samedi 1 juin 2013

La mort est mon métier


Quatrième de couverture
«Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s'éclaira...- Le Führer, dit-il d'une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe.Il fit une pause et ajouta : - Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche.Je le regardai. Il dit sèchement : - Vous avez l'air effaré. Pourtant, l'idée d'en finir avec les Juifs n'est pas neuve.- Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu'on ait choisi...»

Mon avis: 
C'est la première fois, je crois, que je lis un récit qui décrit ce qui se passe de "l'autre côté" des camps. On a pour habitude de lire des témoignages des déportés mais cette fois, c'est le contraire. L'histoire commence ainsi : on entre dans la vie de Rudolf Lang, son enfance, son parcours, son engagement dans les Dragons. On vit avec lui la guerre de 14-18, on part en Turquie, on se bat partout aux côtés des Allemands et puis on atterrit dans les camps. Là où une vraie industrie de la mort fait son nid. L'auteur nous livre des chiffres, des statistiques ahurissantes. Rudolf Lang est désigné pour diriger cette "manufacture" grâce à son sens de "l'organisation" selon l'opinion de Himmler. Rudolf obéit, Rudolf a le sens du devoir et il restera "impassible" jusqu'au bout. 
Une histoire très dure mais qui nous démontre combien la guerre est capable de faire preuve d'imagination en matière de cruauté. 

Ma note : 4/5

1 commentaire:

  1. Je ne doute pas une seconde que ce soit une lecture très dure mais j'ajoute tout de même ce livre à ma LàL.

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