mercredi 30 janvier 2013

Esprit, es-tu là ?


Présentation de l'éditeur
Kate rêve d'être une collégienne comme les autres. Mais voilà, sa mère est médium. Chaque jour, elle reçoit des esprits et les aide à entrer en contact avec leurs proches qui, eux, sont encore vivants. Or, ces clients un peu particuliers se mettent facilement en colère. La maison résonne alors de hurlements venus de nulle part tandis que les bibelots se fracassent seuls sur le sol. Non, vivre normalement, ce n'est pas le destin de Kate. D'autant que, depuis qu'elle a soufflé ses treize bougies, elle aussi voit des esprits... Une réjouissante leçon de survie au Collège ! (Amazon)

Mon avis : 
Très drôle. Voilà une approche subtile pour faire connaître ce monde un peu "surnaturel" aux jeunes pré-ados. Être medium, parler avec les entités, il n'y a rien de normal à cela et bien des jeunes le vivent et ne savent pas quoi en faire. Petit histoire sympa gorgée d'humour, vos filles vont adorer !!

Ma note : 4/5

dimanche 27 janvier 2013

Un hiver avec Beaudelaire


Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale.

Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et vérité sociale, poésie et âpreté, rappelle cet équilibre précaire qui régit nos vies.

Né à Bordeaux en 1974, Harold Cobert a publié un essai consacre à Mirabeau et un premier roman, Le Reniement de Patrick Treboc (2007). Il écrit également pour le théâtre, le cinéma et la télévision.

Prends-moi avec toi, et de nos deux misères, nous ferons peut-être une espèce de bonheur !
- Charles Baudelaire   (Amazon)

Mon avis : 
Le titre de ce livre avait attiré mon oeil... Beaudelaire... comment ou de quelle manière pourrions-nous passer un hiver avec ce poète? Vous découvrirez le pourquoi de l'intervention de poète au fil de la lecture. 
 L'histoire commence sur les chapeaux de roue. Philippe est renvoyé de chez lui par sa femme qui ne le trouve pas "assez bien" pour elle. Du moins, ce sont plutôt ses parents qui ont toujours été contre cette union. Bref, c'est le début d'une descente en enfer qui s'accélère et qui ne s'arrêtera peut-être jamais. Sans boulot, sans appartement... que va devenir Philippe ? Survivra-t-il dans ce monde de "violence" ? 
Cette lecture transforme le regard que nous posons sur les SDF et nous aide à mieux comprendre leur monde. 
La fin est bouleversante. Les larmes n'ont cessé de couler..... snif.

Ma note : 5/5 +++ Coup de coeur!!

jeudi 24 janvier 2013

Viktoria 91


Quatrième de couverture : 
Londres, 1891.
Un tueur rôde dans le quartier de Whitechapel. À la lueur blafarde d'un réverbère gît un bobby, le crâne défoncé... C'est un androïde que de braves londoniens s'apprêtent déjà à démonter ! Reporter impétueux, Norman Latimer se lance dans une enquête délicate : quel rôle joue la mystérieuse Lady Audrey Burton ? Pourquoi se confie-t-elle à lui ? Craindrait-elle de faire appel à Scotland Yard ? Latimer est perplexe.
Il se trouve confronté à d'étranges phénomènes. Heureusement, son vieil ami, l'inspecteur Doty, et Kate Harbuck, la prostituée au grand cœur, vont lui venir en aide, chacun à sa façon. Dans ce monde singulier, où les fiacres conduits par des cochers-robots sont attelés à des chevaux mécaniques, la ténacité de Doty et de Latimer sera mise à rude épreuve ! 

Mon avis : 

Une petite histoire délicieusement racontée avec suspens et mystère garantis. C'est sympa de se retrouver à l'époque victorienne dans une Londres ancienne avec ses quartiers chauds et malfamés et où l'on y trouve des automates. Oui, des automates. L'anachronisme ambiant rend l'histoire encore plus vivante. 

Ma note : 4/5

vendredi 18 janvier 2013

Le rituel de l'ombre


Présentation de l'éditeur
Rome : une archiviste du Grand Orient est assassinée lors d'une soirée à l'ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d'Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. A Jérusalem, un archéologue en possession d'une énigmatique pierre gravée subit un sort similaire. Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, se trouvent confrontés aux tueurs d'une confrérie nazie, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.
Biographie de l'auteur
Journaliste dans un grand quotidien national, Eric Giacometti a enquêté à la fin des années 1990 sur la franc-maçonnerie dans le cadre des affaires sur la Côte d'Azur ainsi que dans le domaine de la santé. Jacques Ravenne est le pseudonyme d'un franc-maçon élevé au grade de maître au rite français. Amis depuis plus de vingt-cinq ans, ils ont inauguré leur collaboration littéraire en 2005 avec Le rituel de l'ombre, premier opus de la série consacrée aux enquêtes du commissaire franc-maçon Antoine Marcas et actuellement en cours d'adaptation cinématographique. Ont ensuite paru Conjuration Casanova (2006), Le Frère de sang (2007), La Croix des assassins (2008), Apocalypse, Le Symbole retrouvé : Dan Brown et le mystère maçonnique (2009), Lux Tenebrae (2010) et Le septième templier (2011), tous publiés au Fleuve Noir, déjà traduits dans 13 pays et vendus à plus de 600 000 exemplaires. In nomine a paru en 2010 aux éditions Pocket. (Amazon)

Mon avis : 
L'auteur... je dirais, les auteurs, en connaissent un rayon sur la franc-maçonnerie ce qui rend cette lecture instructive. Cependant, j'ai trouvé que les personnages évoluaient bien trop lentement. Une affaire criminelle, même masquée, est en cours mais on n'avance pas !! Franchement, ça m'a fatigué et du coup, les explications maçonniques deviennent un vrai poids. 
J'essaierai un autre titre de ces auteurs, juste pour voir. 
Cette lecture devait faire partie du cadre d'un challenge "Un mot, un titre" mais je pense que j'arrive un peu trop tard. 
Ma note : 2,5/ 5

mardi 15 janvier 2013

L'armée des ombres


Quatrième de couverture
C'est à Londres, en 1943, que joseph Kessel, conteur inégalable et premier chroniqueur de notre temps, a écrit "L'armée des ombres", qui n'est pas seulement l'un de ses chefs-d'oeuvre mais le roman-symbole de la Résistance que l'auteur présente ainsi : "La France n'a plus de pain, de vin, de feu. Mais surtout elle n'a plus de lois. La désobéissance civique, la rébellion individuelle ou organisée sont devenues devoirs envers la patrie [...] 
Jamais la France n'a fait guerre plus haute et plus belle que celles des caves où s'impriment ses journaux libres, des terrains nocturnes et des criques secrètes où elle reçoit ses amis libres et d'où partent ses enfants libres, des cellules de torture où malgré les tenailles, les épingles rougies au feu et les os broyés, des Français meurent en hommes libres. 
Tout ce qu'on va lire ici a été vécu par des gens de France."
Biographie de l'auteur
Né en Argentine en 1898, de famille juive, Joseph Kessel passe une partie de son enfance en Russie, avant de venir à Paris poursuivre des études qu'il interrompt en 1916 pour s'engager dans l'aviation. Son expérience de la guerre, ses voyages et ses séjours à l'étranger (aux États-Unis et en Asie), ses incursions dans les bas-fonds de Paris sont à l'origine de premiers récits, reportages et romans, parmi lesquels L'équipage (1923) et Fortune carrée (1930). Aux côtés des républicains lors de la guerre d'Espagne, il est correspondant de guerre pendant le second conflit mondial, avant de rejoindre les Forces françaises libres. Une aventure dont se ressent son œuvre, où s'expriment dès lors fraternité et compassion à l'égard du prochain : désormais enrichie du Chant des partisans. écrit avec Maurice Druon, elle se veut, comme l'indique l'un de ses titres, celle d'un Témoin parmi les hommes (1956). Le lion (1958), qui restera son plus grand succès. montre qu'après Belle de jour (1928), elle sait faire sa place à la rêverie et l'innocence. En 1963, il est élu à l'Académie française. Continuant à arpenter le monde dans les dernières années de sa vie, il laisse, avec Les Cavaliers (1967), un document sur les mœurs encore mal connues des Afghans. Il s'éteint en 1979, à Avernes (Val-d'Oise). léguant à la postérité une œuvre riche d'environ 80 volumes. (Amazon)

Mon avis : 

Un témoignage, plus qu'un roman, cette oeuvre nous embarque au coeur de l'organisation secrète qui est la Résistance. On y goûte leurs victoires, leurs défaites, Kessel nous raconte l'état d'esprit de ces hommes et de ces femmes dont on ne retrouvera plus un tel courage. 

Un récit bouleversant qui nous fait prendre conscience à quel point les Français était fiers de leur pays ! 
"Tout ce que nous avons entrepris a été fait pour rester des hommes de pensée libre. La haine est une entrave pour penser librement."

Ma note : 5/5 ++ Coup de coeur

dimanche 13 janvier 2013

Les plaideurs


Quatrième de couverture
Racine a pris le parti de la farce, non pas de la farce gauloise traditionnelle ni de la farce moliéresque - accusées de préférer les «sales équivoques» et les «malhonnêtes plaisanteries» -, mais d'une forme de farce nouvelle qui ne garde que l'écume de la synthèse comique réalisée par les grandes pièces de Molière. Il s'est agi pour Racine de privilégier le langage et le mouvement, et surtout, le mouvement du langage. Les coups ont beau tomber sur le dos d'un faux sergent qui les réclame, le juge fou a beau ouvrir une audience sous les gouttières et tenter de la poursuivre depuis le soupirail de la cave au fond de laquelle il finit par se fracasser le crâne, il a beau s'endormir au milieu de la plaidoirie de l'Intimé et se réveiller brutalement pour condamner le chien «aux galères», ce n'est pas le comique de geste, de situation et de mouvement qui fait le sel de son travail : Les Plaideurs reposent avant tout sur la «grâce» d'un comique verbal exceptionnel.

Mon avis : 

"Ma foi, sur l'avenir, bien fou qui s'y fiera
"Qui rit Vendredi, dimanche pleurera."

Cela nous rappelle-t-il pas des souvenirs ? 
Ce teste est truffé de références qui nous renvoient à l'Antiquité chez nos bons philosopues. Et puis, c'est tellement drôle de voir comment les gens de robes étaient considérés !  Une pièce de théâtre en rime est un peu plus difficile à "avaler" mais en suivant les lignes tout en écoutant la pièce, c'est un pur régal. 
J'aime la réplique de la fin : 

"Allons nous délasser à voir d'autres procès."..... ça veut tout dire, n'est-ce pas?  

Ma note : 3,5/5

Lady Grace = Une disparition mystérieuse


Revue de presse
Sujet : Nous sommes en 1569. Lady Grace, que nous avons découverte dans un premier roman "Un assassin à la cour", nous fait partager son deuxième journal intime. Nous la retrouvons demoiselle d'honneur de sa Gracieuse Majesté, la reine Elisabeth : Lady Sarah se serait enfuie avec un capitaine rencontré trois jours plus tôt. Lady Grace compte tirer cette affaire au clair et mener l'enquête dans les couloirs du palais et les ruelles de Londres, quitte à affronter la mer.
Commentaire : Une nouvelle intrigue à la cour, et suite des confessions de Lady Grace. Sous forme d'un "diary", la vie à la cour d'Angleterre nous est traduite de l'anglais, et narrée dans un langage actuel et soigné. L'intrigue tient en haleine et est menée à un rythme soutenu. On apprécie la couverture cartonnée percée d'un hublot laissant apparaître Lady Grace. Ce carnet de bord est parsemé de tâches d'encre, accentuant l'ambiance véridique du journal intime. Une aventure riche d'enseignements, passionnante et captivante, dans la lignée du roman précédent. -- www.choisirunlivre.com

Présentation de l'éditeur
Lady Sarah a disparu ! Elle se serait enfuie avec le capitaine Drake, qu'elle a rencontré il y a trois jours à peine. C'est du moins ce que les apparences laissent penser. Moi, je me méfie des apparences... Et je compte bien tirer cette affaire au clair. Foi de Lady Grace ! Même si je dois, pour cela, affronter la mer ! Lady Grace, demoiselle d'honneur à la cour d'Elisabeth Ier, mène l'enquête dans les couloirs du palais et les ruelles de Londres. Suivez-la dans cette deuxième aventure. (Amazon)

Mon avis : 
Et voici le deuxième volet des aventures de Lady Grace courageuse poursuivante d'arme et demoiselle d'honneur de la reine Elizabeth. Cette fois, elle nous emmène en plein coeur des océans à bord d'un navire de pirates... L'écriture est toujours aussi fluide et sympathique. On s'y croirait vraiment !

Ma note : 5/5 

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...