mercredi 25 janvier 2017

Paris la nuit = Jérémie Guez

« Je veux qu on braque les types du bar. Je suis sûr que c est un coup facile à organiser et qu on peut récolter un maximum d oseille sans prendre trop de risques.Ces types, ils ne vont pas porter plainte, tu comprends, et puis cet argent c est pas grand chose pour eux. Il suffira de partir quelques semaines et puis tout va se tasser et on reviendra comme si de rien n était

Je sais déjà tout ça, Abe... je ne sais juste pas si on doit le faire.

T es con ou quoi, cet argent nous tend les bras... fais ce que tu veux, moi je vais en parler aux autres.

Je ne te parle pas d argent là, je veux juste savoir si tu es vraiment prêt à rentrer dans un bar cagoulé avec une arme à la main. Tu te souviens de mon frère, du bonhomme que c était, je l ai vu vomir avant de monter ses coups.

Bien sûr que j ai peur...

Ce n est pas seulement une question de peur... si on réussit à obtenir de l argent avec des armes, nos vies vont changer.
Mais non, il n y aura pas de changements, on ne sera même pas recherchés par la police.
On entre et on sort, ça ne va pas plus loin que ça.
Abraham, tu ne le sais pas encore, mais si tu sors d ici indemne, tu banderas tellement que tu recommenceras. »
Abraham est un petit dealer du quartier de la Goutte d Or. Son quotidien : embrouilles, défonce et nuits blanches. Un jour, il décide de tenter un gros coup avec sa bande de potes en braquant une salle de jeux illégale.
Paris la nuit est le premier roman de Jérémie Guez et le premier opus de sa trilogie parisienne.  (Amazon)

Mon avis :
Comment vit-on une descente en enfer? eh  bien, prenez ce roman et lisez. C'est dur, violent et désespérant mais tellement bien écrit qu'on à peine à le lâcher. Jérémie Guez a obtenu le prix SNCF du polar et je trouve qu'il est bien mérité. De la première à la dernière page, je suis restée en haleine avec des frissons dans le dos. 

Ma note : 4/5

Harry Potter et l'enfant maudit - J.K Rowling

Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.
Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus. (Amazon)

Mon avis :
J'aime beaucoup les pièces de théâtre mais j'ai été un peu déçue par cet ouvrage. L'histoire est sympathique, cela reste du Harry Potter mais j'aurai préféré la lire sous une forme un peu plus classique, sous la forme d'un roman. Les description (pour le coup) manquent terriblement pour se plonger dans l'univers magique de Harry Potter. 

Ma note : 2,5/5

La femme aux pieds nus = Scholatique Mukasonga


Cette femme aux pieds nus qui donne le titre à mon livre, c'est ma mère, Stefania. Lorsque nous étions enfants, au Rwanda, mes soeurs et moi, maman nous répétait souvent : Quand je mourrai, surtout recouvrez mon corps avec mon pagne, personne ne doit voir le corps d'une Mère." Ce livre est le linceul dont je n'ai pu parer ma mère. c'est aussi le devoir de piété filiale de faire revivre, grâce à l'écriture, les travaux et les jours, les traditions ancestrales d'une communauté obstinée à survivre mais qui se sait vouée à une extermination programmée. C'est, au seuil du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, son histoire, c'est notre histoire. (Amazon)

Mon avis :
J'ai un peu craint de lire des horreurs dans ce livre mais à ma grande surprise, l'auteur décrit davantage la vie au Rwanda, les coutumes et elle "sous-évoque" la violence et la guerre qui hantent leur quotidien. On y apprend beaucoup de choses. C'est instructif. 
Sa plume est juste lorsque qu'elle dépeint ses sentiments en décrivant sa mère. 

Ma note : 3,5/5

dimanche 15 janvier 2017

Milarepa = E. E. Schmitt

Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l'histoire des deux hommes, s'identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l'esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l'on en a ? (Amazon)

Mon avis :
Une petite histoire philosophique, conte bouddhique, qui se lit bien mais qui ne pas vraiment touchée comparé à ses autres oeuvres.

Ma note : 2,5/5

Joyeux Suicide et Bonne Année = Sophie de Villenoisy



Quatrième de couverture: 

"Tu fais quoi à Noël ?
Moi je me suicide et toi ?" 
Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais à quarante-cinq ans c’est ma meilleure option. Ce n’est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j’abandonnais mari et enfants. Je n’ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer. 
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi. 
Deux mois c’est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait.

« Célibataire, peu d'amis, pas de parents, pas de mec ni d'enfants, Sylvie est persuadée que sa vie ne rime à rien. Le suicide semble être l'option la plus alléchante. Elle est suivie par Franck, un psy, qui lui suggère des épreuves les plus farfelues les unes que les autres. Mais elle n'en démord pas : le 25 décembre sera le jour de son suicide, jusqu'à ce qu'elle rencontre une SDF qui va bouleverser toutes ses certitudes. Tour à tour hilarant et émouvant, Joyeux suicide et bonne année est un roman salutaire par les temps qui courent : un hymne à la vie, le tout raconté avec finesse et impertinence par Sophie de Villenoisy. Quelque part entre La vie est belle de Franck Capra et Bridget Jones, elle installe son style dès les premières lignes, un mélange savoureux d'humour et de tendresse qui réserve bien des surprises. »

Mon avis : 
Voilà bien longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant un bouquin. C'est juste hilarant. L'auteur a un humour décapant. 
Humoristique mais ô combien triste car combien de personnes vivent ou éprouvent les mêmes sentiments que Sylvie. Derrière toutes les scènes tordantes se cache un fond très humain. 
Histoire qui se lit très vite, éclats de rire garantis!! A ne pas lire en public. 


Ma note : 5/5++
Coup de coeur

Jiazoku = Maëlle Lefèvre

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste rés...