s’adresse à un très large public. Le propos est universel, la réalisation adorable et le ton à même de plaire aux parents prescripteurs et à leurs enfants lecteurs. Hommes, femmes, enfants, ados, adultes, amateurs de manga ou néophytes complets, ce manga convient à tous. De plus, ce titre sera publié entièrement en couleurs et en sens de lecture français !Citons également en bonus les rabats de couverture, qui proposent à chaque volume des petits plus-produits à découper et à monter soi-même (marque-page, mini manga à monter, mini maquette de Chi à construire, etc.). À moins d’être affublé d’un coeur en acier trempé, nul être un tant soit peu humain ne saurait résister aux attitudes craquantes de Chi… (Amazon)
 
Mon avis :  Craquage assuré surtout quand on connaît bien les chats. J'ai vraiment adoré!!
 
Ma note : 5/5

Vice et Versailles


Au palais des monarques, le drame est roi : assassinats, forfaits en tous genres, empoisonnements, duels et complots hantent le domaine de Versailles. A l'intérieur de ce château de conte de fées, les machinations machiavéliques se bousculent...Découvrons la part d'ombre, méconnue du palais du Roi-Soleil et plongeons en frissonnant dans son éclatante obscurité ! (Amazon)

Mon avis :
On s'immisce dans les dessous de l'Histoire de Versailles avec délectation. Un récit très bien mené et bien écrit avec une (grande) touche d'humour. J4ai beaucoup aimé ce moment détente à travers les temps.   

Ma note : 4/5

samedi 23 août 2014

Un souffle vers l'éternité

La première fois que " les voix " lui ont intimé l'ordre de se lever en pleine nuit et lui ont dicté leur message en écriture automatique, Patricia Darré est allée consulter un psychiatre.
Eh bien non, elle n'est pas schizophrène ! Elle est seulement un " canal " entre l'au-delà et nous. Elle aide les âmes errantes à s'élever vers la Lumière. Elle aide les vivants à ne pas les retenir ici-bas en les pleurant trop, ou à régler certains contentieux avec eux. Elle pratique l'exorcisme après avoir suivi une formation pointue en la matière. Le tout gratuitement, car " l'argent tue le don ".
Forte de ses expériences, elle nous explique aussi comment nous pouvons nous libérer de nos peurs, de nos attaches trop matérialistes, pour devenir les artisans de notre propre bonheur. Les temps s'y prêtent : décembre 2012 ne débouchera pas sur la fin du monde, mais sur une ère nouvelle où la science et la spiritualité, enfin réconciliées, amèneront l'homme à son accomplissement.



Biographie de l'auteur

Après des études supérieures de publicité, littérature et cinéma à l’Université de Bologne, Patricia Darré rejoint son Berry natal, où elle travaille à Radio France. Mais, en 1995, un curieux événement transforme sa vie... (Amazon)

Mon avis : 
Explications pertinentes et intéressantes...  Patricia Darré nous fait part de ses propres expériences et nous aide à comprendre quelques sujets qui nous sont un peu "obscures".

Ma note : 3,5/5

Ma note : 

mercredi 20 août 2014

Jonathan Livingstone, le goéland

Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Ses parents, les autres membres de son clan, ne voient pas plus loin que le bout de leurs ailes. S'ils volent, c'est uniquement pour se nourrir. Jonathan, lui, vole pour son seul plaisir. Et en volant toujours plus haut, toujours plus vite, il sait qu'il découvrira un sens plus noble à la vie. Effrayés par son audace, ses semblables le rejettent. Mais Jonathan va se faire de nouveaux amis... Drôle, universel et poétique, Jonathan Livingston le goéland est un hymne à l'amour et à la liberté. (Amazon)

Mon avis : 
Une histoire brève mais pleine de messages à décoder notamment celui de la liberté de chacun et celui aussi de la réalisation possible de chacun de nos désirs si et seulement si... nous nous donnons  les moyens de de les mettre sur pieds.

Ma note :3,5/5

lundi 18 août 2014

Le message

Dans la rue déserte d'une ville ravagée par la guerre, Marie s'effondre, touchée par une balle alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Steph. Leurs retrouvailles devaient sceller leur réconciliation et l'aveu d'un amour partagé. Luttant contre la mort, la jeune femme ne désire plus qu'une chose : transmettre un message à Steph pour lui dire qu'elle venait et qu'elle l'aime. D'une écriture sèche et brûlante, Andrée Chedid raconte l'agonie de Marie et scande l'absurdité de la guerre, qui fait gémir les corps et sépare les amants. Dans le dossier de l'édition : une interview d'Andrée Chedid et quelques-uns de ses plus beaux poèmes contre la guerre. (Amazon)

Mon avis : 
Deux couples, l'un est uni et l'autre déchiré, un jeune homme en plein questionnement sur la vie et sur son rôle dans la vie avec un père qui ne l'a jamais compris... De la souffrance et de l'Amour, de l'Espoir et du Désespoir... Andrée Chedid nous livre un chef d'oeuvre où les mots ne sont pas choisis au hasard. Quand la Mort se mêle à la Vie, l'Homme est face à une incompréhension qu'il ne saura sans doute jamais résoudre. 
Merci à Binou pour cette proposition de lecture.

Ma note : 4,5/ 5

La mécanique du coeur

A Edimbourg, le jour le plus froid du monde, le petit Jack naît avec le coeur gelé. En urgence, le Docteur Madeleine répare l'organe défectueux avec une horloge à coucou Aussi, toute sa vie, Jack devra s'interdire tout sentiment violent, car cela risquerait de détraquer le délicat trucage qui le maintient en vie. Autant dire que l'amour lui est absolument interdit. Mais, le jour de ses dix ans, le garçon fait la rencontre d'une petite chanteuse andalouse, Miss Acacia. Avec cette "flamme à lunettes", c'est la passion qui incendie le coeur en bois de Jack... Pour retrouver la petite chanteuse, Jack devra se lancer dans une véritable quête initiatique, d'Edimbourg à l'Andalousie. Pourra-t-il devenir un homme, un vrai, "sans trucages", et découvrir le coeur qui bat sous son horloge ? Conte fantastique décalé, western féerique à l'univers parsemé de personnages réels comme d'anachronismes, La Mécanique du coeur renouvelle le genre du récit d'enfance.(Amazon)

Mon avis : 
Une histoire émouvante dont la tristesse est exprimée de façon tellement poétique qu'on se laisse emporter par l'amour et la douceur. Malheureusement, ce n'est pas un "happy end" comme on souhaiterait que cette histoire se termine mais le message est profond...

Ma note : 4/5

Nââândé ! ?

Nââândé ! ? (Ohlala mais que se passe t-il ! ?), c’est le cri que cette japonaise, vivant à Paris depuis dix ans, continue de pousser chaque jour ou presque dans le métro, chez le médecin, dans un dîner en ville, lors d’un mariage, d’un réveillon, face à un policier, au volant de sa voiture, sur la banquette d’un taxi, dans des toilettes publiques, en boîte de nuit ou chez le boucher. Le médecin ? Le « déshabillez-vous » de nos généralistes est une terrible offense pour les japonais : extrêmement pudiques, ils se font toujours examiner… en blouse. Le mariage ? Mais quelle pagaille : chez les japonais c’est une cérémonie réglée… à la minute près. Le métro ? Mais où sont-ils les jours de grève ? À Tokyo, quand les conducteurs débrayent, le trafic est… normal. Les toilettes publiques ? En découvrant le soin qu’ils apportent à ces lieux, on comprend que les nôtres leur paraissent… Nââândé ! ? Avec humour et sagacité, Eriko Nakamura fait le tour de nos façons d’être, en nous expliquant comment cela se passe chez elle. Pudeur, raffinement et volonté de ne pas se faire remarquer d’un côté. Individualisme, hédonisme et sans-gêne de l’autre. Le choc est nécessairement violent... au point que certains japonais visitant la capitale pour la première fois sont victimes d’une dépression violente : « le syndrome de Paris ». (Amazon)

Mon avis : 
Ce livre est truffé de vérités!!! oui, oui, je vous le confirme pour avoir pratiqué ce pays depuis ma plus petite enfance et pour avoir aussi gardé une âme japonaise.... la différence de culture est flagrante !! Je vous laisse découvrir toutes ces anecdotes qui sonnent tellement vraies!! Peut-être cela vous aidera-t-il à mieux comprendre les japonais ?

Ma note : 5/5

mercredi 13 août 2014

La révolte des accents

Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. À l’école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait.
–Notre patience a des limites, grondait-il. Un jour, nous ferons la grève. Attention, notre nature n’est pas si douce qu’il y paraît. Nous pouvons causer de grands désordres. Je ne prenais pas les accents au sérieux. J’avais tort.
E.O. (Amazon)


Mon avis :
Un conte attendrissant qui nous fait passer un bon moment de lecture. Une écriture poétique vous emporte dans un autre monde. Après lecture de cette petite histoire, vous n'omettrez plus les accents !! Non seulement ils accentuent notre langue mais accentuent aussi notre vie...

Ma note : 3,5/ 5

dimanche 10 août 2014

Illusions - Le Messie récalcitrant

Quatrième de couverture
" La balade en avion (...) n'était pour moi que routine (...). Ce qui était un événement pour moi, c'était ce personnage avec qui je volais... sa manière incroyable de foire marcher son appareil, et toutes les choses étranges qu'il avait dites pour l'expliquer. " Richard, aviateur confirmé, est fasciné par un coucou, mais plus encore par son pilote. Qui peut être assez farfelu pour tenir le manche de ce vieux zinc, sinon un " saltimbanque de l'air " en qui il ne peut que reconnaître un frère de sang ? Bien décidé à en savoir davantage, il apprend que ce mystérieux pilote est considéré comme un guérisseur et un maître à penser à qui les foules en demandent toujours plus. Refusant d'incarner ce qu'il n'est pas, il fuit et distille à Richard, au fil de leurs tribulations, son véritable message.


Mon avis :
Que ce soit un conte philosophique, une manière de penser, une leçon de vie ou un récit qui nous oblige à réfléchir sur le sens de la vie ou sur la façon dont nous devons nous comporter face à cette vie qui se présente à nous, ce texte reste néanmoins un livre de chevet que nous devons relire plusieurs fois afin d'en comprendre le vrai sens ou plutôt le sens que nous avons envie de lui donner.
Ce n'est pas une lecture facile au premier abord mais qui devrait faire son bonhomme de chemin en même temps que nous avançons nous-même sur notre chemin.


Ma note : 3,5 / 5

mercredi 30 juillet 2014

Le traducteur


 
Un ouvrage mythique, le Livre de Pao, qui serait un chapitre oublié de la Bible ?Un peuple mystérieux parlant une langue menacée d'extinction ? Le brouillon d'un poème d'Arthur Rimbaud qui recèlerait un secret demeuré inviolé ? Une étonnante mystification aux dimensions planétaires ? Tels sont les principaux ingrédients de ce beau roman qui commence comme un récit d'aventures pour s'achever en une fable douce amère sur le mensonge, la mémoire et les mirages de la postérité. Mais Le Traducteur, c'est aussi et surtout, sous le soleil implacable d'Ethiopie ou dans le Paris des années folles, l?histoire d'une étrange fascination entre deux hommes que tout semble pourtant opposer : le narrateur, un jeune rentier naïf, et son mentor, un ancien médecin au passé trouble. (Babilio)
 
Mon avis :
 
Agréablement surprise, tout d(abord par le style de l'écriture très fluide et la tournure que prend l'histoire dès les premières lignes. Le personnage principal n'est pas celui que l'on croit. A travers le récit du narrateur, on découvre la personnalité de Gabriel Prometh, un étrange personnage qui entreprend la recherche d'un livre légendaire afin de le traduire et de transmettre au monde entier son message mais... oui, il y a "mais" que je vous laisse le soin de découvrir. On comprend aussi qu'être Traducteur n'est pas simple...
 
 
Ma note : 5/5 coup de coeur

mardi 22 juillet 2014

Les quatre vies du saule

Présentation de l'éditeur
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ?
En quatre périodes qui sont autant de Chine différentes, Shan Sa conte l'épopée de ces âmes errantes. D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, Shan Sa met en scène la passion : deux êtres qui se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir...
Roman d'amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. On y croise fantômes et guerriers. Femmes aux pieds bandés. Hommes qui chassent le faucon à l'épaule. Procès politiques et banderoles qui brûlent. Pagodes oubliées dans une forêt de gratte-ciel.
C'est une fable qui a parfois le goût du thé amer.
Quatrième de couverture
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ? D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière au silence de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, deux êtres se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir... Roman d'amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. C'est une fable qui a parfois le goût du thé amer. (Amazon)


Mon avis :
Quatre histoires courtes que l'on pourrait comparer à des contes philosophiques plein de poésies. Aussi réels que fantastiques et malgré la souffrance que décrit subtilement l'auteur en empruntant à la poésie une rêverie qui vous laisse songeur vous prolongez volontiers votre voyage.
"Elle était une goutte de miel dans une vie qui ressemblait à du thé vert." (P24)  telle est l'univers dans lequel on nous plonge dès les premières pages.
Amis rêveurs, je vous invite à lire ces histoires aussi belles que cruelles pour certaines.

Ma note : 3,5/5

dimanche 13 juillet 2014

L'insolente de Kaboul

Biographie de l'auteur
Chekeba Hachemi est née en 1974 à Kaboul dans une famille bourgeoise et influente. Elle a onze frères et soeurs. Son père était gouverneur, un homme proche du peuple qui est mort quand elle avait deux ans mais qui a toujours incarné son modèle. A l'âge de onze ans, alors que sa mère décide que leur tour est venu de fuir l'occupation soviétique, Chekeba se trouve séparée d'elle et va traverser la passe de Khaibar avec un passeur menaçant. Onze jours de terreur, dans les montagnes, qui lui ouvriront les yeux sur la réalité de la violence de l'occupation russe. En 1999, Chekeba décide qu'il est temps de rencontrer ce Massoud pour lequel l'association qu'elle a créée, trois ans plus tôt, récolte des fonds en vue d'ouvrir des écoles dans le Panshir. Elle redécouvre son pays plongé dans la guerre et devient proche du célèbre commandant, qui voit en elle une aide précieuse pour sensibiliser la communauté internationale à la lutte contre les talibans. En septembre 2001, Massoud est assassiné, les tours tombent, les talibans sont défaits ; Chekeba entre dans Kaboul libéré et devient la première femme diplomate afghane en poste à Bruxelles. En 2005, elle est nommée conseillère auprès du vice-président à Kaboul. Puis, en 2007, ministre-conseiller à Paris. En 2009, après avoir dénoncé la corruption et lassée de constater qu'aucun changement ne répond à son appel, elle décide de donner sa démission. (Amazon)

Mon avis : 
Récit intéressant. La narratrice nous raconte son parcours de femme réfugiée mais aussi celle d'une femme qui a voulu s'en sortir afin de pouvoir aider son pays. Elle avait une dizaine d'année quand elle est arrivée en France et ne parlant pas un mot de français. A force de persévérance elle décroche quand même son baccalauréat et intègre une grande école tout en s'occupant de sa mère et consacrant le reste de son temps aux petits boulots et aux études. Elle réussit à monter une association et se bat pour la cause des femmes afghanes. Son audace la mènera jusqu'au commandant Massoud qui se prend d'amitié pour elle. Ce n'est pas sans mal qu'elle parvient à obtenir un semblant de satisfaction et c'est surtout grâce au personnes qui ont croisées son chemin qu'elle a pu accomplir certaines choses. 

Ma note : 4/5

mardi 8 juillet 2014

Un uniforme sous la burka

Menacée de mort par les Talibans, lâchée par sa hiérarchie, Jamila refuse pourtant obstinément de raccrocher l'uniforme. Depuis son plus jeune âge, elle ne rêve que d'être policière pour servir son pays. Sans pouvoir imaginer que cette vocation tenace va transformer sa vie en un combat incessant. Etre femme et flic en Afghanistan : une gageure que Jamila entend bien relever. Alors, depuis plus de quarante ans, cette héroïne anonyme lutte contre l'ordre ancestral des choses, contre la dictature d'une société patriarcale, contre la dérive fondamentaliste qui menace l'Afghanistan. Une guerre quotidienne, qu'elle mène avec courage et obstination. Au péril de sa vie. Cet ouvrage est coécrit par Manon Quérouil, grand reporter spécialisé sur la zone Moyen-Orient et la condition féminine à travers le monde. (Amazon)

Mon avis :
Un témoignage historique qui ne ment pas. Ce récit de vie est poignant et vous révolte. Jamila nous livre toute l'histoire de sa vie encore menacée aujourd'hui. Cette femme n'a pas le profil de la femme afghane traditionnelle, son caractère bien trempé lui vaudra de flirter avec la mort au quotidien.
Très bon livre à travers lequel nous apprenons énormément sur ce peuple qui souffre depuis bien trop  longtemps.

Ma note : 5/ 5

mercredi 2 juillet 2014

Dans la mer il y a des crocodiles

Dix ans, ou peut-être onze. Enaiat ne connaît pas son âge, mais il sait déjà qu'il est condamné à mort. Être né hazara, une ethnie haïe en Afghanistan par les Pachtounes et les talibans, est son seul crime. Pour le protéger, sa mère l'abandonne de l'autre côté de la frontière, au Pakistan. Commence alors pour ce bonhomme "pas plus haut qu'une chèvre" un périple de cinq ans pour rejoindre l'Italie en passant par l'Iran, la Turquie et la Grèce. Louer ses services contre un bol de soupe, passer les frontières dissimulé dans le double-fond d'un camion, braver la mer en canot pneumatique, voilà son quotidien. Un quotidien où la débrouille le dispute à la peur, l'entraide à la brutalité. Mais comme tous ceux qui témoignent de l'insoutenable, c'est sans amertume, avec une tranquille objectivité et pas mal d'ironie, qu'il raconte les étapes de ce voyage insensé.  (Amazon)
Mon avis :
Une mère est obligée de se séparer de son fils pour essayer de lui épargner la mort. Elle l'emmène secrètement chez une connaissance qui se chargera d'aiguiller le petit Enaiat alors âgé (on pense) de 10 ans. De l'Afghanistan, il part au Pakistan, trouve du travail et parvient à économiser assez pour entre prendre un voyage en clandestin en Iran, puis en Turquie, en Grèce pour enfin arriver en Italie. Il nous relate ses péripéties et ses voyages interminables et dangereux avec beaucoup d'humilité.
Cette lecture vous fait battre le cœur jusqu'à la fin et vous vivez avec lui le courage qui l'anime pour parvenir au bout de son voyage.
C'est une découvert qui m'a beaucoup touchée.
 
Ma note : 5/5

mercredi 25 juin 2014

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes




En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd’hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s’occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d’oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu’à l’habitude. Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l’oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d’emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu’il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant « couper un doigt pour sauver la main », vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d’Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s’est enfuie au milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n’a pas oublié Pari qui, elle, n’a jamais pu combler une sensation de vide, comme s’il lui manquait quelque chose d’indispensable, dont elle ignorait tout…

Biographie de l'auteur
Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. Fils de diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d’asile aux États-Unis en 1980. Son premier roman, Les Cerfs-volants de Kaboul (Belfond, 2005 ; 10/18, 2006), a connu un succès phénoménal dans le monde entier et devenu un livre-culte. Deux ans plus tard, Hosseini transformait l’essai avec Mille soleils splendides (Belfond, 2007 ; 10/118, 2008), roman déchirant qui l’installait définitivement au sommet de la littérature internationale. Après une attente fébrile de sept ans, la parution de son troisième roman, Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, a été saluée dans de nombreux pays comme un des plus grands événements éditoriaux récents. (Amazon)

Mon avis : 
A travers plusieurs récits de vie, Hosseini nous décrit les joies et les peines de ses personnages qui ont certainement existé. La vie de chaque personnage est racontée sous des angles très et des points de vue très différents. Il nous fait "goûter" à la misère mais que la guerre a apporté dans ce pays alors plein de richesses humaines. Mais on y lit aussi de la tendresse à travers toute cette souffrance. 
Ce qui est un peu dommage, c'est qu'il y a un grand nombre de personnages et on s'y perd un peu. Certains se voient racontés en détails alors que d'autres ne sont pas assez approfondis. 
C'est mon premier roman de cet auteur et je tiens à lire d'autres tires. 

Ma note : 3,5/5

dimanche 25 mai 2014

Ma vie de Geisha

Quatrième de couverture : 
" On a dit de moi que j'étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j'ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d'extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu'une profession - un véritable sacerdoce - m'ont finalement poussée à l'abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de Gion-Kobu. "
Voici le témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d'un art de vivre séculaire. Jugée digne, à l'âge de trois ans, de devenir l'héritière de la " maison de geishas " la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses - où magnats de l'industrie, monstres sacrés du cinéma et têtes couronnées se disputent sa compagnie -, que la condition des geishas, peu instruites et soumises au bon vouloir de leurs clients, n'évolue pas dans le Japon post-féodal...

Mon avis : 
Voilà une biographie intéressante truffée de nombreuses informations sur la réelle vie d'une Geisha et son véritable rôle dans sa vie d'artiste. Mineko Iwasaki nous relate tout son parcours depuis son plus jeune âge. Fini les idées reçues sur les Geisha!! J'ai énormément apprécié le côté simple et pudique des descriptions qu'elle fait en parlant de sa propre vie. En tout cas, cette femme avait du caractère et c'est sans doute le secret de sa réussite. 

Ma note : 5/5

mardi 15 avril 2014

La cour des innocents

La cour des innocents Innocent, e (adjectif et nom commun) : . Qui ne fait pas de mal. . Qui n'est pas coupable. . Qui ignore le mal. . Naïf, simple d'esprit. Non coupables, fous, irresponsables, ingénus, ils ont tous un alibi valable : ils étaient victimes d'eux-mêmes au moment des faits. Ce sont des choses qui arrivent et dont on parle à travers ces quinze instantanés d'histoires, parfois sombres, souvent cyniques, mais toujours à l'humour ravageur. On y croise des enfants, des vieux qui jouent, un clochard et un requin-marteau. Mais aussi des guest stars telles que Thierry Rolland, Dieu ou la maman de Jacky du Club Dorothée. À noter que le policier des Village People a décliné l'invitation. « Joyeusement féroce ! » Alain Emery (amazon)

Mon avis : 
Humour grinçant, chutes inattendues, scènes de désespoir, scènes macabres parfois farfelues... ce recueil de nouvelles est particulier. Les histoires se suivent mais ne se ressemblent guère... cette lecture m'a laissée un peu... perplexe. Ni bon ni mauvais, je pense qu'il faut s'en faire une opinion....

Ma note : 2,5/5

Hex Hall, L'académie des sorcières 1

Quand on est expédié à Hex Hall pour usage inapproprié de la magie, qu'on doit empêcher une vampire aux cheveux roses de prendre feu, lutter contre trois ravissantes sorcières aussi dangereuses que des top models en manque de magazines et résister à un séduisant sorcier très très agaçant, on n'a aucun besoin qu'une élève soit retrovée vidée de son sang. C'est pourtant ce qui arrive à Sophie Mercer, une sorcière qu'il ne faut surtout pas énerver. (Amazon)

Mon avis : 
J'ai découvert ce roman dans le cadre d'une Lecture Commune et j'avoue m'être complètement plongée dans l'histoire... ni trop sorcière ni trop monstre, l'histoire est pleine de rebondissements. On y rencontre un suspens réel qui nous tient en haleine jusqu'au bout. 

Ma note : 5/5

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...