dimanche 13 janvier 2013

Les plaideurs


Quatrième de couverture
Racine a pris le parti de la farce, non pas de la farce gauloise traditionnelle ni de la farce moliéresque - accusées de préférer les «sales équivoques» et les «malhonnêtes plaisanteries» -, mais d'une forme de farce nouvelle qui ne garde que l'écume de la synthèse comique réalisée par les grandes pièces de Molière. Il s'est agi pour Racine de privilégier le langage et le mouvement, et surtout, le mouvement du langage. Les coups ont beau tomber sur le dos d'un faux sergent qui les réclame, le juge fou a beau ouvrir une audience sous les gouttières et tenter de la poursuivre depuis le soupirail de la cave au fond de laquelle il finit par se fracasser le crâne, il a beau s'endormir au milieu de la plaidoirie de l'Intimé et se réveiller brutalement pour condamner le chien «aux galères», ce n'est pas le comique de geste, de situation et de mouvement qui fait le sel de son travail : Les Plaideurs reposent avant tout sur la «grâce» d'un comique verbal exceptionnel.

Mon avis : 

"Ma foi, sur l'avenir, bien fou qui s'y fiera
"Qui rit Vendredi, dimanche pleurera."

Cela nous rappelle-t-il pas des souvenirs ? 
Ce teste est truffé de références qui nous renvoient à l'Antiquité chez nos bons philosopues. Et puis, c'est tellement drôle de voir comment les gens de robes étaient considérés !  Une pièce de théâtre en rime est un peu plus difficile à "avaler" mais en suivant les lignes tout en écoutant la pièce, c'est un pur régal. 
J'aime la réplique de la fin : 

"Allons nous délasser à voir d'autres procès."..... ça veut tout dire, n'est-ce pas?  

Ma note : 3,5/5

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