lundi 7 février 2011

Deux Femmes de Martina Cole

Quatrième de couverture :  


Dans l'East End, banlieue sinistrée du sud-est de Londres, le danger et la violence sont l'ordinaire. Susan y joue des seules armes dont elle dispose : l'humour et l'amour infini qu'elle porte à Barry, son mari, le caïd à la gueule d'ange. Mais Barry ne sait pas l'aimer, et la frappe à la moindre contrariété. Un soir, dans un acte désespéré, Susan lui fait éclater le crâne à coups de marteau. Sa seule certitude, c'est d'avoir protégé ses quatre enfants d'un monstre. Eux, au moins, lui auront échappé. On la transfère dans la cellule de Matilda Enderby, meurtrière elle aussi. Les destins de ces deux femmes vont se nouer à jamais. Personne n'aurait pu prédire quelles conséquences aurait leur rencontre...

Eh bien, je ne suis vraiment pas mécontente d'avoir été jusqu'au bout malgré la grande difficulté éprouvée une grande partie du début de l'histoire (en gros 300 pages)
Le vocabulaire employé est insoutenable malgré qu'il reflète bien l'ambiance des bas-quartiers défavorisés de Londres, là où les femmes survivent à la violence de leur mari et les hommes s'embringuent dans la violence la plus misérable qui soit. Tuer, violenter, frapper à mort n'est plus un secret, même la police n'en fait peu de cas.
Susan est la soeur aînée d'une de ces familles, paumée, elle va à l'école, elle aime lire (ce qui est peu commun apparemment dans cette société)... elle a une mère qui batifole, un père qui boit, la frappe et... abuse d'elle.
L'envie de se sortir de cet enfer la démange. Elle rencontre un garçon, plutôt beau gars, qu'elle épousera quelques années plus tard. Son mari n'est finalement pas meilleur que tous ces hommes qui se croient supérieurs à la gent féminine. Tout leur est accordé, bien évidemment. Il la maltraite, la prend quand ça lui chante, la bat, lui fait 4 gosses qu'elle va adorer et protéger comme elle peut jusqu'au jour où... ça dérape.
Elle se retrouve en prison pour meurtre...
Je pense quand même que toute cette grossièreté, vulgarité, aurait pu être évitée... la dernière partie du livre, le dénouement de l'histoire, est beaucoup plus soft.
J'ai quand même galéré, ce fut de la souffrance cette lecture (maso, moi ? euh... non, pourtant)
Donc voilà... j'en sors saine et sauve mais pas tout à fait indemne car c'est une histoire qui laisse des "séquelles" mine de rien...

Ma note :  0 pour le style d'écriture mais 4/5 pour l'histoire

6 commentaires:

  1. Coucou Natou

    Je ne connaissais pas ton blog, alors je vais m'y promener. Finalement la voilà ta critique .
    Je suis curieuse de lire celles des autres...je pense qu'il y aura des surprises...
    Tu vois,j je n'ai pas voulu galérer, ni morfler en lisant. Non, lire pour se faire plaisir; des sujets difficiles, oui, j'en lis beaucoup, mais avant out avec une qualité de plume irréprochable; de la littérature, de la vraie.
    Bref.
    J'espère que les prochains choix seront plus "grand-public", et plus consensuelles sinon, là je m'abstiens. Car mine de rien, je n'ai pas eu beaucoup de lecture commune appréciées...hormis celles que j'ai choisies de mon plein gré( la vérité est là, je n'ai de chance d'aimer que ce que je choisis )intégralement)

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  2. Merci Mimi pour ton passage dans mon antre ^^
    Oui, je te comprends tout à fait... je suis pleinement de ton avis mais j'aime découvrir un peu de tout et je me dis aussi que les lectures communes servent aussi à ça, après chacun voit ce qui lui plaît ^^
    J'apprécie énormément la belle littérature, les belles lettres, ces plumes qui nous emmènent loin, très loin dans une profonde pensée ou un songe interminable... tiens, je citerais bien TROYAT...
    A bientôt, Mimi.... et merci encore pour ce passage surprise !!

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  3. Coucou Natou,
    tu as de belles lectures.
    En ce qui concerne deux femmes, je ne l'ai pas fini.
    Comme tu dis, trop de souffrance.
    Pourquoi, autant de vulgarité pour traiter le sujet de la violence conjugale? Aucune pudeur...
    Dommage, cela aurait pu être,un bon livre.
    Bisous.

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  4. Coucou Marie Laure....
    Oui, c'est vrai, cette vulgarité est repoussante... mais n'est-ce pas là une manière comme une autre de décrire véritablement l'ambiance de ce milieu?
    (Ton prénom ne me dis rien, pardon, mais peut-être as-tu un pseudo qui me ferait tilt? envoie-le moi par mail si tu veux rester discrète^^)
    Mon blog est encore très jeune...
    En tout cas, merci d'être passée.

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  5. Je me suis trompée, oui tu me connais, je suis malo.
    L'ambiance de ce milieu, je connais, je pense qu'il n'est nullement besoin de la décrire de cette façon,oui c'est souvent la réalité, mais un peu de pudeur vis à vis de ces femmes, qui si, elles lisent ce livre revivent ou vivent ces instants là.
    Je me suis lancée dans l'aventure de la lecture commune, ne sachant pas à quoi m'en tenir, et là, retour en arrière...
    Tous ces mots crus, vulgaires que l'on cache par honte, sont mis au grand jour.
    Oui, la réalité est là, elle aurait pu être dévoilée avec un peu plus de tact.

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  6. Malooooo!! Coucou !! Ah, ça me fait bien plaisir!!
    Oui, c'est vrai, tu as raison aussi... moi non plus, je ne m'attendais pas du tout à ça mais je ne suis pas mécontente de l'avoir lu, néanmoins... je suis curieuse de nature, donc... je me réjouis de connaître la nouvelle sélection^^
    bisous Malo....

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