jeudi 28 avril 2016

Quand l'empereur était un dieu = Julie Otsuka

Berkeley, printemps 1942. Une femme et ses deux enfants se préparent à quitter leur maison. Ils ne savent ni où ils vont, ni ce qui les attend. Ils ont seulement appris qu'ils avaient le droit d'emporter avec eux des draps, des couvertures, du linge de maison, des couverts, des assiettes, des bols, des tasses et des vêtements. Leur crime ? Ces paisibles Américains sont d'ascendance japonaise. Après un voyage éreintant qui les mène à Topaz, ils découvrent l'environnement qui sera le leur pendant plusieurs années : un camp envahi par la poussière blanche du désert, des centaines de baraques en papier goudronné écrasées sous un soleil de plomb, des soldats en arme, des fils de fer barbelé, la promiscuité, la sonnerie des sirènes, les jours sans viande, l'odeur des haricots et les repas sans baguette. Il leur est interdit de se chauffer l'hiver, ils sont condamnés à des travaux forcés. Après Hiroshima, les survivants retrouvent leurs habitats vidés de fond en comble et leurs jardins dévastés, subissent l'hostilité de leurs voisins et peinent à trouver du travail. Après tant d'années perdues loin de chez eux, le conflit continue... (Amazon)

Mon avis : 
On ne parle jamais des Japonais qui ont été déportés suite à l'attaque de Pearl Harbor et pourtant les camps de concentrations pour ces gens-là existaient bel et bien. 
Le roman relate l'histoire d'une famille japonaise implantée aux US qui a dû quitter sa maison pour être envoyée loin, dans un désert, afin de rejoindre d'autres Japonais innocents. Qu'allaient-ils devenir ? Ils n'en savaient rien. C'est seulement à la fin de la guerre que chacune des familles a pu regagner son foyer. Certaines retrouvaient leur maison intacte, d'autres moins chanceuses se retrouvaient sans toit. 
La lecture de ce roman n'est pas très agréable à cause de la lenteur du déroulement des évènements. On se perd dans les souvenirs et on en oublie le moment présent. 

Ma note : 4/5

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