Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et
des quartiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s'effondre
sous les ambitions du baron Haussmann, de nombreux Parisiens protestent
sans parvenir à infléchir les ordres d'expropriation. Dans sa maison de
la rue
Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans
son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs. (Amazon)
Childebert, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture, la sentence tombe : le tracé du boulevard St Germain passe par chez elle, rue Childebert. Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu'à son dernier souffle, elle confie à Armand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans
son passé et dévoile peu à peu un secret qu'elle a gardé pendant plus de trente ans. Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au coeur d'un monde où les petits métiers, herboriste, relieur, chiffonnier fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu'une page de l'Histoire se tourne, Rose devient le témoin d'une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d'embellissement. Entre introspection et rédemption, ces lettres rendent hommage au combat d'une femme seule contre tous. Dans cette ode à la capitale, les maisons regorgent de secrets et les murs sont imprégnés de souvenirs. (Amazon)
Mon avis :
Ce n'est pas mon livre préféré de Tatiana bien que l'ambiance nous rappelle un peu "la nostalgie à la Proust", de belles descriptions, un joli langage et un rythme lent. Un peu trop lent à mon goût. J'ai trouvé que Rose, la narratrice, se répétait un peu trop souvent... serait-ce l'âge ?
Cette vielle dame écrit à son mari défunt de manière quotidienne et lui explique tout ce qu'elle vit. Leur maison va être détruite car elle se trouve dans la ligne de construction d'un grand boulevard. Oui, Haussmann et ses plans urbains qui doivent embellir notre belle capitale. Des maisons, des immeubles, des commerces ont été détruit sans pitié et sans compassion aucune en échange d'une somme ridicule.
C'est amusant car j'ai rencontré le même sujet dans Marie, l'Ange rebelle où elle est obligée de quitter son appartement parisien pour les mêmes raisons.
Sauf que Rose ne veut pas plier...
Si vous aimez rêver, vous plonger dans les souvenirs et vivre avec Rose sa mélancolie, vous ne serez pas déçus.
C'est un livre qui se lit lentement afin de s'imprégner de chaque émotion... prenez le temps, ne soyez pas pressés... et vous l'apprécierez pleinement.
Pour ma part, je préfère peut-être me replonger dans un Proust... à voir !
Merci quand même à Tatiana pour ce joli moment et cette belle écriture...
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