La quête du grand amour. Le véritable, l'unique, le seul, celui qui
surprend et qui attrape au moment où on ne l'attend pas. Angelina est
subitement confrontée à cette apparition de l'amant magnifique. Un jour,
une porte, une main plaquée qui aide à l'ouvrir, un ascenseur, des yeux
noirs perçants, un sourire chaleureux et la vie peut basculer, peut
donner "envie de se jeter contre lui, mordre son corps, se perdre dans
sa chaleur, le manger". Mais cet homme si bon, si prêt à aimer, si
évidemment aimant est-il l'homme réel ou bien cet homme éternel dont
rêvent les femmes ? Dans Et monter lentement dans un immense amour,
Katherine Pancol rêve et vit l'amant idéal. Entre la fiction
évanescente du rêve et des situations bien réelles, son bel amant
apparaît et disparaît à l'infini. Il faut en convenir, c'est davantage
une décharge émotionnelle baroque qu'un bon roman. Katherine Pancol
cultive l'obsession amoureuse jusqu'au délire et jusqu'à l'hyperbole.
Cela peut être parfois fade comme du Barbara Cartland, ("suivez au bout
du monde, venez danser sur des volcans") et triomphant comme les belles
pages d'Albert Cohen dans Belle du seigneur, cela peut agacer ou ravir, mais après tout, les romans d'amour sont faits pour ça. (Amazon)
Mon avis:
Que dire de ce roman dont la construction ne ressemble à aucun autre roman?
Il est assez pénible à lire malgré les belles phrases et les jolies expressions digne de Pancol. Je n'ai pas aimé le style d'écriture, pas de tiret de dialogue, pas de paragraphe, pas de coupure, tout s'enchaîne... Quant à l'histoire, le lecteur est aussi troublé que les personnages : est-ce un rêve, la réalité ou sombrons-nous dans une terrible douce folie?
Néanmoins, d'un point de vu littéraire, cette œuvre reste intéressante...
Ma note: 2/5
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